Merci
les Baclocopines, pour vos encouragements !
Oui une chose après l'autre
et oui c'est le Printemps !
Du soleil dans le ciel,
du soleil dans ma tête !
Je voulais aborder aujourd'hui, la période où nous découvrons l'Indifférence.
Où j'ai souvent lu sur le Forum, à l'approche de cette dernière,
mais que vais-je faire de tout ce temps que je passais à boire?
Comment le combler ?
Par quoi vais-je remplacer ce verre d'alcool que je me servais systématiquement ?
Je ne parlerais que de mon expérience, vous le comprendrez bien.
Et je ne suis nullement un exemple.
Je veux juste partager avec vous ce vécu.
J'ai eu une chance incroyable,
et j'en suis terriblement consciente
c'est que j'ai toujours travaillé.
Même au plus profond de mon enfer alcoolisé,
je n'ai jamais cessé de me lever pour aller prendre mon poste.
La tête à l'envers, le coeur au bord des lèvres
mais j'y allais.
De ce métier-passion, une vocation disons le
je ne l'ai jamais lâché.
Alors une fois, l'Indifférence atteinte,
j'ai compris les mots " Délivrance " " Apaisement ".
Silence dans ma tête, plus de Pensées-Alcool parasitantes.
Juste le plaisir de pouvoir me concentrer sur les tâches à réaliser
le double plaisir de le faire correctement.
Vous savez, comme moi, que le travail occupe une bonne partie de la journée.
Donc je n'ai eu aucun mal à combler mon temps.
Par contre en rentrant, la première chose que je fais
est de me servir ma sempiternelle ricoré.
Besoin de me poser, de souffler, de " pauser "
et je ne le fais jamais sans elle.
La tasse de " café" a remplacé le verre d'alcool.
Et le week-end c'est encore plus flagrant.
Ricoré en guise de petit déjeuner,
ricoré tout au long de la matinée
ricorée en guise d'apéro.
Je suis même capable de repousser un repas pour ne pas lâcher ma tasse.
Comme avant...
Je mange et plus envie de ricoré, comme pour l'alcool.
Je poursuis mes occupations dans l'après-midi
et le cycle se répète le soir.
Une p'tite ricoré pour me détendre.
Bon, vu l'heure certaines fois, je suis raisonnable, hein !
J'attaque le Déca.
Pendant longtemps, je n'ai osé parler de ce comportement à mon Baclodoc
de peur qu'il ne m'envoie direct faire une TTC.
Puis un jour, la possibilité de lui en parler
au détour d'un conversation qui parlait d'addictions et de TOC.
Et à mon grand soulagement, mon comportement ne l'a pas choqué.
Allez hop, Fripounette pas si dinguette que cela !
Si je dois passer quelques jours, hors de chez moi,
j'emmène une petite boite de ricoré, sans aucun complexe.
Et la place de l'Alcool dans ma manière d'appréhender l'Indifférence ?
Depuis ma rechute il y a plus d'un an,
j'ai misé sur une seule ligne de conduite, un seul crédo:
je ne bois jamais d'Alcool quand je suis seule.
( Sauf cas exceptionnel, quand mes émotions ont été violemment bouleversées
mais j'y reviendrais plus tard.)
Je connais l'Alcool-plaisir, un bon verre de vin avec un bon repas
un petit apéro avant de manger
si et seulement si une occasion festive se présente.
Mais je me limite à cela.
Et le reste ne manque absolument pas.
(Je pense à l'Ivresse, en écrivant cela.)
Voilà encore un peu de moi,
en ce samedi....
GROS BISOUS A TOUS.