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Craving vs Habitude

Un fil pour essayer d'y voir plus clair
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Avatar de elljo
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  Lien vers ce message 25 FĂ©vrier 2015, 21:58

Reprise du dernier message

Salut Ă  tous

Voila ce que j' attendais, ce fil est bien fait pour les gueris et non pour ceux qui sont en voie de....

Merci , jack, de cette clarification

Amities


L' ennemi est bĂŞte, il croit que c' est nous l 'ennemi, alors que c' est lui
Pierre Desproges
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  Lien vers ce message 25 FĂ©vrier 2015, 22:02
Ok SO c'est noté, d'ailleurs j'avais mis "peut" faire ceci ou cela.
Mais je retiens que tu penses que:
Le risque de dérapage d'une habitude-plaisir serait dû à un seuil non atteint.
Boire régulièrement (au fait on parle bien de boire 1 ou 2 verres tous les jours) n'empêche pas les nouvelles bonnes habitudes d'arriver avec le temps.


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Avatar de pierremichel
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  Lien vers ce message 26 FĂ©vrier 2015, 0:30
SO a parfaitement défini le cadre d'une nouvelle vie, incluant une consommation maitrisée.
laquelle laisse le champ libre à une foule de nouveautés.
une sorte d'engrenage positif.


Qui donne ne doit jamais s'en souvenir; qui reçoit ne doit jamais oublier.
 
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Avatar de rom
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  Lien vers ce message 26 FĂ©vrier 2015, 14:58
Alors moi je serai curieux de comprendre ?

Craving 1 ou 2, alcoolo, bipolaire ou totalement détraqué ?

Depuis 23 ans pour stopper mes pulsions, j'ai trouvé comme seules
solutions de boire quelques verres après le boulot, midis et soirs.

Jusqu'a ce que les verres deviennent des bouteilles.

Je me rends compte un jour, aux vues de différents sites internet et
mon médecin que je suis tout simplement devenu alcoolique.

Là angoissé de nature, je m'inquiète et plonge.

Aujourd'hui et après 5 ans de baclo, voilà ou j'en suis :

D'une part je suis mal dans ma peau.

Vers 11h00, je suis angoissé, je me pose pleins de questions, j'ai pas
faim etc.

Je tourne en voiture, jusqu'a un moment ou la décision est prise, je m'arrête
au café.

Une fois mon demi commandé, tout s'arrête, je suis mieux.

Je prends mon journal, je lis et bois mon demi tranquillement, j'en commande
un deuxième, que je vais boire aussi tranquillement et je deviens calme, bien
dans ma peau, la faim est de retour et je suis reparti pour mon am, avec un gros
coup de fatigue quand mĂŞme qui m'oblige avant de repartir au boulot Ă  faire un
petit retour Ă  la maison, pour me poser, comme si je venais de surmonter une grosse
épreuve.

Ce soir ça va recommencer, vers 18h00.

Je crois que mes habitudes deviennent plus difficile Ă  combattre que le craving (avec
le baclo)...


L'expérience, est une lanterne qui éclaire le chemin déjà parcouru !
 
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Avatar de Sylvie
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  Lien vers ce message 26 FĂ©vrier 2015, 16:05
Pour moi, Rom, ce que tu décris n'a rien d'une habitude ..
Je ne pense pas qu'une habitude angoisse au point qu'on finisse par y céder


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
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  Lien vers ce message 26 FĂ©vrier 2015, 18:31
Salut Twig et Raymond,

Je me répète, mais pour tout les gens qui sont en phase de montée, ne vous prenez pas la tête à savoir si votre consommation est comme-ci ou comme-ça, ça se trouve vous n'aurez même pas à vous poser la question une fois guéri, et il y a déjà bien à faire pour bien comprendre le mode d'action du baclo, les ES, EI etc, et s'approprier le traitement.
(tiens, je vais peut-être mettre ça en préambule du fil)


+ 1000 avec ce que tu dis Jack. J'ai fait une thèse en pharmacologie et connais les mécanismes d'actions de pleines de molécules - mais alors, pour la baclo je suis complétement à l'ouest. C'est vrai, comme quelqu'un a dit, c'est une molécule qui reste mystérieuse! Et c'est à chacun sa propre répartition.

Pas des essais cliniques sérieuses sur le baclo, car pas d'argent à faire pour les boites pharmaceutiques, qui ne s'y intéressent qu'à cela. D'où la prépondérance de "me-too" médicaments, tels que les statines et les AD: une multiplication de médicaments semblables, visant une population en mauvaise santé mais riche et en mesure à rapporter des grosses bénéfices à l'industrie.

Merci encore pour ce fil que je vais essayer de visiter le plus souvent possible.


180 mg en 4 prises: 40 mg à 9h30, 12h30, 15h et 60 mg à 17 h. Baisse au cause des effets secondaires sévères, notamment hypomanie
 
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Avatar de Corinne D.
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  Lien vers ce message 26 FĂ©vrier 2015, 18:48
Salut Ă  tou(te)s,

pas un pavé, pas une pierre, mon expérience.

En soin depuis 2 ans et 8 mois avec le Baclofène, je témoigne qu'à chaque fois que je me suis permise une consommation "régulière",
pas excessive mais Ă  l'envie,
j'ai dĂ» lutter contre un retour de craving sous 15 jours.

Par 3 fois j'ai vécu la vraie fin du craving.
Je vis de très longues périodes sans alcool, sans envie, sans pensée.
Ouh que c'est bon !

Bien Ă  vous,
C.


La guérison s'installe et se construit dans le temps.
2012: Soin alcoolisme 150mg puis hyperphagie 250mg. Stabilisation puis descente longues. Zéro baclo depuis mai 2018.
 
