Bon je viens donner des nouvelles.
j'ai adopter la nouvelle répartition proposée par Sylvie depuis deux jours.
Parallèlement au baclofène, j'ai entamé une psychothérapie.
J'ai déjà essayé plusieurs fois, avec plusieurs thérapeutes différents avec des avancées très variables. (parfois nulle quand le psy l'était

)
j'ai repensé à l'une d'elle ou le travail avançait vraiment correctement et je me suis dis finalement est-ce que ca n'était tout simplement pas le bon moment?
J'avais arrêté parce que malgré le bon avancement je retournais toujours à la bouteille.
Mais maintenant avec le baclofène, je suis absolument certain que ca va marcher donc pourquoi ne pas y retourner?
Biensur j'aurai pus faire le raisonnement inverse mais d'ou vient cette peur de l'après? Si ca marche aussi bien pourquoi certains rechutent ou abandonnent?
il y a les ES/EI, je vois aussi que beaucoup négligent le facteur psycho-social et oublient que l'alcool n'est pas le problème.
Les véritables problèmes sont les raisons pour lesquelles nous avons trouver en l'alcool autre chose que ce qu'il est, une boisson.
A ce sujet j'ai donné mon avis sur le fil
Après la guérison
Je suis donc retourné voir ma psy (voir quelques post plus anciens).
Et bien tout va très très vite. Peut-être trop même.
J'avais déjà cerné pas mal de point dans ma vie mais en les formulant à nouveau tout semble prendre beaucoup plus de sens, les rapprochements sont bien plus facile à faire.
Tout était là devant moi, il fallait juste attendre ma rencontre avec le baclofène pour que tout ca soit lisible et compréhensible.
Attention je ne dis pas que c'est un moment agréable.
Ces derniers jours je vis des moments absolument durs. Tout mon univers est remis en cause.
Mais j'avance... au fil des rendez-vous je comprend un peu mieux mon cheminement, mon histoire, mon enfance, l'arrivée de l'alcool, ce que j'y ai trouvé, ce qu'il a amené, ce qu'il m'a permis, ce dont il m'a privé.
Cette période est si difficile que je dois marquer une pause dans mon augmentation du traitement, j'en ai besoin. Ce que j'ai à gagner là, je l'aurai une fois l'indifférence atteinte.
Je ne m'interdit rien, consommation, abstinence, reprise de l'augmentation à court, moyen ou long terme...j'essaye simplement d'être à l'écoute de moi-même et de jongler entre mon travail psy, mon traitement, le forum...
Ce qui est pénible à vivre en ce moment c'est ce que je qualifierai "d'hyper activité cérébrale", oui ca fait peur hein^^
j'essaye de la faire passer en variant le plus possible les activités mais la nuit c'est dur.
en trois nuits j'ai du dormir moins de 9h donc je vis au ralenti.
Je garde cette répartition parce qu'il est trop tôt pour en juger et j'ai bien l'impression que c'est mon travail psy qui est en cause et pas le baclo.
Voila... sinon j'ai en projet d'écrire mon histoire, d’abord pour moi, ensuite pour ma sœur de cœur qui est toujours de bon conseils peut être un jour ici si j'en ressent l’intérêt ou par bribes ca et là...
je suis malade mais je me soigne!