Bonjour Elfe,
Ces seuils atteints, ça donne envie !
Contente pour vous

Bonsoir,

Par deux fois, j'ai cru avoir atteint mon seuil :
- la première, à 75 mg
- la seconde, à 100 mg

A chaque fois, plus de grignotage, d'envies et ce, durant au moins cinq jours. Et à chaque fois, patatras, retour à la case "j'ai envie de grignoter toute la journée, mais surtout après 22.00" (et sans gagner 20.00 francs !)

Est-ce déjà arrivé à certains d'entre vous ?

Merci de vos éclairages !

Oui, j'ai deja vu ça, tant que tu es encore dans le parcours de montée, ce n'est pas une rechute, juste des incidents de parcours et comme tu n'es pas encore tres haut, ce n'est pas surprenant. En tout cas, tu as des apperçus de la guerison, ne doute pas, tu ne dois pas etre loin.

Merci de ta réponse, Sissi.

Je ne pensais pas à une "rechute" mais me questionnais sur la signification de ces deux "faux" seuils.

Bon dimanche !

Bonjour,

Comme toi, j'ai eu des périodes d'accalmie deux fois, à 120mg et à 150mg.
Ca donne en effet un aperçu de la guérison, mais c'est déstabilisant.
Chez moi ça a coïncidé avec l'augmentation des ES : à 120 et 150, gros ES, alors qu'à 130 et 160 plus rien.

Le syndrome pré-menstruel (+ nouveau traitement hormonal) peut il incider fortement ?
Aucune augmentation de ma part, et l'indifférence réapparaît aujourd'hui.

Merci de tes indications, Jam !

Aucune idée du pourquoi du comment
Mais j'aurais tendance à dire, ne te presse pas pour augmenter, parfois ça fiche tout par terre ...

Bonjour
Je lis ton message, et cela me rassure, j'ai cru atteindre mon seuil à 100mg, une tranquilité apréciable et une indifférence pendant 10 jours et crise jeudi soir, envie de manger incontrolable. Là je suis à 110mg j'ai du augmenté, parce que mon envie de manger est toujours là, j'espère que je vais bientôt guérir, courage on approche du but je crois, c'est si plaisant la stabilité !

Sylvie, en lisant les posts, je vois que tu sembles être une pro des répartitions...

Peux tu me donner ton avis sur les miennes (que j'ai modifié cette semaine)

11.00 : 20
13.30 : 30
16.00 : 30
18.30 : 20
20.30 : 20
=120 mg

Cravings la plupart du temps en fin d'après midi et soirée.
Je pensais mon seuil atteint à 105 mg, ce qui n'est pas le cas.
Quasiment plus de crises, de vomissements (minime, une fois tous les quinze jours et encore), plus de grand attrait pour la nourriture mais pas encore d'indifférence.

Merci pour t'es conseils ! Bonne soirée 🌹

Soleil, merci pour tes encouragements.

Je ne me fais aucune idée quant à mon seuil, accueille les crises si et quand il y en a sans penser que je chute.
J'ai acquis que cela fait partie du processus.
J'avance, confiante sans trop me poser de questions.
J'accueillerai le seuil avec une grande joie mais me réjouis déjà de ce parcours et de la bienveillance rencontrée ici.

Mon seul doute est une future opération du genou... J'espère ne pas devoir tout recommencer...

Y a des choses qui m'interpellent dans ton post.

"Quasiment plus de crises, de vomissements (minime, une fois tous les quinze jours et encore), plus de grand attrait pour la nourriture mais pas encore d'indifférence."

L'indifference c'est un mot qu'on entend souvent et à juste titre chez les alcool. Chez nous, c'est pas tout à fait pareil. On ne peut pas etre totalement indifferent à la nourriture, et c'est heureux. Mais je suppose que tu sais faire la distinction entre la malbouffe et la saine. Mais parfois la frontiere est floue selon les aliments. On peut decider qu'un aliment est bon ou pas, le banir alors qu'il est sain pourtant, (je pense à l'avocat, aux oleagineux....) ce qui induit chez les personnes "au regime" ou à tendance boulimiques anorexiques, un manque de produits gras, et donc une sensation de faim permanente.