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Avatar de petitange
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  Lien vers ce message 26 FĂ©vrier 2015, 19:25
@Rom

Il s'agit bien d'un rituel que as instauré pour ton bien-être.
Pourquoi pas?
Pas de craving lĂ -dedans.


"Every new day is another chance to change your life"
 
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  Lien vers ce message 26 FĂ©vrier 2015, 19:36
Corinne D :

Sans modifier tes prises de baclo ?


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  Lien vers ce message 26 FĂ©vrier 2015, 20:53

Mais je retiens que tu penses que:
Le risque de dérapage d'une habitude-plaisir serait dû à un seuil non atteint.

Ou aussi Ă  une descente trop rapide !
Par exemple,pour ne pas me scratcher avec mes habitudes-plaisir et étant descendue de 75 % de mon seuil en un an à un rythme soutenu de 10 mg tous les 15 jours, je vais maintenant faire une longue pose à ce 60 mg qui me convient.
Et pour les 25% restant, comme je disais plus haut, et bien on en reparlera dans bien longtemps.
Bises Ă  tous


Le seuil à 230 mg le 9 octobre 2013 après 6 mois de montée.
Juin 2018-> 50 mg
 
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  Lien vers ce message 26 FĂ©vrier 2015, 23:08
Corine

Es tu sure que tu étais à ton seuil ?


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
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Avatar de peter
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 0:52
Hello
Je viens mettre mon grain de sel dans cette discussion que je trouve fort intéressante même si je ne passe que trop épisodiquement sur ce forum a qui je dois beaucoup et qui me passionne. mais le temps me manque toujours.
Pour ma part depuis 6 mois le baclo m'a guéri a une suprenante petite dose : 50mg.
Je ne suis pas encore descendu car je reste inquiet : 50 mg est ce suffisant pour etre "bien guéri" ?.
Oui le baclo supprime le craving 1; En effet je me suis testé en me "forcant" à reprendre de l'alcool p^rogressivement et c'est vrai que je ne suis pas retombé et même s'il m'est arrivé de prendre une bouteille entiere de vin, le lendemain etc je n'avais pas de craving. Donc oui c'est indéniable (du moins pour moi le baclo guérit).
Mais et c est la ou cette discussion m'interpelle, si je buvais c'était par besoin c'est a dire craving mais aussi comme anxyolitique, pour me 'consoler' des contrariétés de la journée, bureau, famille etc, pour oublier en bref. Et la je constate qu'évidemment le baclo n'y peut rien et qu'il existe un deuxième craving bien moins fort que l'on peut appeler habitude, besoin de déstresser etc..
Et c'est là ou pour moi sans aller vers l'abstinence absolue, je crois que je dois me tenir éloigné de disons "l'acoutumance à cet anxyolitique" car je crois que je reglisserais facilement. Jusqu'à replonger je ne sais pas mais le crains et n'ai pas envie de le tester

On sait que chacun réagit différemment au baclo dans la monté : dosage effets secondaires etc.Il est probable que chacun réagit aussi différement dans la descente. Je suis impressionné par les quelques rares cas de ceux qui sont retombés et voudrais éviter. Je vais commencer le mois prochain une descente tres prudente apres 6 mois comme m'avais conseillé le doc qui me suivait.
Voila donc ma contribution a ce sujet craving et habitudes sont mêlés quand on est encore dans la montée et le craving cache tout. Ce n'est qu'une fois délivré que l'on peut analyser et je crois pour ma part que le craving n'est pas la seule cause (bien que tres majeure) mais aussi l'habitude, c'est indéniable et en troisième lieu l'effet anxyolitique et anti dépresseur. Cette distinction s'applique a mon avis tout autant pour les TCA avec a mon avis un poids plus grand pour les aspects psy.
Ce qui veut dire en conclusion que délivré de ce fardeau, il me semble indispensable de comprendre les raisons qui ont amené à cette addiction et c'est la où un travail de psy est fort utile. Comme on dit c'est lorsque la mer se retire que l'on voit que les nageurs étaient nus et c 'est lorsque l'alcool se retire que l'on voie les problèmes psy qui existaient et demeurent. Du moins c est mon analyse perso sur mon cas et l'ampleur du travail est immense.

Merci pour ce fil car s'il existe un soutien formidable pour la montée, la descente ne semble pas non plus etre de tout repos et cet échange est bienvenu


10 a 13h, 20 a 15h, 20 a 17h total 50
En route depuis début juillet arrivé en septembre
La route était toute droite mais la pente était forte
Maintenant de ces hauteurs (relatives) il faudra redescendre
mais tous doux comme disent les anciens
 
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 6:54
Merci Peter, je partage ton point de vue.


début du TT le 07/12/2014 indifférente le 06/02/2015 à 120 mg descente le 01/06/2015 100MG
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 9:34
Je continue mes petits résumés
Corinne: Pour toi l'habitude-plaisir n'est pas possible, elle risque trop de te faire retomber dans le craving. (Sylvie se demande si tu avais atteint ton seuil)
Peter: Tu rejoindrais un peu Corinne, pour toi l'habitude, la tienne s'apparentant plus à l'habitude-médicament, est dangereuse.
Tu pense (je le pense aussi), en l'exprimant très bien, qu'il n'est pas vraiment possible de distinguer les notions de craving et d'habitude, tant que l'on a pas atteint son seuil.
So: Tu soulignes que ce n'est pas le tout d'avoir atteint le seuil pour pouvoir être maître de ses habitude, encore faut-il négocier une descente sereine.

Là ce n'est pas un résumé, plutôt des questions.
Rom: Ton habitude-médicament que tu ne réussis pas à éradiquer, pourrait faire penser (en comparant aux autres) que tu as peut-être jamais vraiment atteint ton seuil, ou mal négocier la descente, ou bien encore que l'alcool est encore trop intriqué dans ton comportement face à ton angoisse, pour pouvoir prendre le recul nécessaire à son contrôle.

