Bonsoir
à Tous,
Je voudrais, ce soir, partager quelque chose avec
Vous.
Mon expérience de mon week-end alcoolisé :
des faits, des méfaits.
Et le recul aidant: des conclusions, des déductions et
pourquoi pas des solutions.
Pour raconter plus en détails...
Le samedi, quand je suis allée en courses
j'ai acheté une bouteille de vin blanc.
Ce n'était pas un achat réfléchi, anticipé
mais je m'étais si bien alcoolisée la veille
que je voulais poursuivre.
Le dimanche, je me suis retrouvée sans rien à boire.
Et là , je dois dire que j'ai à nouveau ressenti le Craving intensément.
J'ai résisté mais j'avais à nouveau ces pensées obsédantes.
Le soir, n'arrivant plus à me raisonner,
( le voulais-je vraiment ?)
je suis allée m'acheter une nouvelle bouteille
que j'ai payé 3 fois son prix , vous pensez bien !
Et tandis que je me maudissais,
que je maugréais en repensant à mes écrits
Cette envie de Whisky est passée très rapidement.
Je me suis mise à repenser à mon comportement d'avant.
Quand je faisais mes courses,
quand je faisais des calculs pour avoir des réserves d'Alcool
pour ne pas manquer
et cela m'a épuisé d'avance.
Et là plus de fatigue,
j'étais incapable de résister tellement j'avais Soif.
Le lundi matin de 140 mg
je suis remontée
à 160 mg ma dose actuelle
et OUF !
Tout est rentré dans l'ordre, du jour au lendemain.
J'ai raconté cette anecdote à mon Baclodoc, qui a ri
et qui m'a dit:
" Vous rendez vous compte que sans ce traitement
vous auriez rechuté? "
Et oui, c'est vrai, si ce P* de Baclo. n'avait pas existé
je serais retournée à la case départ.
Je ne l'aurais d'ailleurs jamais quitté.
Et je pense vraiment que si l' "on " ne fait pas
n'importe quoi avec cette molécule dans la Descente
elle est une béquille très efficace, lorsqu' "on" trébuche.
Mais à part boire, qu'ai je donc fait pendant ces 3 jours?
J'ai écrit...tout simplement.
Tantôt ivre, j'ai " craché " mon mal-être, mes angoisses, mes frustrations.
Tantôt sobre, j'ai posé mes maux avec mes mots, mes envies, mes attentes.
Sans me trahir, en respectant ce que je désirais tout simplement.
Et c'est bête mais je viens de réaliser depuis peu
que je n'ai plus aucune Angoisse.
Ce n'est finalement, dans mon cas,
ni le Manque, ni l'Excès de Baclo
qui me provoquaient mes Angoisses.
C'était simplement les non-dits.
Charge à moi maintenant d'arrêter
d'avaler, de ruminer ce qui me déplait
d'arriver à le verbaliser quasi-immédiatement,
en toute sobriété
pour être en Accord avec moi même.
Vaste tâche...
J'en profite pour remercier
les YEUX qui m'ont lu
qui m'ont aidé à traverser ce Cap tourmenté
qui par leur Patience, leurs réponses m'ont aidé
Ã
GRANDIR.
GROS BISOUS.