Bonjour Ă tous,
je suis nouveau sur ce site et comme beaucoup d'entre vous je place beaucoup d’espoir dans ce "nouveau" traitement qu'est le Baclofene.
Ma prise de toxiques a commencé trés tôt dans ma vie. En effet c'est à l'age de rentrer en 6°(10/11 ans) que j'ai connu mes premiéres grosses cuites (avais dejà eu quelques petites "déboires" avant ça). C'est egalement à cet age que j'ai débuté ma conso de cannabis que je n'ai jamais interrompue depuis. Mais c'est à l'age de 13 ans que j'ai commencé à prendre ce qui sera mon principal poison pour les quelques dizaines d'années à venir: l'heroine.
Par ailleurs j'ai fais plus que gouter à tout: benzos et barbis à hautes doses souvent pour calmer le manque (pas de méthadone dans les années 80 !), les acides(LSD), les champignons (hallu ceux là ), les spedballs et donc la coke (en base c'est mieux), les esctas, le speed, le crack, l'opium, la codéine, la morphine enfin un vrai petit chimiste en Herbes (et quelle herbe ! le bon temps de l’africaine compressée, un vrai bonheur) enfin passons... Nostalgie quand tu nous tiens !
Aujourd'hui j'ai 42 ans et suis toujours sous méthadone et comme beaucoup dans mon cas j'ai compensé l’arrêt de l'hero par
l'alcool. Je ne bois pas énormément en quantité et jamais d'alcools forts car après avoir été guéri d'une hépatite C je me retrouve avec une cirrhose et il est donc imperatif pour moi d’arrêter l'alcool. Je réussi (tout seul) à avoir des périodes d'abstinence mais l'envie est là en permanence. C'est comme vivre un marathon alors qu'on est pas courreur dans l'âme et qu'on se fout de la competition!
Je vous passe les cures débilitantes où on vous retire tout, votre déodorant en stick (assez indigeste), votre rasoir électrique???? (dangereux pur les dépressifs) et même votre dignité, où l'on vous infantilise, où l'on vous rends dépendant
mais cette fois à l’équipe "soignante",aux groupes de paroles... une stigmatisation pour le reste de votre vie et ces psys qui s’étonnent qu'on ne soit pas plus motivé pour rentrer dans leurs structures toujours tellement humaines et tellement gaies...
Voici vite fait mon chaotique parcours. si quelqu'un a à peu prés le même qu'il n’hésite pas à prendre contact pour partager
des solutions.
J'habite le sud de la France à Aix en Provence et j'aimerai avoir les coordonnées d'un médecin courageux car quand j'ai évoqué
le baclofene au mien, la drôle de mimique qu'il a esquissé du bout des lèvres et sa façon de changer de sujet ne me laisse que peu d'espoir quant à son ouverture d'esprit sur le sujet qui nous intéresse ici. Je serais vraiment reconnaissant si quelqu'un pouvait me renseigner.
Je vous remercie d'avoir prie la peine de me lire jusque au bout. Je souhaite à tout le monde une vie meilleur sans addictions et beaucoup de courage à nous tous ainsi qu'aux personnes qui nous aiment et supportent nos errements en attendant la rédemption !
A+ Steph.