J'en tire une nouvelle question:
Comment ĂŞtre sur d'avoir atteint le seuil?
Message Ă©ditĂ© 1 fois, dernière Ă©dition par Jack-Lofène, 27 FĂ©vrier 2015, 11:26  

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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 11:05
Citation
Ce n'est qu'une fois délivré que l'on peut analyser et je crois pour ma part que le craving n'est pas la seule cause (bien que tres majeure) mais aussi l'habitude, c'est indéniable et en troisième lieu l'effet anxyolitique et anti dépresseur. Cette distinction s'applique a mon avis tout autant pour les TCA avec a mon avis un poids plus grand pour les aspects psy.
Ce qui veut dire en conclusion que délivré de ce fardeau, il me semble indispensable de comprendre les raisons qui ont amené à cette addiction et c'est la où un travail de psy est fort utile. Comme on dit c'est lorsque la mer se retire que l'on voit que les nageurs étaient nus et c 'est lorsque l'alcool se retire que l'on voie les problèmes psy qui existaient et demeurent. Du moins c est mon analyse perso sur mon cas et l'ampleur du travail est immense.

Peter, je partage aussi ton point de vue.
Je trouve ce fil passionnant, il n'en demeure qu'il me semble aussi que ce n'est qu'une fois délivré que l'on peut mesurer l'inducteur: craving, habitude, effet anxiolytique ...
Tes propos sont très clairs. Merci.


Début ttt le 11.02.15. 60mg à 13h00 - 70mg à 15h00 - 70mg à 17h00 (200mg)
AD:Cymbalta - Arrêt du stilnox et du lexomil grâce au baclo - Acides Aminés: L-Glutamine, L-Tryptophane, GUERIE à 180mg. Aujourd'hui, en phase de descente. 30mg à 17h15-40mg à 18h45-60mg à 20h15 (130mg)
 
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 11:59
Citation
je crois pour ma part que le craving n'est pas la seule cause

Pour moi le craving n'est pas une cause, mais une conséquence. La conséquence d'un dérapage (quelqu'en soit la cause), et d'un déficit en ghb ou dysfonctionnement du Gaba B, qui a installé le cercle vicieux.

Citation
le craving n'est pas la seule cause... mais aussi l'habitude, c'est indéniable et en troisième lieu l'effet anxyolitique et anti dépresseur

Là j'avoue que je comprend pas trop: on parle de la cause de la maladie alcoolique? Dans ce cas l'effet anxiolytique de l'alcool n'a pas sa place, puisque que des consommateurs non malades ont également cet effet. Bon je comprend bien que, qui dit effet anxiolytique, dit mal-être avant, donc c'est un raccourci pour dire que l'alcool_médicament peut-être une cause.
Mais on pourrait dire plutôt que les effets de l'alcool: la "sociabilisation", l'euphorie, l'effet anxiolytique, (je met pas antidepresseur, car l'alcool tout en soulageant ponctuellement peut créer au contraire créer une dépression), le myo-relaxant, l'effet festif..... peuvent entrainer une habitude qui mène à la maladie.


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 12:51
J'allais justement intervenir.

D'un naturel très anxieux, traité d'ailleurs avant mon alcoolisme pour ça.

J'ai l'impression que cette anxiété ressort.

Je m'explique :

Ces derniers temps je me suis lâché sur la picole, par plaisir, ennui
etc, par contre mĂŞme en buvant quelques verres, le craving ne repointait
pas son nez, car j'aurai pu avaler des litres, rien ne m'en emp^chait.

Me sentant bien, j'ai recommençé le lendemain et ainsi de suite depuis
mon départ à Perpignan.

Je me pose donc la question aujourd'hui :

Suis je pas tout simplement hyper angoissé pensant que le retour de craving
est bien lĂ  et que j'ai tout foutu en l'air etc etc, j'en suis capable.

Il est 11h48, je suis Ă  mon bureau, je n'ai aucune envie de consommer, je suis
bien, je viens de discuter avec des clients et fournisseurs, bref, et j'avoue
penser Ă  mon journal et mes 2 demis.

Et ma petite sieste devant "toute une histoire" c'est sur les femmes alcolliques.

Alors j'en sais rien !!!


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 12:53
Par contre au lieu de faire 5 Ă  7h00 et 5 Ă  10h30,
j'ai 3 à 8h30 et 7 à 10h30, ça peut jouer !!


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 13:14
J'y ai pensé aussi.
Pour nous autres, normands, l'alcool médicament fait parti de notre quotidien.
Un coup de bues, tiens bois un coup ça va te faire du bien.
Un velage difficile, une assiettée de calva et ça passe.
Un peu de mou, un grog, ça va te remettre d'aplomb.
Cela coûte moins cher que le véto ou le toubib.
Etc...je peux vous fournir plein d'exemples.
Sauf que pour les autres, ça va. Ca passe.
Pour nous, c'est l'engrenage.


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 13:24
Moralité, il faut garder en tête qu'on est malade à vie.
C'est comme le cancer.
On n'en guérit pas.
On est en rémission comme se plaît à dire mon médecin.


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 13:59
Rom: je ne vais pas trop faire du conseil personnalisé, c'est pas trop le but de ce fil.
Mais pour rester dans le sujet, je dirais que le baclo marche bien pour toi, puisque tu dis que tu pourrais boire des litres et que tu ne le fais pas, sans effort.
Tu utilise l'alcool comme médicament en gardant cette habitude. Donc, dans le cas habitude-médicament, je dirais, soit on change ses habitudes, en trouvant un autre anxiolytique, soit on est obligé de garder une posologie de baclo en conséquence.

