Citation
Les alcoologues parlent de 2 cravings, je ne me souviens plus des termes mais le deuxième est celui qui fait que les verres s'enchainent
Est-ce qu'il s'agirait du craving "positif" et du craving "négatif".
Le premier c'est le craving alcool récompense: j'ai trop envie de boire pour me faire plaisir.
Le second: Je me sens mal, si je ne bois pas je vais me sentir de plus en plus mal.
Vous me direz que dans les deux cas les verres s'enchainent, mais peut-ĂŞtre moins dans le premier, ou moins vite?
Dans les deux cas le baclo désamorcerait le cercle de la dépendance, comme on désamorce une pompe à eau.
En tout cas ça me parle beaucoup (perso je suis plutôt du premier type).
Bien sur, là encore, rien n'est tout noir ou tout blanc, on pourrait avoir un craving du premier type et du second type dans différentes proportions.
On pourrait également extrapoler à l'habitude.
L'habitude "positive" et l'habitude "négative", la première serait plus une gratification, et la seconde le seul moyen, efficace et réflex, trouvé pour ôter une souffrance.
En modulant en dessous du seuil d'indifférence, le baclo ne jouerait plus un rôle de suppression pur et simple du craving, mais de modérateur de l'habitude.
A mon avis, il ne peut bien remplir ce rôle, que si l'indifférence a bien été atteinte et correctement maintenue. On pourrait dire que l'on a reformater notre chimie cérébrale pour qu'elle réagisse correctement au baclo.
Si on prend le cas de Sylvie, notre cobaye en chef, elle serait de type habitude "positive", son craving "positif" se renforcerai pendant les fĂŞtes et une hausse du baclo le remettrait durablement, parce qu'aussi elle est raisonnable, dans une proportion qui lui convient.
Par contre pour quelqu'un ayant une habitude "négative", et la souffrance étant beaucoup plus prégnante, l'habitude serait beaucoup plus difficile à contrer, par le seul baclo.
Je ne sais si ça apporte de l'eau au moulin, mais j'en ai encore sous le coude, à affiner avant de l'écrire.