Salut les baclofriends,

Tout est dans le titre;
Je vous propose de partager nos réflexions sur ce sujet brûlant !
Je l'évoquais sur mon fil et Jack m'a suggéré d'en faire un fil, why not ???

Je commence donc par moi, na !

Début du traitement : 24 juin 2O14
Mes enfants, je pense, ne se sont jamais aperçu à quel point j'étais dépendante.
La maison a tjrs été festive, remplie d'amis et de quoi les désaltérer et les sustenter.
L'alcool n'a donc jamais vraiment surpris personne ici... ce serait plutôt un frigo vide qui soulèverait des questions ...

Comme le traitement fonctionne (dose de confort à 140 mgr depuis sept), j'ai décidé de leur en parler aux vacances de Noël : quel cadeau sous le sapin !!!
J'attends le retour de ma deuxième qui est à l'étranger.

Mes "enfants" ont 20-18 et 16 ans, bref, plus des bébés ... quoique, des fois ...

Il a fallu d'abord que je me parle à moi-même, bien comprendre que je souffre d'une MALADIE et non pas d'un manque de volonté.
Aujourd'hui, plus aucune culpabilité ! Fini, basta, nada, out et je ne veux même pas qu'on me dise le contraire.
Je me sens capable car j'ai bien intégré cette notion. Je pense donc pouvoir bien faire passer le message :
"ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément"

Il est vrai que je redoute un peu pour le "petit" de 16 ans qui est en crise d'ado-type et je ne veux pas qu'il s'en serve !

Je vous tiendrai donc au courant...

Pour ce qui est de mon entourage, voir mon 1°post, je l'explique.
Aujourd'hui, j'en parle de + en +, surtout lorsque je croise des gens sur ma route qui en souffrent, de manière personnelle ou générale, cela dépend de ce que me dit ma petite voix !

Quelques personnes m'ont déjà répondu sur le sujet.
Si vous êtes ok, pouvez-vous copier-coller votre expérience ici ???

Maintenant, si le sujet vous touche, à vos clavier !

Je l'ai fait aussi (parler à mes enfants du traitement, parce que mon alcoolisme, ils le connaissaient malheureusement déjà).
Mes enfants ont 23, 25 et 26 ans.

D'ailleurs, j'ai appris que mon fils suivait de près dans les médias, l'évolution du Baclo, bien avant la RTU.
J'ai commencé le Baclo et je leur ai fait lire Le dernier verre (sans leur imposer).
Ils ont beaucoup aimé et se sont retrouvés en tant que co-dépendants.
Cette lecture les a beaucoup soulagés, comme elle m'a soulagée moi, bien que d'un point de vue différent.
Maintenant, quand ils partent, ils ne sont plus inquiets comme avant de savoir dans quel état ils vont me retrouver en rentrant et avancent eux-mêmes dans leur propre vie beaucoup plus sereinement.
SMS reçu de ma fille au bout de quelques semaines de Baclo :
"Dis-moi, on fait une belle équipe, nous deux ! Trop de grands pas dans nos vies !"
C'est éloquent !

Bref, tout bénef !

J'en parle aussi le plus possible autour de moi.
Seuls blocages :
- ma mère de 82 ans à qui je veux épargner cela parce que la connaissant, elle va tout de suite se reprocher de m'avoir "mal élevée"
- les personnes de ma commune puisque je réside dans la commune dans laquelle j'ai été instit et que je n'imagine pas encore mettre le nez dehors s'ils savaient cela.

BONJOUR LAMADELEINE ET CERISE,
ce sujet me parle beaucoup, et j'ai ressenti le besoin de leur en parler aux vacances de noel...
elles ont été formidable, mais la vraie question c'est, je crois, non pas qu"ils soient épatants mais de quel genre de paquet
nous defaisons nous ? ont ils besoin d'avoir cette angoisse pour nous alors que la vie va leur poser tant de questions, et leurs angoisses, pourront ils nous les
confier alors qu'ils s'inquietent déja pour nous ?