Coucou Claude
Alors ça c'est une bonne nouvelle
Un élément déclencheur de ce mieux-être?

Tu vas pouvoir profiter de ta nouvelle vie

Manue

Je ne sais pas expliquer l'élément déclencheur, Manue
Un soir je me couche avec au moins une idée positive en tête, et elle a du se développer pendant mon sommeil, mystère
Le lendemain, j'étais déjà un peu plus confiante et j'arrivais à prendre des initiatives simples, sans rester comme une bêtasse entre deux alternatives à me dire en rond "bon, je fais ça, ou bien je fais ça ?"
Et puis ça a remonté, petit à petit
C'est eut être le coup de talon quand tu es au fond de l'eau qui te fais remonter, parce que tu ne peux pas aller plus bas, ou alors te noyer, et finalement tu n'en n'a pas si envie...
Mais je me suis fait drôlement peur....
Lucie m'a fait un post "je te promets" : je te promets que ça change, qu'un jour un petit qq choses fait la différence. 100% raison, mais pendant que tu vis ça, je crois que tu est au summum de la souffrance psychique. C'est horrible à traverser. T'auras presque envie qu'on te coup un bras pour ne plus sentir le mal

J'ai été légère avec le baclo en janvier février, des petites remontée, puis 2mg à nouveau, puis des oublis
Je crois que jusqu'au bout il faut rester vigilant, et comme on est pas égaux devant cette molécule, ne pas croire que parce que certains supportent la prise unique et des montée fulgurantes, on peu faire pareil et traiter le traitement à la légère
Une hospi en psychiatrie peut être violente parfois, on m'a fich des doses de tercian pour assommer un cheval, et plus je devais être assommée, plus je me débattais comme un chat en colère. C'est pour cela qu'il m'on diagnostiquée bipolaire avec le xeroquel qui me faisais encore plus voir la vie en noir
En psychiatrie, les diagnostics sont posés un peu vite, parfois...

Aujourd'hui, à part un xanax de temps en temps, je me sens libérée, encore un peu grogie....
Et je fête mon 19ème kilo de perdu ! Encore 10 ou 15, et attention dans les campagnes ! Ca va vraiment sentir le printemps !!!

Bises et bonne journée

Ca fait plaisir Claude de voir que tu vas mieux,

Tu as arrêter l'AD et le baclo d'un coup ?

Ca a l'air de t'avoir vraiment soulagée de t'être débarrassée de tout cette chimie,

En plus le kilos partent !

Bon ouiken

Ravie de voir que tu te sens mieux Claude.

Des bises

19???? chouette! meme si c'est pas le but ultime ....comme dit mon doc.... (il s'en fout lui, il a pas à les porter ces foutus kilos!) je sais ce que tu ressens.

Ca plaisir à lire tout ça!!!

Ca fait plaisir en effet, tu m'as fait peur !
C'est chouette de remonter la pente en perdant quelques kgs en plus

Mais franchement, je crois qu'il faut que tu ailles consulter auprès d'un médecin compétent pour comprendre le pourquoi du comment
Baclo, xeroquel (les 2 ensemble) ou autre, il faut trouver le coupable pour pouvoir aborder l'avenir sereinement

Tu as raison, Sylvie, je ne compte pas en rester là, je veux comprendre....
Parce que si je t'ai fait peur, imagine la trouille que j'ai eu, moi, à me sentir aspirée dans le vide !
Une expérience à n pas renouveler....
En tous cas, aujourd'hui, ça va encore !
Demain, je vais voir un des psychiatres qui s'est occupé de moi pendant "la crise". Pas forcément un pro baclo, mais j'ai un bon dialogue avec lui
Et suite avec un psy de Tarnier dès que j'arrive à en "attraper" un

Coucou Claude

Il est important de comprendre pourquoi tu es mal pour pouvoir avancer, va au bout de tes démarches, c'est important.

Et surtout, prend soin de toi.