Pour ta posologie, j'avais a peu pres la meme. Sylvie viendra te donner son avis. VOis aussi avec l'outil de repartition, si tes ES te permettraient de passer à 4 prises pour concentrer un peu plus sur la periode pré-crise.

Ta répartition est équilibrée, tu dis ne faire quasiment plus de crises, c'est bien
Pourquoi dis tu ne pas être indifférente ?

Sissi et Sylvie, "indifférence" dans le sens ne plus grignoter, "trop" penser à la nourriture, devoir me restreindre.
Le terme est peut être inexact ;-) mais pour moi, l’indifférence représente une relation saine à la nourriture et non plus un état de dépendance.

Moi j'appelle ça la bonne distance avec la bouffe
Proche et pleine d'intérêt quand elle est en phase avec nos besoins : recherche de plaisir, curiosité de gouter, faim
Distante et absente de nos pensées lorsque l'on a plus faim, que l'on est occupé à faire autre chose
Après le seuil et l'éradication des crises, il faut un peu de tems pour que cela s'installe naturellement, parce que évidemment, c'est tellement nouveau pour nous !

Salut Elfe

J'ai lu ton fil et j'ai vu que ton doc c'était Dr Rou...... Sur Paris. Moî aussi. Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas toi que j'ai croisé dans la salle d'attente.... Peut être que ca te dira kk chose 😜
Sinon je partage ta vision des choses, mais quel soulagement ça doit être de ne plus etre obsédée par la bouffe.....

bonjour elfe
j'ai lu ton post.
pour le syndrome prémenstruel ,je pense que le bacloféne agit, j'ai le syndrome des ovaires polyky et bien quand j'avais commencé l'année dernière ,j'avais des douleurs atroces dans les ovaires.
je recommence le bacloféne mais j'ai un traitement pour mes ovaires .
je dirais que chez certaines personnes cela agit sur le cycle menstruel ou sur les hormones.

Merci de vos réponses !

Une autre question :

Une fois le seuil atteint, certaines habitudes ont elles perduré quelques temps (chercher dans le frigo comment calmer une angoisse mais sans avoir envie de quoi que ce soit en particulier par exemple) ?

Bonjour Elfe,
Je viens de lire ton fil

J'ai commencé à ressentir ça avec le Baclo ; ouvrir le réfrigérateur et ne rien avoir envie,
sentiment de contentement et de vide ; car le le désespoir persiste.
Par contre n'étant pas encore guérie, je ne sais si ça indique le seuil

H.

Bonjour

Je n'ai pas de TCA, mais avoir ce genre d'attitude une fois guérie me semble logique
Quand on a fonctionné des années durant de cette façon, c'est dur de changer ..
Ce qui est bien est de n'avoir envie de rien

Bonsoir,

Besoin (et urgence, vu l'angoisse qui "monte") de partager avec vous ce soir.

J'ai perdu 7 kilos en un mois, alimentation très saine, pas de gluten, des efforts, un long chemin depuis le début de l'aventure baclofène à la mi octobre.

Et ce soir, énorme angoisse en constatant que j'avais "encore" perdu du poids (situation se répétant inlassablement) : la petite fille de 5 ans qui est en moi parle "tout ne peut pas être si simple, tu dois souffrir, tu ne peux pas réussir. Être mince, c'est pour les gens biens. Tu dois payer car tu n'es pas conforme à ce que tes parents attendent de toi. Être grosse est ton fardeau afin que tu n'oublies pas combien tu es rebutante"

J'ai 44 ans, du travail psy derrière moi, un énorme boulot fait du côté du développement personnel depuis un an et j'en suis là...

Je lisais dernièrement un fil où une personne boulimique expliquait combien se faire vomir était une façon de se maltraiter et de se punir. Il en est de même pour moi avec mon surpoids.

Je sais que ce dont je parle n'a rien à voir avec le baclo, mais si certaines ont vécu des situations similaires, je suis preneuse d'idées pour débloquer ce nœud.

Merci pour vos réponses.

Bonsoir Elfe!
Un truc me taraude.... combien peses tu actellement et pour quelle taille. Tu as perdu du poids et tu dis qu'etre grosse est ton fardeau. Ce poids perdu, tu le souhaitais?
Les pulsions, tu en as toujours?
Ton alimentation tres saine, tu dis que ce sont des efforts. Tu es toujours dans un régime , mais prete à rechuter?
7 kilos en 1 mois c'est enorme, tu me donne en MP ou ici, une de tes journées alimentaires stp? il y a forcement une erreur quelque part.
Manger sain n'est pas se sous alimenter. Si ton corps ne recoit pas les nutriments necessaires, il ne pourra pas fabriquer les hormones (serotonine, dopamine, hormones du bonheur responsable de la depression entre autre si l'on en manque) dont tu as besoin.

