Bonjour,<br />Voila cela fait quelques mois que je viens m'informer régulièrement sur le site et j'ai fini par me décider à m'y inscrire pour avoir votre avis. <br />J'ai rencontrer un homme merveilleux, charmant, attentionné et agréable à vivre, il y a maintenant 2 ans. Tout est allé très vite, nous sommes partis en vacances ensemble puis à notre retour nous avons décidé de nous installer ensemble. Tout se passait très bien. Je me suis rendue compte au bout de quelques mois d'une attirance pour l'alcool. Nous en avons parlé d'abord difficilement puis plus librement car il avait la ferme volonté de se sortir de cette dépendance. Les mois suivant se sont passés avec des hauts et des bas. L'alcool était selon les périodes présents quotidiennement toujours le soir jamais en journée avec son lot de désagréments. Le reste du temps il est resté quelqu'un d'attentionné, tendre et passionné. Et puis un jour, pour lui, pour moi, pour nous il a décidé de dire stoppe. D'arrêter l'alcool. Cet arrêt a duré 1 mois. J'étais heureuse de cette décision, de cette nouvelle vie, nous en discutions souvent ; sans que je me rende réellement compte de la difficulté puis lui de dire non chaque jour. Et puis, la chute est arrivée avec une consommation plus importante régulière et toujours uniquement en fin d'après-midi et soirée. Cette période a été difficile à vivre et tendue. J'ai eu l'impression de vivre quelques fois avec 2 personnes différentes. Celle de la journée tendre, attentive, agréable et celle du soir fermée, cherchant les histoires et le conflit. C'est alors que nous sommes tombés sur un article parlant du baclofène. L'évidence s'est imposée : trouver un médecin prescrpteur et commencer le traitement ; ce qu'il a fait, plein d'envie, plein d'espoir. Je l'ai soutenu, écouté. J'ai été présente lors de l'augmentation des doses, les soirées n'ont pas été toujours faciles loin de là , mais j'avais compris que c'était une étape pour aller vers une vie meilleur pour lui, pour nous. Pendant son traitement au baclofène, il a continué à consommer de l'alcool ; puis avec l'augmentation des doses, la consommation d'alcool a commencé à diminuer. C'était encourageant. Il était à 120mg. <br />Et puis, un soir l'enfer. Un soirée de printemps qui a commencé comme tant d'autres, un apéro sur entre nous sur la terrasse. Est ce que la consommation a été trop rapide, trop importante, est ce du fait de la prise du traitement ? Je ne sais pas. Mais j'en senti que ca dérapais, il cherchais les histoires, le ton est monté jusqu'à ce que je me prenne un coup de tête et qu'il devienne très énervé, incohérent. Tout est allé tellement vite. J'ai très peur, il y a eu des dégradations à la maison et le black-out sur une bonne partie de la soirée. Il a quitté la maison un temps en me jurant que ca n'arriverai plus, qu'il avait du consommé trop rapidement qu'il m'aimait plus que tout et que ca ne se reproduirait plus. Il a augmenté son traitement. Nous avons beaucoup discuté et avons repris la vie commune. Aussi dur que ca peut être pour une personne malade, je le sais, j'ai dit ok, mais plus une seule consommation d'alcool. Il a en même temps augmenté les doses de baclofene pour arriver à 180 mg. Et puis quelques semaines plus tard, le ton monte a nouveau alors qu'il avait consommé de l'alcool. Et là à nouveau violence physique. Je lui est demandé de quitter la maison, il ne voulait pas. Il est parti, j'ai eu des menaces de mort pendant des jours, la justice s'en est mélée, malgré tout mon amour ca devenait impossible, il fallait que je me protège. Aujourd'hui, il me dit qu'il m'aime plus que tout au monde. Il me dit que c'est le baclofene qui lui a fait perdre la tête. <br />Dans tout ce que j'ai pu lire sur le traitement au baclofene, je n'ai jamais rien lu sur des troubles du comportement. J'aimerai avoir vos avis, vos témoignages. Est ce que ca fait parti des risques, des effets secondaires ? Est ce que le baclofene peut êre responsable de tels actes ??<br />Merci de votre aide et de vos réponses.