Bonsoir,
je viens de m'inscrire sur votre site, merci d'exister.
J'ai 39 ans, dont 19 d'addiction, d'abord au cannabis puis Ă l'alcool qui a pris le relais depuis 10 ans.
C'est tellement plus facile Ă se procurer !
Vie cachée, mensonge, solitude, repli sur soi, honte, séparations relationnelles, le cocktail classique.
Des tentatives de psychotérapie, de médicaments, mais sans réelle motivation.
Je lis le livre d'Olivier Ameisen à sa sortie, mais cela ne me fait pas plus d'effet que ça.
J'ai une éducation où il faut en baver pour atteindre ses objectifs, et il me parait trop simple qu'un simple médicament puisse résoudre le soucis.
Et puis je ne me satisfais pas, dans mes croyances, de passer d'une dépendance à une autre.
Aujourd'hui j'ai fait un peu de chemin avec l'aide d'une psychothérapeute dédiée, et j'ai enfin réussi à donner une réponse à ma difficulté à vivre ma vie :
J'ai été violé par mon grand père étant enfant. Il m'aura fallu plus de trente années pour que ce traumatisme me revienne en conscience.
J'ai eu du mal Ă y croire mais mon corps s'en souvient, il n'y a plus de doutes Ă ces faits.
Bien qu'il me soit encore difficile d'aborder une existence satisfaisante sans le besoin de me défoncer,
j'ai envie de passer Ă autre chose.
Enfin, j'ai un socle psychologique, des fondations qui m'aident à déculpabiliser sur ma descente en enfer, mon "manque de volonté", l'autodestruction.
Voilà , j'ai la motivation pour franchir le pas et me guérir à l'aide du baclofène.
Merci de votre aide.
Fred