Je t'embrasse

Je vais bien...
Après ma très mauvaise passe, j'ai l'impression d'être en convalescence !
Mais que ça fait du bien d'avoir de nouveau des envies et du plaisir à faire les choses !
Je crois que la crise est passée, et que j'ai gagné
Mais qu'Est-ce que j'ai eu peur de rester suspendue dans le vide !
Je ne me racontes pas trop, parce que je suis crevée, je part dormir avec les poules à 21 heures, mais la dépression me réveille souvent vers 3 ou 4 heures du matin, alors je suis un peu dans le brouillard car je me lève quand même entre 7 et 8 heures au plus part pour faire ce que j'ai à faire
Je ne veux pas me dérégler le sommeil !
Voilà mon petit rapport !

Tu as raison, préserve bien ton sommeil, c'est important
Trop contente que tes envies soient revenues, ouf

Manue

la meilleure des envies : vivre.

Prends soin de toi car nous on t'aime

Bisous

Claire / Claude

Je pense à Toi,

Lorsque j'ai senti les premiers effets du Baclo, j'ai pensé : Aie, ça me rend dépressive, au secours
et puis, je me suis rappelée, que j'avais déjà connu ça, avant le Baclo, lorsque je me suis fais mette un anneau...
Je n'avais plus ma consolation, mes alliés, ma familles, mes amours de toujours > la nourriture, MA nourriture, MA VIE
Un vide Absolu
C'est ma perception

Merci de nous faire part de ce que tu vis

H.

C'est ça, Soleil, c'est "le grand méchant vide" qui fait remonter du fond de soi, comme une bulle coincée au fond d'on ne sait où, une dépression
Elle est en train de s'estomper...

Passer la honte de se sentir aussi impuissante, cela reste une expérience qui fait grandir. Je suis sur ce chemin là, je crois, mais il me faudra encore un peu de temps, ne pas aller trop vite, vivre ce moment en le respectant, même s'il est fort désagréable, boucler la boucle, fermer le dossier, pour ne plus la revivre !

Bonne journée à tous !

Et quand tu penses que tout ça n'est que connexions de neurones et compagnie!
Contente que tu remontes la pente, juste ça

Bisous

Manue

Et oui Manue, l'humain, c'est compliqué !
Parfois, j'aimerai me réincarner en un chat de bourgeois !
Peu d'entre eux n'ont d'antécédents psychiatriques (quoique) et la vie a l'air tellement plus simple quand on les voit dormir en boule !
Bonne journée !

bein ça dépend, je ne suis pas bourgeoise, mais mon chat est élevé avec mes chiens. Je peux t'affirmer qu'il a un réel problème d'identité.

Merde, mon rêve s'écroule !!!!

Zut Claude, tu ne te sens de nouveau pas bien...

Je suppose que tu as déjà dû faire pas mal de connaissance dans ta ville,

Allez courage !

Sis si, ça va Karine, on plaisantait avec Jo sur la vie rêvée des chats !
Je me sens comme en convalescence, après cette alerte dépression qui m'a bien secouée
Je prends mon temps pour remonter la pente

Chat de bourgeois ou pas, mes chats ont tous été des coqs en pâte
La vie rêvée des chats

Bisous

Manue

Claude, je suis souvent à côté de la plaque...

Bien contente de m'être trompée sur le coup, tu vas de mieux en mieux.
Ca se lit dans tes posts d'ailleurs, tu es beaucoup plus enthousiaste !

biz

Claire/Claude
Comment ça se passe pour toi?
Après tous ces événements, le 0 baclo ?
`
J'ai impression que le forum TCA est deserté
ou est-ce moi qui n'arrivant plus à me connecter ai cette impression.
Bref, Je me sens seule avec ce Baclo
H.

Coucou Soleil
Difficile en effet d'intervenir sur les forums tca, avec les discussions sur les acides aminés et autres, je ne m'y retrouve pas

Ensuite pour le zéro baclo, je vois bien avec l'alcool, ne plus boire, mais avec les TCA, je ne me rends pas bien compte, ne plus manger n'est pas possible

Manue

Bonjour Soleil et Manue

Oui, les fils des TCA sont un peu désertés pour le moment... Ca arrive par période, nous sommes moins nombreuses, plus discrètes...
Mais cela ne veux pas dire qu'il n'y a pas de vie derrière ce calme !
Et c'est peut être l'occasion de rentrer dans les petits délires complices des potes glouglous, qui ont plus de créativité et de fantaisie
pour se soutenir !

