Yo les
Gens!
Bisous les
Genses!
Tu m'as bien fait marrer
Lyrica, mais bon, je me sens comme tous ici: juste un type qui se bat pour sa survie.
Et qui recommence à aspire à autre chose si il arrive à assurer déjà ça...
Sensation qui l'avait quitté depuis des lustres...
La différence c'est que j'ai un passé un peu plus hard et un coté animal qui font que ça parait plus impressionnant.
Plus violent certes, plus dangereux, mais c'est ma façon de fonctionner.
(Et encore, je vous dit pas tout...)
Bisous
Lyrica!
(Et fait gaffe à ton anglais, des fautes aussi grossières...
Winston Churchill doit se retourner dans sa tombe!)
Vi
Manue ça sent bon...
Un an que je n'avais pas ressentis ça sauf que ce coup ci le dékapote est là!
(Voir la suite...)
Bisous
Manue!
Elijo, j'ai eu des news d'Aline et de son mari mardi, à l'occasion d'une formation fromagère.
Ils ne traient jamais à deux, normalement il y en a un à la traite et l'autre en fromagerie à l'étage.
Sauf que ce jour là, suite à de multiples coupures de courant, ils ont traie plus tôt et à deux.
Tout a été enseveli sauf la fosse de traite...
Qui leur a ménagé quelques mètres cubes d'air en attendant les secours.
Il reste 6 brebis vivantes, les chiens s'en sont sortis et il a fallu euthanasier les 2 vaches survivantes...
A 55 ans, ils ne savent pas encore ce qu'ils vont faire car leur zone n'est pas en catastrophe naturelle et les avalanches ne sont pas couvertes.
Merci pour le don!
Bisous
Elijo!
Bon...
Je sors de quelques jours qui me laissent... Rêveur?
Comme un nouveau sens à tout ce merdier.
Toujours pas bu.
Sauf un hydromel chaud hier en fin de marché ou je me suis pelé le cul toute la matinée pour presque rien.
Il m'a filé envie d'enchainer ce con...
Seresta en baisse à 100mg au lieu des 200 de départ.
Toujours à 300 de Baclo et 1,25Gr de kapotes.
Des pensées parasites cependant...
Dés que je passe devant un dealer, ou un panneau qui indique un dealer.
Pensées vers les joints en journées aussi.
Pourtant toujours pas touché à mes deux boutanches d'alcool pour fruit dans mon congélo.
Je bois le jus de tomate sans.
Je reprend la bouffe même si le sommeil est pas top encore.
Stand-by pour l'instant, il me faut encore 1 semaine pour finir de me détoxifier et, le cas échéant, je risque de remonter le Baclo un peu si ces sales pensées persistent.
Baisse du Dékapote à 1Gr envisagée aussi, bien que la période soit propice à un emballement du cerveau...
D'ailleurs c'est une mauvaise idée, on va se garder les 1,25Gr de Divalproate au kazou.
Le
gros problème du Z alcool sont les somnolences...
Ma conso me faisait un effet coke, me permettait de contrer les somnolences.
Qui revenaient encore plus fortes une fois l'effet atténué certes...
Du coup je finissais invariablement en black-out...
Alors je carbure au café!!!
Bref...
En fait, si je suis passé aujourd'hui, c'est pour coller une tirade qui me tient à coeur et que j'essaye tant bien que mal de mûrir depuis quelques jours...
Il y a un an,
Dimanche 9 févriers 2014.
Je travaillais seul ce jour là.
Le soleil tapait et il faisait une chaleur assommante pour un mec comme moi, en févriers.
J'avais assuré les soins, la traite, les fromages le matin.
A 14h, j'avais un truc tout bête à faire: balayer la salle de traite, en commençant par les quais.
Pousser un balais à la con d'un point A à un point B.
J'ai mis deux putains de coups de balais...
Mon cerveau s'est mis à bouillonner, sans que j'arrive à formuler le sens de ce réveil.
J'avais une collection de bières chez moi, j'en buvais une le soir, enfin une partie d'une car le fond finissait à l'évier.
Parfois j'oubliais de la boire...
Je n'avais plus touché à rien d'autre depuis septembre sauf une trace de coke au nouvel an.
Après 18 ans de molécules quotidiennes...
L'affranchissement m'a explosé à la gueule sans prévenir: la deuxième vie, c'est ici et maintenant!
J'ai mis mon hymne à fond, j'ai continué à essayer de manier ce putain de balais et c'était impossible: j'étais en train de refaire toute la salle de traite, son rangement, jusqu'aux armoires à pharmacie avec un système de classement des ordonnances!!!
Mon cerveau ne bouillonnait plus, il était parti en spirale dans des cieux qui regardent la terre de très loin et trouve ses habitants pitoyables.
J'ai arraché mon tee shirt, je me suis mis en plein soleil et j'ai fumé non stop pendant 30mn.
J'ai chanté, hurlé et quand j'ai failli me mettre à danser, j'ai senti que je devenais fous et que je ne pouvais rien faire de cérébral pour l'enrailler!
