Salut les gens..!
Me revoilà, je vais faire le point sur mes derniers jours, attention, pavé en vue...
J’en étais arrivée à :
Six prises : 10h = 70 / 11h30 = 60 / 13h30 = 60 / 15h = 80 / 16h30 = 80 / 18h = 20 soit 370 mg / jour.
Au fur et à mesure de mes augmentations de baclo, j’ai de temps en temps réadapté les prises, horaires et espacements entre les prises.
J’en suis arrivée à espacer d’une heure et demie, de façon à toujours être au plus haut du pic sérique, que ce fichu baclo imprègne autant que possible ma caboche.
Un temps, j’ai cru y être, ça a même tenu trois semaines, et puis non, en deux/trois jours, j’étais remontée à plusieurs verres de vin.
Suivant les conseils, j’ai décalé certains cachets de 11h30 et 13h30 vers les prises de l’après-midi, histoire de renforcer avant le craving du soir.
Ca a été pire, non seulement j’ai continué mes conso du soir, mais en plus, j’ai eu des pensées qui se sont réveillées en début d’aprèm’. Donc bon, rien de bon...
Alors, quoi faire ? Continuer d’augmenter encore et encore, avec des ES de plus en plus perturbants ?
Je ne les ai jamais vraiment écoutés, mais purée, qu’est-ce que j’ai douillé...
J’en ai eu marre. J’ai changé de façon de faire, assez radicalement, du moins, de mon point de vue.
Je suis repassée à quatre prises par jour, et à 310mg..
Ce qui me laisse 90mg de rab’ que je pourrai re-répartir au cas où...
10h = 70 / 11h30 = 60 /14h = 90 / 16h = 90
Je n’ai pas touché aux prises du matin qui me conviennent fort bien.
L’aprèm’, je ne fais plus que 2 prises, espacées de deux heures.
Jour 1 : (Mardi 3 février)
Les effets sont les suivants :
1/ Grosse trouille... De baisser autant d’un coup, de tout fiche en l’air mes acquis.
2/ Un mal de tête, je vais devenir actionnaire chez Dafalgan.
3/ A partir de 16h, je surveille l’heure, histoire de voir quand va venir mon craving, pour pouvoir le cibler les jours d’après.
4/ Je suis déstabilisée, le craving ne vient pas...

Probablement l'inertie du baclo, et les 370mg de la veille.
5/ Un grignotage de stress vers 17h (4 Wasa, St Morêt allégé, blanc de poulet, grignotage à la Audrey qui surveille sa ligne...) J’ai repris trente kilos en deux ans et demi depuis que j ‘ai arrêté de fumer, dont dix depuis juillet, début du baclo...
6/ 20h, je sers un verre de vin à mon homme, je me sers un verre de smoothie fraise/cerise, le genre de truc que je ne bois absolument jamais... Ca me coupe l’appétit, je ne mange pas.
7/ 21h, je commence à m’endormir sur le canapé, ni en train de cuver, ni assommée par le baclo, juste je suis fatiguée.
8/ 21h10, suis au lit, ¼ de lexomil sous la langue.
9/ Pointe au cœur, re-grosse trouille, et si je faisais une attaque avec cette grosse baisse de baclo ??
Jour 2 : (Mercredi 4 février)
1/ Ah ben non, je ne suis pas morte cette nuit... J’ai même bien dormi, pas de sudation nocturne, juste un peu mal au crâne.
2/ Nervosité et agitation entre 16h et 19h.
3/ Impression d’avoir envie, mais j’ai résisté.
4/ Couchée à 23h30 avec ¼ lexo.
5/ Pas trop de psychotage, parano et scénarios catastrophe me fichent un peu la paix.
Jour 3 : (Jeudi 5 février 2015)
1/ Nervosité et agitation
2/ Grosse crise de boulimie, sucrée, puis salée. Ca ne m’était pas arrivé depuis quoi, 10 ans ?
Mais vraiment grosse crise, enfin, plutôt crise d’hyperphagie car j’ai mangé des trucs que j’aimais bien quand-même.
3/ Deux verres de vin hier soir, j’aurais préféré maîtriser, rester abstinente, mais je me suis laissée un peu aller.
C’est pas bien grave, mais j’aime un peu trop cette notion de maîtrise. Je me dis que ces deux verres d’hier vont en appeler 3 ce soir, puis une bouteille d’ici 5 jours...
Du coup, dès que ça dérape, je suis tentée d’augmenter le baclo.
Mais là non, je refuse de bouger.
A quelques mg près, même en étant redescendue à 310, j’ai l’impression que ça pourrait le faire, quelques alertes en mp m’ont permis de prendre conscience que mes crises d’angoisse sont de plus en plus violentes.
RDV avec mon donc demain, pour faire le point sur mon AD.
Je ne sais pas trop quoi lui dire, il n'est pas pro baclo.
Je prend du séropram, ça m'allait bien, mais plus maintenant...
J'ai tenté les anxiolytique (lexomil, xanax ou seresta), c'est pire que tout, non seulement ça ne me calme pas mes angoisses, mais ça m'endort, pas bien pratique dans l'après-midi, et ça fait tomber ma vigilance anti-alcool.
Voilà où j’en suis.