Sissi, quand je parle d'efforts, ce sont ceux pour le baclofène et les désagréments au quotidien que cela implique.
Aucun effort dans le fait de manger sain ou sans gluten.
Concernant les pulsions, je n'en ai plus depuis plusieurs semaines même si je continue, très ponctuellement (une ou deux fois par mois) à me "purger" dans une notion d'auto flagellation.

La perte de poids est effectivement "forcée" : j'ai une lourde opération du genou gauche (la troisième sur ce genou) fin avril et moins je pèserai, plus son succès sera garanti.

Quand au fait de souhaiter perdre du poids, bien sûr que je le veux !
Le baclofène est une des dernières solutions qui s'offrent à moi après un long parcours débuté adolescente.

Mais j'ai cette impression amère de trahir ma famille, mon passé, en m'allégeant....

Comment pourrais tu trahir ta famille en te soignant?
Ils veulent que tu sois heureuse, que tu sois en bonne santé, que ton opération se passe bien, non? alors je pense que tu dois voir le coté positif de tout ça. Parler avec eux pour crever l'abces si besoin. Tu seras surement surprise de voir ce que des non dits peuvent faire comme degats et de ce que la parole peut apporter. Et pas uniquement à un psy. Il faut parler à son entourage, à sa famille.
Enfin, c'est mon avis.

Elfe, surtout positive.
Tu as du poids à perdre et tu le perds, c'est merveilleux.
Si quelqu'un ne l'admet pas, ça le regarde, vis pour toi pas dans les regards des autres

Guérie 😀

Merci à toutes les deux pour vos réponses.

J'ai trouvé la mienne : les années d'analyse m'ont fait décortiquer mon passé et le comprendre. Je continuais pourtant à le trifouiller et à ressasser, à tenter de répondre à "pourquoi ?" alors que finalement c'est à "comment" que je dois me confronter.
Comment je gère aujourd'hui avec qui je suis ?

Assimiler mon passé aux cicatrices de mon corps est l'image qui me convient le mieux : beaucoup de souffrances sur l'instant, elles font partie de moi, renvoient à des moments précis, mais je ne les vois plus, ne les inspecte pas au quotidien.
Je m'applique donc aujourd'hui à vivre dans l'instant, sans nostalgie ou crainte du passé et sans frayeur du futur.

J'ai commencé à méditer, me recentrer dans l'univers, sortir du "trop", de la société de consommation et tout prend sens, même au niveau de l'alimentation (plus de crises, d'alcool, de café, de gluten), of course avec l'aide du baclo. car...

Une grande et excellente nouvelle : JE SUIS GUÉRIE !
Stabilité depuis trois semaines à 170 milligrammes. Presque six mois en suivant à la lettre les conseils de Sissi : une montée longue et toute en douceur (+ 5 mg tous les 7 jours puis + 10 mg tous les 7 jours à partir de 100 mg)
Aucun ES invalidants, seuls la longueur du traitement, le coucher avec les poules et les prises fractionnées à heure régulière furent difficiles.

Le forum est mon plus grand soutien. Même si je poste peu, la lecture des diverses expériences m'a toujours confortée et rassurée. Je n'ai par contre jamais douté du résultat,

Merci à tous.

Bonjour Elfe,
Quel plaisir de te lire. Quel plaisir de lire ce "comment" que tu expliques si bien.
Je suis vraiment heureuse pour toi. FELICITATIONS Madame

Super Elfe ! C'est une affaire qui roule maintenant

Contente pour toi !!!

Bonsoir Elfe

Tu reviens avec de bien bonnes nouvelles, bravo à toi, super parcours!!!

Manue

Bonjour Elfe,
Voici un bail que j'ai envie de te répondre
en particulier sur le post dans lequel tu dis que tu trahis ta famille.

Je ressens pour ma part, qu'en étant heureuse, je trahis ma lignée.