Impossible, intenable, parfaitement invivable.
Je suis rentré chez moi en urgence.
Bien qu'on m'ait conseillé de le faire pour ne pas être tenté, je n'ai jamais jeté mes boites de benzos.
Elles étaient empilées avec mon Baclo.
Pour que je les vois tous les matin et constate que je n'en avais rien à foutre.
J'ai pris 2 seresta 50, 3 de plus 45mn après.
Je suis retourné à l'exploit, du mieux mais pas suffisant.
J'étais mort de trouille.
Je ne voulais pas finir aux urgences HP avec mon Baclo et pourtant j'y allais tout droit.
5 mois que je n'avais pas touché aux benzos et 250mg de seresta n'arrivaient même pas à me calmer...
J'avais un amis qui sortait d'HP, il avait du lysanxia, molécule inconnue de mon organisme.
Avant de partir chez lui, j'ai appelé
Sylvie, j'ai tenté de lui expliquer ce qu'il m'arrivait, mon plan d'action, et je lui ai demandé de me téléphoner toutes les heures le lendemain matin.
Si pas de réponses, joindre les urgence HP et me sortir de là.
(Bisous Sylvie!)
Arrivé chez lui, ça allait pas mieux, quasiment impossible de conduire, je tréssotais, je faisais n'importe quoi...
3 lysanxia, allongé par terre sur le carrelage et ça s'est calmé.
J'ai répondu au premier coup de tél du lendemain (
Sylvie à la minute prêt!).
Secoué grave mais à coups de benzos c'est passé.
Ensuite?
Tout s'est mis à dérailler dans ma putain de vie...
Absolument tout...
Ca touche au tréfonds de mon âme l'ensemble de ce que j'ai vécu et surtout, fait vivre aux autres.
C'est lorsque
Muscade m'a fait prendre conscience du mal que je lui avait fait sans même m'en rendre compte (Processus de déconstruction totale cher aux grandes entreprises qui veulent pousser un salarié à la démission...), que j'ai pris conscience que ça me rappelait un ES et un fil que j'avais lu ici.
Quelque jours après, une victime, au récit de ce putain de Dimanche 09/02/14, m'a expliqué que j'avais fait une psychose maniaque.
Et que toute psychose était suivie d'un long virage maniaque.
Qui n'avait pas été diagnostiquée chez moi et donc, pas été traitée.
Dire que j'étais fier de moi d'être arrivé à gérer ça sans finir en HP...
Dire que je n'avais aucun suivi médical et que je n'ai pas eu le réflexe d'aller consulter un chiatre...
Je me sentais au dessus de tout.
Et pourtant j'étais en pleine rechute.
J'ai commencé le dékapote en Juillet, gestion du Baclo et de la conso impossible sans selon mon prescripteur.
Ca tombe bien, c'est le traitement que j'avais choisi!
Mais toujours sans voir de chiatre...
4 semaines après, avant qu'il fasse effet, j'ai eu une poussée maniaque et une somnolence soudaine (Pas encore d'effet, mais les ES à fond!) qui a faillit me tuer contre un chataigner avec en plus un petit -p qui s'était affiché au petit boitier où il faut souffler...
Quand le dékapote a fait effet, 10 jours plus tard, je suis tombé dans un état dépressif monumental, les premières réelles idées noires de ma vie (Automutilation, cannibalisme...).
L'instinct de survie, ou autre chose comme une forme de déculpabilisation, m'a poussé à réagir en refusant un AD en soutient.
J'ai pris contact avec le meilleur comportementaliste de Toulouse pour une TCC.
Je me souviendrais toute ma vie de ce RDV qui se conclue par le fait qu'il ne peut rien faire pour moi sans une hospitalisation en psychiatrie pour être diagnostiqué.
10 jours d'hospitalisation aux débuts... laborieux!
Pour en sortir avec la conclusion que c'est moi qui donne des cours de psychiatrie addicto aux autres.
Que je n'ai besoin de personne pour m'en sortir.
Que je suis guéris au Baclo et que j'ai donc la capacité d'éteindre le bouton d'une "passion" qui peut devenir une addiction.
(Dixit mon chiatre:
"Tu chopes une bombe que tu as envie de tirer toute la journée, même en pleine rue.
Tu la jettes, tu lui expliques même pas, tu t'en fous!")
Mais que le problème du Baclo, dans un cas comme le miens, c'est de gommer 18 ans de pratique en seulement 4 mois de traitement!
"Laisser glisser" les contrariétés à l'aide du dékapote.
"Mettre mes barrière"
"Poser mes limites"
"Lâcher prise"
(Bisous Catherine!)
1 an après, il me semble arriver à gérer cet ES de l'indifférence.
Depuis très peu de temps et peut être juste temporairement.
Alors les Gens, n'oubliez pas le suivi psy...
Même si vous ne pensez pas en avoir besoin.
Je ne relis pas...
Merci à
Ceux qui auront pris la peine de s'imprégner un tant soit peu, de cet écrit qu'il me tenait à coeur de poster ici...
Bisous les
Gens!
Loïs
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