Bon je me suis un peu emmêler les pinceaux tout seul.
Je vais essayer de reprendre tout ça.
Je parlais tout d'abord d'une attitude de l'esprit dans la vie de tout les jours, puis j'ai parlé de méditation, j'ai mis la charrue avant les boeufs.
En méditation on adopte une attitude un peu spéciale qui est permise par une posture précise et rigoureuse. Le support c'est l'attitude du corps, et c'est pour ça que ça ne se fait pas à la légère et que le mieux c'est de se la faire enseigner.
Avec cela on apprend une attitude de l'esprit qui est de laisser passer les pensées, ne pas les entretenir, mais ne pas les rejeter non plus, c'est assez subtil (aucun mantra dans cette forme de méditation). En tout cas revenir constamment à la posture et la respiration.
Cela se fait dans un temps défini, et bien sur, quand on sort de méditation on revient à la vie courante, avec tout ce qui va avec, et notamment les pensées, les idées, que l'on suit ou pas en fonction des choix. C'est là ou je disais que l'on devient dingo si on essaye de garder l'attitude de l'esprit de la méditation alors que l'on est dans la vie courante.
Mais, il n'en reste pas moins, que cet "exercice" répété régulièrement influe sur notre vie et façon de penser de tout les jours. Il permet de prendre un certain recul, automatique sans forcer, sur les milliers de pensées qui passent au cours d'une journées. C'est ce à quoi je pensais en prenant l'exemple des pensées négatives qui peuvent nous aspirer dans un état "dépressif", et en disant qu'il ne fallait pas, dans la mesure du possible, les entretenir.
Là ou le bas blesse, c'est que le dépressif ou l'hypomaniaque, pour citer ces deux extrêmes, avec la tête dans le guidon (je fais du vélo en ce moment) aura beaucoup de mal à avoir du recul. Surtout l'hypomaniaque qui n'a pas de raison de se remettre en question, puisqu'il se fait plaisir. Et bien sur, on ne prend pas du recul, comme ça, du jour au lendemain, parce qu'un con sur un forum vous dit que c'est comme ça qu'il faut faire. Ça se travaille, ou plutôt ça se cultive, tranquillement, patiemment, jours après jours.
Enfin, j'ai parlé de l'activité physico-manuel, des taches plus ou moins répétitives, qui demande une dextérité du corps, donc une certaine concentration sur celui-ci, et qui peuvent être un support pour observer son mental.
Par exemple quand je joue du piano, je remarque vite si mon esprit est parti ailleurs, ça se ressent immédiatement dans l'interprétation. Je suis bien obligé de laisser passer mes pérégrinations pour revenir à ce que je fais, pareil si je plante des choux.
Ce genre d'activité, tout en étant beaucoup moins efficace qu'une posture corporelle sans bouger, permet cependant de calmer l'esprit et de "discipliner" le mental.
Maintenant pour répondre à vos remarques.
Joséphine: "dingo ou spéciale" dans ton cas spéciale, tu assures ce que tu as à faire il me semble, tu sais rester dans le concret, et tu ne juge pas tout à partir d'une certaine vibration

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Joëlle: La lecture, la voiture, tu parle de moments de détente, j'aime bien ceux-là aussi.
Lee: Pour la méditation, un changement d'angle, tout à fait. Déjà quand on arrête de bouger le corps, on voit les choses sous un autre angle.
Manue: Pour les bouquins, moi en ce moment je cherche des truc qui "m'enrichisse", et pour me divertir je regarde des séries (mais je commence à caler, j'ai fait le tour des trucs drôles je crois ) Essai l'historique par ex, moi le fait de savoir que ça a réellement exister et de te donner des clefs pour comprendre le présent, je trouve ça bien.
Bon j'espère que ça fait pas trop donneur de leçon. En tout cas ça me donne l'occasion de clarifier un peu mon point de vue.