H.
Nous pouvons en discuter en MP ou téléphone

Félicitations Elfe!

Super en effet, bravo !

ça fait envie...ça fait rêver...ça fait du bien...de te savoir guérie !!!
Belle route à toi dans un monde sans crise )) et félicitations !

Merci à toutes pour vos réponses 😀

Je suis passée aujourd'hui du statut "d'obèse" à "en surpoids".

Je réalise également que le baclo est une béquille non une fin en soi et qu'une alimentation saine ainsi que la pratique régulière de sport m'ont permis de me (re)connecter à mon corps (je m'aime et je me respecte, je suis ce que je mange).
En dehors des crises, j'ai petit à petit, à partir de la mi octobre, éliminer alcool, café, gluten, aliments raffinés, fritures... (je suis d'une chiantise en soirées ou au resto 😏, tout le monde se fiche de moi)

Je suis partie gagnante, dės le départ, persuadée du résultat (merci, merci le forum et les témoignages de réussite), ayant "épuisé" toutes les autres solutions (régimes à répétition depuis mon enfance, thérapie cognitive comportementaliste, sophrologie, analyse, opération gastrique)

La méditation m'a également beaucoup aidée dans sa vision "globalisante" de l'être : je suis désormais UN et ne dissocie plus esprit / corps. Mon esprit luttait en permanence pour que mon corps m'obéisse alors qu'il me suffit d'être bienveillante envers moi, d'accepter qui je suis, mes failles, mes doutes, mes défauts, mon passé et de vivre pleinement le moment actuel : être présente, à moi au quotidien sans questionner le passé (qui ne peut être changé) ou angoissée pour l'avenir (je ne SAIS pas qui je serai demain)

Les regards changent avec ces 11 kilos en moins, j'en étais dépitée la semaine dernière (je suis la MÊME qu'avant) et, après une discussion avec un ami, accepte cette superficialité de l'apparence sans rentrer dans ce jeu.
Abusée plusieurs fois à la sortie de l'enfance et adolescente, mes kilos m'ont longtemps servi de carapace, une enveloppe moelleuse de protection. Ma philosophie quand au futur me permet de ne plus avoir peur aujourd'hui.

Je vous embrasse, cyberfriends et vous souhaite de belles choses dans ce parcours engagé.
🌹

Je t'adore!!! pense à écrire un manuscrit tant que tout est frais dans ta mémoire.... pour plus tard.... il va nous falloir des temoins

Super Elfe, quelle belle victoire....

Je suis en train de faire la même chose que toi en termes d'alimentation.

C'est super de lire des témoignages comme le tiens Un grand bravo à toi pour ton parcours ! Ca donne espoir.

Merci pour ton témoignage Elfe. Pour ma part je pense qu'il est important pour nous les boulimiques de "globaliser" la prise en charge.

Elfe, étant handicapée par les ES, pas pu se parler
on se retrouve très bientôt ?

H.

Des nouvelles !

Bonsoir à toutes (tous ?)

Mon opération s'est bien passée.
Je m'inquiétais un tantinet des possibles ES des non prises durant l'anesthésie et finalement n'en ai ressenti aucun : opérée à 15.00, j'ai pu faire mes deux premières prises, ai "sauté" les deux suivantes, puis ai pu prendre la dernière (donc -60 mg sur 24 heures).

Je continue à surfer sur mes 170 mg depuis deux mois et demi, ai perdu 15 kg (en "forçant" au départ suite à la demande de mon chirurgien pour cause de rééducation du genou) et ai vraiment trouvé mon rythme au niveau des repas.
Il va me falloir manger plus : je viens d'arriver au centre de rééducation et vais donc dépenser plus d'énergie que ces derniers mois (mon genoux fonctionnant mal, je bougeais peu) et vois la nutritionniste demain.

Je redis à nouveau que mon seuil s'est installé sur quinze jours et que, alors que je sentais les prémices depuis quelques temps (trois semaines), j'ai préféré ne pas augmenter pour ne pas le rater.

Par ailleurs, depuis le début de mon parcours, j'ai "éradiqué" le gluten de mon alimentation (je suis fibromyalgique) et en ressens les bénéfices au quotidien : moins de fatigue, plus cette sensation d'être une "énorme tendinite", plus d'allergie, aucune maladie cet hiver et une baisse significative de l'apport de glucides "blancs et raffinés".