Petitange: Je suis pas tout Ă  fait d'accord.
La maladie est guérie par le baclo, on a cassé le cercle en rééquilibrant la chimie cérébrale. On est quand même loin du cancer.
L'équilibre reste plus ou moins précaire, puisqu'il faut descendre doucement et certains gardent une dose de confort.
Est-ce que l'on reste prédisposé, peut-être, mais RdB parle aussi de mémoire qui s'effacerai...
De toute manière rester vigilant, cela ne fait pas de doute.
Message Ă©ditĂ© 1 fois, dernière Ă©dition par Jack-Lofène, 27 FĂ©vrier 2015, 16:41  

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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 14:28
pas tout à fait d'accord non plus, titange, j'ai eu un cancer, après 7 ans de surveillance, je suis guérie. Cela ne veut pas dire que je n'en aurai pas un autre, mais pour le précédent, je suis guérie, pas en rémission.


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 14:55
N'empêche qu'on n'a pas assez de recul par rapport au balcofène.


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 15:23
Bon résultat, j'ai pris un picon que j'ai bu en 1/2 heure, le temps
de survoler toutes les pages du journal.

En mangeant un verre de vin, tranquilou, bref.

Par contre c'est pas aujourd'hui l'emission que je disais, certainement
lundi ou mardi.

Oui tu as raison Jack, moi sans le baclo, je suis un homme mort, je n'ai rien
retenu, des belles phrases de tous les médecins qui m'ont dit que l'alcool
c'était fini pour moi !!! Tête de vache...


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 16:43
Bonjour,


Comme je l’écrivais ci-dessus, j'ai une forte personnalité, je suis hyper actif et hyper sensible.

Yves m'avait alerté sur le fait de la guérison que certaine personne pouvait se retrouver dans un
état euphorique, voir mythomaniaque et ce dans différentes proportion.

Ma première guérison qui date de Novembre 2011, m'avait déjà rendu dans cet état, mais par erreur et
peur peut-être de la guérison, je continuais à consommer, certes pas grand chose, mais je n'osais pas m'avouer que j'étais guérit, j'ai donc malgré tout continué à monter ma posologie de baclo, qui amplifiait mon état, jusqu’à un point ou en Janvier 2012, on m’interna en hôpital psychiatrique et sevrage
brutal, du baclo Ă  420 mg.

Rebelote en juin 2012, reprise du traitement et de nouveau guérison en août 2012, mais toujours aussi peur de cette guérison, ce vide que l'on ressent, que faire quoi faire, lorsque l'on a le même rythme de vie depuis plusieurs années. J'ai donc repris très vite, mes mauvaises habitudes, mon petit bar préféré, mes petits restos le midi et a chaque fois une bière par si 1/4 de vin par là et tout va bien, mais bien entendu toujours dans l'incertitude d'une réelle guérison.

Par chance, je ne suis pas monté plus haut, mais n'était pas guérit totalement pour autant car j'entretenais un peu la maladie, je buvais sans aucun craving et avec un certain dégout mais je buvais.

Il m'aura fallu, presque deux années pour comprendre réellement et accepter ma guérison, aujourd'hui je peux dire que je suis indiférent et c'est en toute humilité que je vais et dois avancer.

Amicalement,

Romain



CE POST DATE DE MAI 2013, SUR MON FIL DE RETOUR PARMI VOUS, J'AI VRAIMENT PAS L'IMPRESSION D'AVOIR AVANCE !!!!!


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 17:30
N'empêche qu'on n'a pas assez de recul par rapport au balcofène.


Petitange - ce n'est pas qu'on n'a pas assez de recul par rapport au baclofène - ce que l'on a c'est très peu d'information sur son mécanisme d'action. On ne sait pas pourquoi certains sont indifférents à faible dose après quelques mois, alors que d'autres mettent plusieurs mois à des fortes doses pour y arriver. On connaît pas le rapport entre le poids, la masse graisseuse et le dose seuil, ou même s'il un tel rapport existe. Car au jour d'aujourd'hui pas ou pratiquement pas d'étude clinique sur cette molécule. Il y a peu d'intérêt pour des telles études car le baclofène n'intéresse pas l'industrie pharmaceutique dans la mesure où, hors brevet, il y a peu d'argent à faire là dedans. Et ne parlons pas de 'l'industrie' de traitement de la dépendance - que deviendrait cette industrie si tout le monde qui le fait tourner (les dépendants) pourraient être traité par un médicament. Et quid les Alcoolique Anonymes?

Pour la terminologie - traiter ou guérir, je ne me pose pas trop la question: on ne guérit pas le diabète type I ou II, mais on les traitent avec des injections d'insuline et des médicaments, respectivement. Contrairement aux diabètes, les gens traités/guéris par le baclofène arrivent à terme à l'arrêter complétement ou rester à une dose de confort bien inférieure à la dose seuil.

Comme dit Jack, on est quand même loin d'un cancer dont certains (pancréas, utérus..) restent pratiquement incurables.


La première molécule pour traiter la production d'un excès d'acidité qui amènent à des ulcères, le cimétidine a crée (pas découverte) par des modifications systématique de l'histamine, qui agit sur ce que l'on appelle les récepteurs H2, un action qui est responsable pour la production excessive d'acide. Et je te raconte pas les vastes fortunes que l'industrie pharmaceutique a fait sur la cimétidine et par des molécules analogues, tels que la ranitidine, (les soi-disant molécules me-too) avec une efficacité plus au moins égale à celle de la cimétidine. Idem pour les antidépresseurs, les statines, les médicaments contre l'hypertension...etc etc.

Je pense que si des chercheurs arrivent à synthétiser une analogue du baclofène aussi, voire plus efficace que le baclofène, cette molécule pourrait être brevetée et là on verrait des études cliniques qui s'enchaîneraient partout. Mais pour l'instant, personne s'y intéresse. Les raisons pour cela j'essaie de comprendre, mais je pense que c'est en partie liée qu'au fait que la dépendance à l'alcool est considéré comme une faiblesse morale incurable qui doit être 'punie' par l'observation strict d'abstinence à vie.