Pour ma part, je viens tous les jours, mais je poste peu
Je me sens comme en convalescence du gros "down" que j'ai fait fin janvier début février
J'ai sollicité un RV à Tarnier pour échanger sur ce sujet.
On m'a fait (lors des qqs jous d'hospi que j'ai faite lors de ma crise d'angoisse) un diagnostic de bi polarité que j'accepte mal,
collé comme ça comme une étiquette sur un bocal de confiture

Je pense que j'ai fait une mauvaise sortie de traitement, à faire un peu le yoyo sous l'emprise du stress du déménagement, comme si c'était anodin
C'est vrai qu'en lisant le forum, on peut avoir l'impression que certains "font ce qu'ils veulent" avec le baclo, au pied, couché, assis, debout, pas bouger,
en une prise, hop on rajoute 50, paf on les enlève, alerte passée !
Bref, la grosse erreur, c'est d'oublier que le baclo n'agit pas sur tout le monde pareil
Et moi j'y suis sensible, je l'ai un peu oublié : à preuve, je n'ai eu qu'à monter à 120, et j'ai eu des ES assez costauds
Ajouté au stress du déménagement, ou il a fallu que je retrouve tous mes repères dans un temps que je m'étais fixé "record",
et je crois que je tiens la bonne explication de mon pêtage de plomb.

La bonne nouvelle, c'est que ça n'a pas remis en cause le résultat du traitement, et à zéro baclo, je suis tranquille et confiante
Plus une goutte d'alcool, alors que ma conso était quand même d'une ou deux bouteilles par semaine, une pour la semaine, une pour le WE !
Et du plaisir à manger ce qui me plait, sans me poser de question ni avoir de crainte
Je cohabite avec des biscuits et du chocolat, chose inimaginable au temps de la maladie !
Avant, ou j'évitais d'en acheter, ou si je le faisais, je dégommais le stock en une ou deux soirée ! C'était pas de la cohabitation, mais de la fusion !

Voilà, je me sens un peu en convalescence, après être tombée par surprise dans "le grand méchant vide"
On se remets de tout, comme dit l'ami Christophe, il y a toujours un après !

Bonne journée

Bon, je ne suis absolument pas médecin, mais au vue de tes écrits, je les lis tous, tu ne me sembles pas du tout bi polaire!

Pas doc non plus, mais la bipolarité, d'après ce que j'ai vu sur le forum, ce sont des phases de up et de down, qui sont vraiment invivables

J'ai un ex collègue qui en souffre aussi

Je vois bien la différence de moral

Dans la lecture de ton fil, il est vrai que je n'ai jamais rien détecté
Mais en même temps, tu as frôlé la catastrophe

Maintenant à zéro baclo, je te souhaite d'être guérie, tout simplement

Pour les alcools, c'est simple, zéro baclo c'est souvent zéro alcool

Pour la nourriture? je n'en ai aucune idée

Pas assez de témoignages de guéris chez les TCA

Manue

Je te comprends à 100% Claude.
C'est un choc terrible quand on a un diagnostic de maladie mentale.
Mais ça ne remet pas en question nos qualités humaines, notre désir d'avancer, d'être une meilleure personne.
C'est juste qu'on doit réévaluer notre manière de penser?
Ou du moins, penser qu'on pense différemment, parfois?
Qu'on a des humeurs personnalisées?
Pfff.
En tout cas, on fait de notre mieux hein?
xxx

Franchement Claude a 53 ans, si tu etais bipolaire, je pense que tu serais deja au courant....

Moi j'ai deja vu un toubib qui m'a parlé de traitement au lithium, j'avais 21 ans.

Sauf que je ne suis absolument pas bipolaire.

Des incompetents j'en ai croisé beaucoup et j'en ai tiré la conclusion qu'il ne faut pas prendre leurs propos pour paroles d'évangile

Je ne peux evidement pas m'avancer, mais a mon avis, il est plus que probable qu'un autre avis medical viendras remettre en cause ce diagnostique

Coucou Claude

Super si tu parviens avec 0 baclo à ne plus plonger dans la bouteille et dans le chocolat sans difficulté.

Maintenant, il te reste à réapprendre à vivre sans. Parfois, même si nous sommes guérie, il faut quand même faire notre deuil de ces substances qui nous apportaient réconfort.
Prend ta nouvelle vie en main, tu as fait le plus dur.
Courage...