Le forum a été et reste une base de données non négligeable. Encore merci pour toutes ces précieuses informations.
Une belle soirée.

Super, de lire ça !
Bonne continuation...

Ca fait plaisir en effet ...

Merci pour tes precisions, Elfe!
Bonne continuation!

bravo !!!!

Elfe,
Bonjour
Je fais le même parcours
moi,qui ne jurais que par beurre, pain, fromage
Je ne prends plus de produits laitiers, pour fibromyalgie, depuis une strate de douleur a disparue .
Le gluten, tu pense donc aussi ?

On s'appelle ?

H.

Je viens de t'envoyer un MP avec mon numéro de tel.
Bises

D'excellentes nouvelles à partager avec vous 😊

A mon arrivée en centre de rééducation, j'ai demandé à rencontrer la diététicienne.
Consultation d'une heure où je l'"éveille" à certaines choses dont le recours au baclofène pour les personnes TCA.
Ce fut également pour moi ma première utilisation d'un impédancemètre.

Deuxième rendez vous aujourd'hui après dix jours et je pleure de joie...
J'ai perdu 2 kg (je suis à 1600 calories par jour), 4 points de masse grasse, 1 de graisse viscérale et gagné 2 points de masse maigre.
Et - 17 kilos depuis le début du traitement.

Mais surtout, je suis dans toutes les "normes", moi qui ai été mise au régime à 4 ans, ai commencé à manger en cachette à 8, à me faire vomir à 13, ai fait 120 kilos, ai tout essayé jusqu'au baclo...

Je pleure à chaudes larmes de toutes ces luttes, ces souffrances, ces désespoirs...

Aujourd'hui, mon seul objectif est de me faire du bien, de prendre soin de moi.

Il va falloir que j'entame la "descente". Je ne suis pas prête, tant que je suis en rééducation et que mon genou n'a pas retrouvé toutes ses capacités, à l'entreprendre.

Ma gratitude la plus sincère au forum.

C'est chouette de lire cela
Contente pour toi. Savoure cette nouvelle vie tu as bien raison !

Ca fait du bien de savoir que cette fois, y a plus de raison que ça s'arette. Qu'on ne rechutera pas. Il suffit juste de surveiller son ressenti face à la descente baclo.

Me revoilà quasiment un an après jour pour jour...

Les 170 sont devenus des 200 et je n'ai pas entamé la descente.
Mon année fut intense : j'ai monté ma boîte et le stress a de réels effets négatifs sur mon mental et mon physique (angoisse du travail à fournir et "nécessité" d'énergie pour tenir -> je mange)

Les cravings reviennent tous les soirs à partir de 17 / 18 heures et la seule solution que je connaisse pour éviter une prise de poids spectaculaire est de me faire vomir ...

C'est extrêmement difficile psychologiquement, comme une sensation que je ne m'en sortirai jamais.
J'ai besoin d'aide pour un éventuel réajustement.

Heures de prise :
10:00, 40
12:30, 40
14:30, 40
17:00, 40
19:30, 40

Je n'ai pas d'ES et mon activité ralentit fortement en juillet et en août.
Merci pour vos suggestions et votre aide !

Bonjour Elfe
Désolée pour ce retour de crises
Je te donne mon avis, pas de conseils, parfois le forum a ses limites...
On ne voit qu'une tranche de la vie des personnes

Tout d'abord, bravo pour ta création d'entreprise
Tu as gagné ton indépendance.
La première année est souvent très stressante, c'est vraiment un changement de posture important
Exit le stress du patron, mais tu es devenue ton propre chef, fais gaffe à te traiter avec humanité !
Pour moi, cette incertitude peut vraiment faire remonter des angoisses calmées par les crises...
Contente que la veille de l'été t'apporte un peu de calme pour faire ton bilan et aborder ta deuxième année de façon plus sereine

Tu fais des crises le soir : 17/18 h, comme par hasard, fin de journée, détente... et trop plein (trop vide ?!) à remplir avec la bouffe
Tente d'organiser tes prises en fonction de cette heure : 19h30, c'est trop tard, 10 h c'est peut être trop tôt
Mais tu n'as aucun ES, donc fait ce transfert doucement, sans précipitation

Tu es montée de 170 à 200 : comment et pourquoi ? Tu avais l'impression qu'il te manquait une dose ? Tu y as vu une différence ?
Tu pourrais baisser, à présent, tout en ré-équilibrant tes prises autour de ton heur de craving ?