Juste mes deux cents...

Bien Ă  toi

M
Message Ă©ditĂ© 1 fois, dernière Ă©dition par Super Floue, 27 FĂ©vrier 2015, 17:44  

180 mg en 4 prises: 40 mg à 9h30, 12h30, 15h et 60 mg à 17 h. Baisse au cause des effets secondaires sévères, notamment hypomanie
 
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 17:42
Bonjour,


Comme je l’écrivais ci-dessus, j'ai une forte personnalité, je suis hyper actif et hyper sensible.




Romain,

Une réflexion intéressante ton poste. Je rentre dans le même cas de figure que toi, speed et susceptible, ce que j'ai du mal à accepter car ce sont des traits qui me dégoute!


180 mg en 4 prises: 40 mg à 9h30, 12h30, 15h et 60 mg à 17 h. Baisse au cause des effets secondaires sévères, notamment hypomanie
 
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 18:19
N'empêche qu'on n'a pas assez de recul par rapport au balcofène.

On a quand m^me un recul de 6 ans pour l'alcoolodépendance, ce n'est pas rien


Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 19:52
Citation
Et ne parlons pas de 'l'industrie' de traitement de la dépendance - que deviendrait cette industrie si tout le monde qui le fait tourner (les dépendants) pourraient être traité par un médicament. Et quid les Alcoolique Anonymes?


Pourtant, il y aurait de la place pour des pré-cures, des post-cures, et des groupes de parole concernant les personnes qui sont traitées avec le baclofene. Que fait-on d'ailleurs sur ce forum?

Des groupes de parole ce serait vraiment bien, dans un premier temps. C'est un art difficile que d'échanger uniquement par écrit, sans voir son interlocuteur.
Message Ă©ditĂ© 1 fois, dernière Ă©dition par josĂ©phine62, 27 FĂ©vrier 2015, 19:53  

début du TT le 07/12/2014 indifférente le 06/02/2015 à 120 mg descente le 01/06/2015 100MG
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 20:22
hum hum on est un peu hors sujet lĂ , mesdames, et Romain aussi d'ailleurs.

Pour le recul, Petitange, je suppose que tu as dit ça à propos de ma remarque sur la prédisposition à vie, ou bien la possibilité d'une mémoire qui s'efface comme RdB en fait l'hypothèse. En effet concernant cette question on a pas le recul.
Après pour le reste et notamment la distinction que l'on peut faire entre le craving et l'habitude on fait avec ce que l'on a.


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 21:04
Joséphine: entierement d'accord avec toi en ce qui concerne les groupes de parole - echanger face à face ca aide beaucoup. c'est pour cela que je songe avec mon docteur bzclofene de mettre en place un groupe de parole des gens sous balco dans ma ville.

Jack: fair comment. Je ne voulais pas dérapper ton fil - je repondais uniquement à des commentaires des autres. Mais, point taken.


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 21:53
Désolé Jack, si je suis hors sujet.


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 22:13
Dommage d'être hors sujet car les derniers posts m'ont vraiment passionnée
Merci de vos partages
Oui des groupes de paroles pour le baclofène ce serait vraiment très bien, car il y a un gros manque sur l'après indifférence, et trop de gens perdus à ce moment-là

Manue


Rechute depuis 2013, début du baclo, dose maximum atteinte 330 mg, dose de déclenchement 290 mg, de longs paliers à 190 mg, puis 120, bref, aujourd'hui à 50 mg, dose de confort depuis plus d'un an, plus d'excès d'alcool, 0 consommation en solo, quelques verres en famille une fois par an, sur deux ou trois jours, et encore... objectif atteint, en 7 ans... alors patience ;-)
 
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 22:16
Salut Jack,

Je viens de parcourir ton fil et mes pensées s'entrechoquent, merci !

Pas sûr de pouvoir rester dans l'épure de ton projet dans la forme rigoureuse qui est la tienne mais je m'efforce d'en cibler l'intention en réagissant à qques mots lus.

Craving 1 ou 2, le 2 n'existe pas.
Il me semble aussi, mais le 2, s'il existe, entraîne vite le 1. Le 1 c'est la compulsion, la préméditation jouissive de l'acte à venir. L'habitude n'a nul besoin de ça. Je ne me suis jamais servi un verre par réflexe mais toujours par envie. L'habitude ne requiert aucune anticipation.

Ahhh Yves, qu'il est rassurant d'avoir des certitudes si tranchées! "Il faut distinguer la véritable alcoolo dépendance", entendez un problème des gaba bidules, de la surconsommation "pour d'autres raisons", c'est à dire problèmes psy, sociaux...
Questions: comment fait-on le distinguo? Peut-on le faire seulement? Comment reconnaît-on un pb de gaba? Parce qu'on a aucun autre problème? Comme le dit Jack, ne peut-on avoir les 2?

Là on flippe un peu, on se dit merde, c'est plus simple d'être véritablement alcoolo dépendant car au moins on a le baclofène ;)

"Un gros consommateur qui maîtrise" ? "peut ne pas être alcoolo dépendant, alors qu'un plus petit pourra l'être."

Au secour... Ah oui les gabas! J'oubliais...

Autre point qui m'a fait tiquer, le baclo comme anxiolytique. Pardonne moi Jack de ramener ma couenne mais pour moi ça a été tout l'inverse. J'ai arrêté le baclo à cause de ça justement. Plus goût à rien, anxieux, éteint, mort... Étonnant que vous le ressentiez ainsi.

L'alcool par contre... mais ça vous le savez aussi bien que moi. Enfin, sur le moment, pas sur la durée... On est d'accord.

Pour la faim, certes, en mangeant on minimise les dégâts. Encore faut-il en avoir l'envie (la volonté?).