Bises

Hey Claude - Claire
V t'appeller CC
Je vais vite répondre car je sens que je vais piquer du nez très vite.
Je doute en effet, de 'leur' car je ne veux pas dire, 'ton' diagnostic

Dis,
ayant une relation suivie ( le père de l'enfant ) schizophrène et autres qualifications limitatives.
Je dirais que le point commun à ces troubles ( selon moi ) serait une vision 'tronquée' d'une certaine réalité.
Et blablabla.
Bref !
bi-polaire : n'importe quoi!!!
Je n'ai pas lu encore TOUT ton fil,
ce que j'ai parcouru
je n'y ai pas décelé ça



sensibilité,
accrue
c'est ce que j'appelle un défaut/qualité
question de dosage
Je blablate seule, ou quelqu'un me suit ?
Je cours de peur de m'endormir, je voudrais répondre à plusieurs baclopotes ce soir



Je viens de déménager
PUTAIN !!!

c'est costaud
tous les repères
tous ces repères
tous ses repères
à trouver
construire
créer

à bientôt
H.

Je pense que tu as mis dans le mille, Soleil
j'avais oublié que dans l'échelle du stress, le déménagement vient juste après le deuil
Et moi aussi, j'ai eu du mal à réaliser la perte de tous mes repères (d'un appartement à une maison, d'une grande ville à une petite ville),
tous ces cartons dont on ne sait par lequel commencer, les amis qu'il s'invitent un peu tôt alors que toi tu n'es pas prête et tu as plutôt besoin d'une caisse à outil !

Bref, chez moi, cet évènement a accéléré le processus de pêtage de plomb
Il n'est reste pas moins que le stress fait partie de la vie, alors impossible de s'en prémunir totalement
Sinon, on ne vit plus, on se met sous une cloche et on attend que le temps passe....

Bonsoir Claude

Le déménagement, même voulu et désiré, il y a une période de déprime ensuite, je l'ai connu à chaque fois
On ne peut pas l'ignorer

Mon dernier déménagement, c'était des bords de la Moselle, côté allemand, au bord de la plage de la Méditerranée, j'ai mis 6 ans à m'y faire

Maintenant ça va mieux, mais il y a eu la rechute entre temps, l'anxiété, la dépression, et donc l'antidépresseur il y a seulement 2 ans, la rechute alcool juste après

Ne pas l'ignorer et en parler, c'est tout ce que je peux en dire

Manue

Merci Manue !
J'espère ne pas mettre 6 ans pour m'en remettre, mais je n'ose pas imaginer ce qui serait arrivé si je ne m'étais pas soignée avant...
Ce déménagement était un projet de longue date, et ça patinait, ça patinait...
Et tant mieux car entre-temps, j'ai pu vivre mon traitement et me débarrasser de mon addiction
Je l'aurai amené dans mes cartons, je lui aurait construite une vraie autoroute !

ça me rappelle à l'époque où j'ai démarré les AA, l'abstinence, juste après, je perds mon second chat, Orana, puis ma mère biologique, dans le même mois

Et j'ai vécu tout cela sans l'alcool

Oui ce sont des épreuves à passer, sans le produit

Tu as arrêté le baclo je crois, rien n'empêche d'en prendre ponctuellement, car je me souviens qu'à certains moments, quand j'oubliais une prise, ou baissais trop vite, je sentais une sorte de tristesse, déprime

Et en cas de craving, ou de pensées qui ne plaisent pas, ne pas hésiter à en prendre une petite dose, pour le soutien

Manue

Comme vous dites CC, Velvet

Déjà gérer un quotidien, en étant sensible voire hypersensible!

Le déménagement, lorsqu'on est en état, peut-être l'occasion de redéfinir ses désirs, découvrir ...