Viens nous dire et surtout, ne te décourage pas. Ca a marché une fois, ça marchera à nouveau avec des ajustements,
et peut être même juste en gérant mieux ton stress, qui n'a jamais fait bon ménage, à mon avis, avec nos pathologies...

A le lire bientôt

Claude

Claude,
Merci pour ta réponse !

Je ne sais plus pour le passage de 170 à 200, ça remonte à un bail !

17 / 18.00, fin de la journée avec peut être ce sentiment de n'avoir pas assez accompli, ou, lorsque que je suis en formation (j'officie en tant que consultante), le début de ma deuxième journée (administratif, préparation de la suivante, etc.) et ce besoin de "recharger les batteries" car j'aimerais juste me reposer.
Je réalise en t'écrivant que c'est vraiment de la nourriture compensatoire pour m'aider à continuer alors que je suis fatiguée et que j'aimerais pouvoir décompresser.

La prise de baclo commence à me peser également : j'ai remarqué que les alarmes m'insupportent depuis quelque temps...

Le sentiment que j'ai en te lisant, c'est que tu est vraiment très exigeante avec toi même, pire qu'un patron !
Jamais on a fini de travailler si on ne décide pas de s'arrêter... il y a toujours à faire, mieux et mieux encore, et plus et plus...
L'épuisement fini par arriver (même quand on a bcp d'énergie), et il attire les crise par croyance de c'est un apport d'énergie
Hors, c'est juste une compensation, pas de la nourriture...

Regarde toi fonctionner dans ce cercle épuisement/compensation, et vois ce que tu peux y faire...
J'aimerai bien attendre le passage de Sylvie pour te conseiller sur une répartition différente,
mais à mon avis, tu peux jouer sur les deux tableaux : reconnaître que tu accompli assez de travail pour ta journée,
et "apprendre" à te reposer, et jouer sur une répartition différente, qui ne t'attire pas d'ES et qui cible mieux le moment critique

L'été te fera du bien !

Bonjour

Claude a raison, essaie d'être plus indulgente avec toi ...

Pour les prises, tente peut être

10:00, 40
12:30, 50
15:00, 50
17:00, 50

la dernière est trop tardive et puis une de moins, c'est ça de gagné sur les alarmes

Ou
11:00, 50
13:30, 50
16:00, 50
18:00, 30

Sans aucun doute pour les exigences que j'ai envers moi-même... J'y ai déjà beaucoup travaillé et réussis à réguler "au mieux" (mais parfois je n'ai pas le choix - ce mois de juin est très chargé)
Oui pour l'épuisement et la compensation.
La boulimie a d'ailleurs été longtemps une façon de me punir / purger de n'être pas assez bien alors que je me fixais des objectifs inatteignables et je ne pouvais qu'être déçue.

Je vais donc tenter une nouvelle répartition : je bouge de 10 mg par semaine ou un rythme plus rapide est envisageable ?

Thanx !

Comme tu n'a pas d'ES, fais plutôt lentement pour ne pas les attirer
Mais si tu vois que c'est stable de ce côté là, tu peux décider d'aller un peu plus vite,
passer de 5 à 3 jours

Bonjour Elfe
Félicitations pour t'être lancée

Le risque en effet, c'est de ne plus avoir vraiment d'horaires, le week-end, je suis sûre que tu travailles
Essaie de t'imposer un planning comme si tu travaillais en entreprise, pause-déj y compris, et pause le matin et l'après-midi, et poser le crayon à 17h

Bonne chance pour ton entreprise

Manue

Merci Manue

Claude, Sylvie, grand merci pour votre aide.

Pression retombée depuis hier, je serai donc moins souvent en intervention et ai donc débuté cette nouvelle répartition il y a 24 heures.
Par contre, impossible d'être soft, passer de 4 à 5 prises ne pouvait se faire qu'en chamboulant tout !
Sylvie, j'ai fait le choix de la dernière : début à 11 heures et fin à 18 heures.

Elfie , si les alarmes t'insupporte téléchargé l'application medirapel , une icône s'affichera sur ton tel sans faire de bruit .sa marche pour moi.