Ah oui Tristan, pourquoi ne nous as-tu pas tous emmenés à Avoriaz goûter le nectar des cimes et oublier nos petits train-train quotidiens. Égoïste ;)

Encore ma couenne et en parfait accord avec Sylvie, le baclo abrase la sensibilité à l'alcool. Dommage qu'il abrase la sensibilité tout court. À 440, j'ai connu l'indifférence parfaite.

Autre angle un peu nouveau peut être, à la maison, à la retraite, sans emploi, et je mesure mes mots, le baclo se vit peut être bien. Pour moi, ce n'a pas été le cas, un véritable fardeau et un risque majeur dans ma vie pro.

Ce post ne se veut pas négatif, mais constructif.

La bise Ă  tous.
 
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 22:20
Tant de mots dans un seul post, tu dois être épuisé Ed. :lol:

Oui Jack, je sais : HORS SUJET :fsb2_arrow:


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 22:23
Je suis d'accord avec toi, concernant l'indifférence à tout !


L'expérience, est une lanterne qui éclaire le chemin déjà parcouru !
 
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 22:38
Tu as raisons Joséphine, au moins deux semaines de repos au bas mot après une telle débauche de mots ;)
 
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 22:43
Tu as raisons Joséphine, au moins deux semaines de repos au bas mot après une telle débauche de mots ;)



Et un mal de tête carabiné demain pour l'avoir écrit sous influence x)

Hein, ED ?


Dose seuil: 300 mg ( Mars 2013)
RECHUTE EN 2020/2021

25/02/2016 ArrĂŞt de la Cigarette ( Champix)
 
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 22:46
Edouard: Pour l'effet anxiolytique du baclo, je n'ai pas retrouvé le post qui en parlais. Mais peu importe de toute façon il s'agit d'un ES, donc par définition, les ES du baclo ne sont pas les mêmes pour tout le monde.

Je ne comprend pas trop , le terme de craving 2, le craving c'est le craving, si le craving 2 désigne l'habitude alors pourquoi ce nom?
L'habitude ce n'est pas un besoin irrépressible qui débouche sur un enchainement incontrôlé des verres.


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Avatar de edouard
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 22:49
Oui Jack, il me semblait l'avoir dit. Mais je ne suis pas forcément très clair.
En tout cas je suis content que tu sois sur ce forum.
 
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Avatar de joséphine62
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 22:49
Jack, je peux t'expliquer pour le craving 2, c'est un peu moi qui ai foutu la m...e avec ce terme, mais à l'époque, c'était en toute bonne foi.


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 22:51
oui oui explique.


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Avatar de Simon
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 22:58
Jack, fantastique idée que celle d'ouvrir ce fil !

Je découvre ne pas être à le seul...

De ma maigre et récente expérience, je peux affirmer pourvoir survivre, physiquement, sans alcool. L'idée d'un verre, d'une bouteille, trotte néanmoins...
Là où le bât blesse, c'est que l'indifférence n'amoindrit pas la résistance à l'alcool (tout du moins pas à court terme). Le corps ne freinera pas la levée du coude.

Sur le vif, comment décider, alors, qu'il est temps de s'arrêter, qu'on a dépassé la limite ?

Pourquoi bois-je encore alors que mon corps est déjà arrivé a satiété, mais qu'il ne me le dit pas ? Alors que je n'en ai plus physiquement besoin et qu'il faudrait que je descende cette foutue bouteille pour ressentir un brin d'ivresse ?

(Pardonnez-moi si le post vous semble hors-sujet.)


This will be my monument.
Début du traitement : 10 septembre 2014, 15 mg.
Pic du 25 août au 30 novembre 2015, 190 mg.<br/>Indifférent !
En descente, actuellement 80 mg (depuis mai 2017).
 
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 23:04
Donc c'était l'époque, que les moins de 3 mois ne peuvent pas connaître, où j'analysais tout pour arriver à l'indifférence donc j'avais fait le distinguo entre deux forces énormes qui me conduisaient à consommer :

le craving 1 : defficience en gabatruc, sur lequel le baclo agit

le craving 2 : qui melait le craving 1 (qui avance masqué) avec les habitudes et la faim.

le craving 2 je l'avais appelé le craving des habitudes, d'où ma méthode de tout décomposer pour isoler ces habitudes et de fractionner mes prises alimentaires pour isoler la faim.

Puis, arrivée à l'indifférence, je me suis rendue compte que mes habitudes n'étaient pas maîtrisée mais que l'envie de boire, elle, était partie.

Donc le craving 1 existait bien, le baclo avait fait son boulot,

mais restait ce craving 2 : celui des habitudes. Donc comme j'avais encore des habitudes mais plus envie de boire, j'en ai déduit qu'il ne s'agissait pas de craving. C'est pour ça que j'ai dit immédiatement, lorsque je suis arrivée à l'indifférence que le craving 2 n'existait pas.

Mais ça ne voulait pas dire qu'il ne fallait pas tenir compte des habitudes. C'est même à mon sens le plus gros du boulot. Car pour ça pas de baclofène.

Et là je rejoins, ceux qui pensent comme moi, si l'on conserve ses habitudes alors qu'on est guéri, on adopte une conduite à risque. Certain maîtriserons ce risque et s'en sentiront bien, d'autres ne verront rien venir, et d'autres comme moi appliquerons un simple principe de précaution : je n'y touche plus. Dans ce dernier cas, il ne s'agit pas d'abstinence puisque c'est un chois librement consenti et sans efforts.

D'ailleurs, je rejoins Loup blanc, elle dit qu'il faut 21 jours pour désarmorcer les habitudes, ce qui doit correspondre à la durée entre mon indifférence et aujourd'hui, et pour moi, fini le champomy et le jus de tomate. Dégommée l'habitude. D'autres vont s'installer, mais elles ont intérêt à être conforme à un cahier des charges très rigoureux que j'ai établi.

