Un résumé d'article paru dans le Monde sur l'alcool pendant la grossesse :
« Alcool : quand l’enfant trinque in utero »
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Le Monde rappelle dans son cahier « science & médecine » que « consommer de l’alcool pendant la grossesse peut avoir de graves conséquences sur l’enfant à naître. Pourtant, les troubles liés à l’alcoolisation fœtale restent sous-diagnostiqués ».
Le journal note ainsi : « Retard intellectuel, de la croissance, malformations… En France, l’exposition prénatale à l’alcool entraîne des troubles chez 8.000 nouveau-nés chaque année. Des professionnels appellent à une mobilisation générale ».
Le Monde observe que « ce devrait être une excellente nouvelle : la première cause de handicap mental et d’inadaptation sociale non génétique est complètement évitable. Mais les troubles causés par l’alcoolisation fœtale (TCAF), c’est-à -dire l’ensemble des manifestations qui peuvent survenir après une exposition prénatale à l’alcool, demeurent un problème méconnu de santé publique ».
« Dans le monde occidental, presque un individu sur cent (9 sur 1 000 naissances vivantes) est concerné, selon les estimations reconnues par les autorités sanitaires. Soit, en France, quelque 8. 000 nouveaux cas par an, dont 800 avec la forme la plus spécifique, le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), qui résulte de consommations maternelles très élevées », remarque le quotidien.
Le Monde souligne toutefois que « la fréquence des TCAF pourrait être bien supérieure, si l’on en croit des études épidémiologiques récentes. Une enquête américaine, publiée en novembre 2014 dans la revue Pediatrics, évalue entre 2,4 % et 4,8 % leur proportion chez les enfants de 6-7 ans habitant une ville du Midwest. En 2006, la même équipe avait trouvé une fréquence du même ordre dans des écoles primaires de la région du Lazio, en Italie ».
Le journal observe par ailleurs : « Prévention sur la consommation de toute boisson alcoolisée pendant la grossesse, repérage des femmes enceintes à risque, diagnostic précoce et prise en charge adaptée des enfants atteints… Dans la lutte contre ces handicaps évitables, des pays comme le Canada font figure de modèle. En France, faute d’un système coordonné, le bât blesse à tous les niveaux. […] Un constat d’autant plus rageant que c’est en France qu’a été initialement décrit le tableau le plus complet des atteintes dues à une exposition prénatale à l’alcool ».
Hors donc, la consommation d'alcool pendant la grossesse doit être nulle. J'ai été regarder sur le site du CRAT, site de référence sur les médicaments au cours de la grossesse et de l’allaitement, au chapitre consacré au baclofène. Il s'avère que ce médicament ne provoque aucune malformation chez l'animal et que le risque encouru par le fœtus est celui de syndrome de sevrage qui peut être combattu par l'administration de baclofène.
Il me semble donc, mais je ne suis pas pédiatre ni gynécologue, qu'il est largement préférable de continuer le baclofène s'il permet de ne pas prendre d'alcool pendant la grossesse.
baclofène CRAT
Bonne journée