Salut Jack,
Je viens de parcourir ton fil et mes pensées s'entrechoquent, merci !
Pas sûr de pouvoir rester dans l'épure de ton projet dans la forme rigoureuse qui est la tienne mais je m'efforce d'en cibler l'intention en réagissant à qques mots lus.
Craving 1 ou 2, le 2 n'existe pas.
Il me semble aussi, mais le 2, s'il existe, entraîne vite le 1. Le 1 c'est la compulsion, la préméditation jouissive de l'acte à venir. L'habitude n'a nul besoin de ça. Je ne me suis jamais servi un verre par réflexe mais toujours par envie. L'habitude ne requiert aucune anticipation.
Ahhh Yves, qu'il est rassurant d'avoir des certitudes si tranchées! "Il faut distinguer la véritable alcoolo dépendance", entendez un problème des gaba bidules, de la surconsommation "pour d'autres raisons", c'est à dire problèmes psy, sociaux...
Questions: comment fait-on le distinguo? Peut-on le faire seulement? Comment reconnaît-on un pb de gaba? Parce qu'on a aucun autre problème? Comme le dit Jack, ne peut-on avoir les 2?
Là on flippe un peu, on se dit merde, c'est plus simple d'être véritablement alcoolo dépendant car au moins on a le baclofène
"Un gros consommateur qui maîtrise" ? "peut ne pas être alcoolo dépendant, alors qu'un plus petit pourra l'être."
Au secour... Ah oui les gabas! J'oubliais...
Autre point qui m'a fait tiquer, le baclo comme anxiolytique. Pardonne moi Jack de ramener ma couenne mais pour moi ça a été tout l'inverse. J'ai arrêté le baclo à cause de ça justement. Plus goût à rien, anxieux, éteint, mort... Étonnant que vous le ressentiez ainsi.
L'alcool par contre... mais ça vous le savez aussi bien que moi. Enfin, sur le moment, pas sur la durée... On est d'accord.
Pour la faim, certes, en mangeant on minimise les dégâts. Encore faut-il en avoir l'envie (la volonté?).
Ah oui Tristan, pourquoi ne nous as-tu pas tous emmenés à Avoriaz goûter le nectar des cimes et oublier nos petits train-train quotidiens. Égoïste
Encore ma couenne et en parfait accord avec Sylvie, le baclo abrase la sensibilité à l'alcool. Dommage qu'il abrase la sensibilité tout court. À 440, j'ai connu l'indifférence parfaite.
Autre angle un peu nouveau peut être, à la maison, à la retraite, sans emploi, et je mesure mes mots, le baclo se vit peut être bien. Pour moi, ce n'a pas été le cas, un véritable fardeau et un risque majeur dans ma vie pro.
Ce post ne se veut pas négatif, mais constructif.
La bise Ă tous.