JE N AI JAMAIS DIT QUE LES HABITUDES N'ETAIENT PAS DANGEREUSES, C'EST MEME LE GROS DU BOULOT A ACCOMPLIR.


Pfouuuuu c'est long, donc je relis pas.


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 23:11
Je ne saurais te dire oĂą exactement, mais c'est sur ce fil. Sylvie il me semble mais je ne pourrais pas l'affirmer.
Sinon je suis d'accord avec toi. Pas de craving 2.

On boit d'abord par politesse, par convenance, par goût de l'ivresse, par envie de briser notre timidité, pour amplifier la musique, pour avoir des idées...
Et puis les gabas bidules se détraquent, nous ne sommes plus maître à bord, ça devient une autre histoire.
De moins en moins d'idées, de politesse, d'attention, de convenance...

Peur-on appeler ça une habitude? Non. Une habitude n'obsede pas l'esprit, elle est transparente, on ne s'en rend pas compte.

Enfin je dis ça....
 
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 23:19
Jo, je connaissais déjà ton parcours et ton point de vue des habitudes, désolé que tu es eu à l'écrire à nouveau.
Ce que je voulais dire, c'est pourquoi ce terme de Craving 2.
Mais je pense ne pas me tromper en disant que tu l'as choisi, un peu dans le feu de l'action, et parce que les habitudes te paraissaient, si ce n'est aussi fortes que le craving, en tout cas également indépendante de la volonté.
Tu sera d'accord, je pense, aujourd'hui, pour dire que ce terme, complique plus qu'il ne décrit.


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 23:21
Entièrement d'accord.


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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 23:25
Juste comme ça.
Je ne sais pas vous mais j'ai l'habitude d'aller pisser au réveil.
Certes c'est une envie mais toute physiologique, je n'y pense pas à l'avance, c'est comme ça.
Pour l'alcool c'est très différent, je ne peux pas appeler ça une habitude, c'est un acte prémédité, une intention du cerveau.
Je ne vois nulle habitude dans le fait de boire, juste l'envie.
Mais, de fait, ça devient une "habitude"...
Et oui, on aime ce qui fait du bien, même si ça fait mal.
Maintenant, s'il faut ĂŞtre un zombie pour ne pas boire....
 
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 23:29
C'est mon dilemme du moment.
J'ai tout arrêté depuis presque deux mois.
Je sens bien ces pulsions qui reviennent et en même temps j'ai retrouvé une certaine lucidité et joie de vivre.
Ahhhh... pas simple les amis...
 
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  Lien vers ce message 27 FĂ©vrier 2015, 23:41
Citation
Une habitude n'obsede pas l'esprit, elle est transparente, on ne s'en rend pas compte.


C'est bien pour ça qu'il faut les mettre à jour ces habitudes et les classer.

Les bonnes habitudes :
*je me lave les dents après chaque repas

*je me lave les mains avant de cuisiner

*je lis avant de m'endormir.....

Les mauvaises habitudes :

*je prends un verre en cuisinant,

*je prends un verre en cas de contrariété

*je prends des apéros à rallonge et pour finir je mange n'importe quoi.......

Une ligne forte de mon cahier des charges :

Je ne prends aucun substitut oral pour compenser une émotion. Même pas un verre d'eau. Pour moi ce sera la méditation (c'est un exemple).


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  Lien vers ce message 28 FĂ©vrier 2015, 0:03
Bonsoir tout le monde

Puisque le craving est un "besoin irrépressible", il ne peut s'agir selon moi que de celui que le Baclofène soigne.

Ce à quoi il reste à faire face, pour beaucoup, serait plutôt le désir de fuir ailleurs et l'habitude d'utiliser l'alcool comme moyen de locomotion.

L'habitude de se servir un verre, le geste, m'est passé en quelques mois en fait. L' eau pétillante relevée d'anthésite a satisfait mon palais et ma soif de boire.
Palais qui retrouve d'ailleurs des goûts de plus en plus légers..

Oui Sylvie, j'ai bien la certitude d'avoir atteint l'objectif du traitement : la disparition du craving. (qui n'est pas mesurable au centimètre, contrairement à la taille d'une sardine)

..et j'édite pour préciser que je ne suis jamais " descendue" rapidement. (jamais + de 10mg mensuels)

..et Jack, "l'habitude-plasir risque trop de me faire retomber dans le craving". en effet.
C'est ce qui s'est produit en effet lorsque, me sentant en confiance, j'ai recommencé une consommation correspondant à celle des "gens normaux"

Rom, je ne suis pas certaine d'avoir compris ta question. Cependant, j'ai souvent modifié mes prises. Les horaires, les quantités, quand j'étais à des doses où ces modifications entrainaient des ES suffisamment importants pour stopper le craving. Augmentation ponctuelle de 30 mg aussi.

Je choisis aujourd'hui d'oublier l'alcool pour continuer Ă  baisser la posologie tranquillement.
Parce-que, enfin, à 70 mg, je ne suis plus "plombée". Je redeviens réactive et mon corps est plus léger, bien qu'avec autant de kilos.
Je pense que les émotions vraies suivront ...

Oui, c'est un long chemin.
Bien Ă  vous et merci de dire,
C.
Message Ă©ditĂ© 2 fois, dernière Ă©dition par Corinne D., 28 FĂ©vrier 2015, 0:21  

La guérison s'installe et se construit dans le temps.
2012: Soin alcoolisme 150mg puis hyperphagie 250mg. Stabilisation puis descente longues. Zéro baclo depuis mai 2018.
 
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  Lien vers ce message 28 FĂ©vrier 2015, 11:07
Je suis tout à fait conscient de jouer avec le feu, en buvant mes 2 bières à midi
et autant le soir.

Je suis tout à fait conscient que se relève d'un craving étant donné que c'est prémédité
et pratiquement irrésistible (sauf si mon emploi du temps est totalement transformé, c'est
rare car c'est moi qui l'adapte)

Mais je viens de passer octobre, novembre et décembre sans boire un verre et donc changer
mes habitudes midi et soir et je ne me sentais pas mieux. (je mangeais vite fait dans une
cafet, bref c'était monotone)

Je suis tout Ă  fait conscient qu'avec ces mauvaises habitudes, il va mettre difficile
de descendre mon dosage de baclo, qui est Ă  120.(c'est pt'ĂŞtre juste une angoisse d'ailleurs)

Mais pour l'instant, je vis comme ça.

Toi aussi Edouard, tu joues avec le feu maintenant, mais si tu te sens bien c'est le principal
mais attention aux éventuels dérapages.

Maintenant j'aime bien vous lire Corinne et Joséphine vous avez sans aucun doute pris le meilleur
chemin vers la liberté !! Bravos


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Avatar de Sylvie
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  Lien vers ce message 28 FĂ©vrier 2015, 11:44
[quote]
Les mauvaises habitudes :

*je prends un verre en cuisinant,

*je prends un verre en cas de contrariété

*je prends des apéros à rallonge et pour finir je mange n'importe quoi.......

Pour moi tout cela relève du craving, même s'il ne ce manifeste pas sous la forme d'une envie irrésistible
Le baclo m'a permit de ne plus jamais boire un verre en cuisinant sans que je réfléchisse à cela
Le baclo m'a permit sans aucun effort de ma part à ce que je ne boive plus jamais en cas de contrariété
Et que les apéros à rallonge ne soient plus qu'un souvenir ancien

Mais je prends toujours un apéro le WE qui se limite sans que je n'y fasse attention à 1 verre


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A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
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  Lien vers ce message 28 FĂ©vrier 2015, 11:47
bonjour Rom

mais que-est ce qui crée l'habitude si ce n,est que notre cerveau qui a enregistré que quand on vie
une instabilité émotive la solution pour revenir dans notre supposé zone de confort est la consommation

simpliste comme explication mais juste pour dire
que pour moi de tout façon cela vient de mon cerveau

donc si jais encore cette habitude c'est que jais pas encore connue l'indifférence
car tout ceux qu'il l'on connue sont exactement la a l'indifférence il non pas besoin de boire
et sont capable de ne pas boire du tout

et si sans boire une personne ne se sent pas mieux bien je pense que a ses moment la on a besoin
d'un travail psychologique car oui c,est bien de na pas boire mais
quelle sont les raison qui mon amener a boire
sa le baclo ne les guérit pas
j aime bien le vidéo de Stephane mallard qui le décrit très bien
le après l'indifférence on fait quoi
bon juste ma facon de voir les chose
et bien conscient que cela est personnel a chaque un
 
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  Lien vers ce message 28 FĂ©vrier 2015, 11:56
Bonjour Quadmec,

Tout Ă  fait d'accord avec ton point de vue.

Je le rabâche depuis 3 ans.

J'ai entamé un vrai travail psy depuis 3 mois et ça
me convient bien, c'est long malgré que j'y vais une
fois par semaine.

Je ne trouve aucun centre d’intérêt alors que j'étais
un amoureux de beaucoup de choses.

Tiens mes gosses m'ont suggéré de prendre un chat comme
compagnie à l'appart, je vais le chercher cet après midi !!!

J'avance .............LOL


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  Lien vers ce message 28 FĂ©vrier 2015, 13:49
Braco pour toi Rom
oui lache pas un jour a la fois
jais du faire des effort pour socialiser
et me botté le derrière vraiment pour refaire du sport
mais les résultat sont vraiment positif et en plus cela diminue
vraiment les ES

bonne journée a toi
 
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  Lien vers ce message 28 FĂ©vrier 2015, 13:57
Sylvie :

Quand on se force Ă  boire (comme je l'ai lu sur plusieurs fils) c'est du craving ou pas ?


début du TT le 07/12/2014 indifférente le 06/02/2015 à 120 mg descente le 01/06/2015 100MG
"celui qui attend que tout danger soit écarté pour mettre les voiles, ne prendra jamais la mer"
Thomas FULLER

Echangeons nos recettes de cuisine
 
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  Lien vers ce message 28 FĂ©vrier 2015, 13:59
Moi, c'est mon avis :

Je pense pas pour l'avoir vécu longtemps.

On essaye de retrouver les mĂŞme effets que l'on connaissait
auparavant mais ça ne fonctionne plus.

Justement je pense que l'on est guéri !!


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  Lien vers ce message 28 FĂ©vrier 2015, 14:03
Joséphine 62




si une personne se force a boire
elle a surement pas envie d'arrĂŞter non????
donc le baclo vas t-il vraiment marche

et si elle est consciente de sont problème
bien elle a de sérieux problème psychologique

jais fait cela dans le passé moi ma raison est que je voulais mourir
par l’intoxication de l,alcool
 
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  Lien vers ce message 28 FĂ©vrier 2015, 14:19
Rom et Quad vous ĂŞtes gentil, mais vos post ne font pas trop avancer le schmilblik, si vous voulez discuter entre vous, vous avez vos fils.
Ok on parle aussi de son expérience personnel, mais dans la mesure ou c'est pas déjà évoqué, et en gardant à l'esprit le but du fil: la distinction habitude/craving, les moyens de les identifier et de les traiter.


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  Lien vers ce message 28 FĂ©vrier 2015, 14:29
Pour les 3 derniers posts (Jo, Rom, Quad) Qu'est-ce que vous entendez par se forcer Ă  boire, boire sans en avoir ni l'envie ni le besoin.
J'ai jamais vraiment lu ça, tu as vu ça dans quel contexte Jo?


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