Fragilisé, ça peut devenir infernal, surtout lorsque le quotidien impose son rythme, et qu'il faut se calquer pour assurer ...
Hier, greve !
Rien de spécial, jusque là
sauf que ...
Pas de tram pour aller à l'école du petit
si on arrive pas à l'heure
l'ecole ferme
si l'ecole ferme
je ne peux pas aller au boulot
une fois le petit déposé,
retourner vers la gare, j'habite dorénavant tout près...
...
En général, j'ai la capacité de developper système A-B-C-D, j'ai pleins de ressources

Hier, rien !
pas eu le temps de mettre de nouvelles choses en place
Mon amie qui me prête sa voiture est dorénavant plus loin,
pas de voiture partagée dans le coin
suis HS avec Baclo


Le soir pour aller au cours de piscine du petit, re-galère

Rien de grave, mais au milieu de tout le reste
J'ai juste envie de m'asseoir et ne plus bouger


Finalement, tout s'est bien passé, maman amie a été présente
solidarité, entraide
Mais quel stress !


et quand il n'y a plus de jus > petage de plomb

Bon déménagement

6 ans, je ris
Dans quelques mois je recommence

Bon, il y a vraiment bien pire

Bonne journée

H.

Youpi
Je commence par ce petit mot pour signifier brièvement que je suis bien contente !
Je vais nettement mieux

Je résume : seuil en janvier 2014 (déjà !), descente à partir de mai 2104 (pas pu attendre 6 mois car trop dans les choux pour travailler dans le plaisir),
petits épisodes de remontée des angoisses (désagréables au possible), donc assez long seuil à 80mg (été 2014)

A partir de septembre, je continue à descendre pour arriver dans les 20/30 mg en décembre
Et je retraite ma vie sans addiction, car après le seuil, il reste du boulot pour trouver son bel équilibre, et ce n'est pas forcément "automatique", faut aider un peu...

Janvier/ février de cette année 2015, gros projet personnel, immense fatigue que je prends comme précurseur d'une possible déprime
(dont je lis qu'elle peut se produire dans le parcours baclo, à la sortie),
je demande de prozac à mon doc, et 2 ou 3 semaines après, gros pêtage de plomb avec hospitalisation et tercian à gogo (festif),
et bien évidemment arrêt de prozac et de baclo sans même me demander mon avis (et à peine m'informer puisque je suis complètement shootée)
Je ressors de là avec un diagnostic de bipolarité et un traitement que je qualifie de cheval à base de Xeroquel,
et que j'arrête de moi même au bout de 10 jours, tellement je suis convaincue que ce médoc n'est pas pour moi

Bref, 6 semaines après ce détestable épisode, je vais bien, je me sens parfaitement normale, c'est à dire imparfaite.
Après 3 séances avec un charmant interne de Tarnier, on commence à voir la lumière sur ce qu'il s'est passé
C'est tellement simple qu'il suffisait d'y penser

J'ai fait une dépression annoncée, ça c'est clair. Et le prozac ne marchait pas pour moi, alors que je pensais en "méthode Coué" que ça commençait à faire effet
(ça arrive, ou alors, il fallait en prendre plus et depuis plus longtemps)
Donc, j'ai pris la dépression en pleine tronche, et c'est peut être même une dépression de sortie de traitement (faut faire attention et être vigilant à cela car ça peut arriver, comme une grosse bulle d'air emprisonnée au fond d'une marre qui se libère et file vers la surface)

Mais là, ça va... Depuis début mars, chaque jour, je me sens un peu mieux, et là, pourvu que ça dure

La petite morale de l'histoire, c'est qu'il ne faut pas se laisser enfermer dans un diagnostic précipité,
malheureusement, je ne suis surement pas la seule à avoir vécu ça...
Je me sentais comme un pot de confiture avec une étiquette collée dessus. Mais pas la bonne.
Et puis je suis un être humain, pas besoin d'être étiquetée pour avoir une identité.
Je n'en veux pas tant que ça aux médecins, ils font parfois leur travail en voyant les patients défiler comme sur un tapis roulant,
mais tout de même, ça laisse à réfléchir...

Je n'avais pas quitté le forum, mais je postais moins, évidemment, et en même temps, de venir un peu tous les jours m'a bien aidé, aussi
Alors c'est peut être bien "Claude le retour", attention le clavier va chauffer !

Bon, je plaisante, mais je suis vraiment bien contente de vous annoncer ça

Bonne journée !

Parfait !

super ton analyse, et merci pour l'info, surveiller une dépression de sortie.

Merci

Salut,

Je suis bien contente que tu ailles mieux, le déménagement, l'isolement t'ont beaucoup perturbé, et les médocs n'ont rien arrangé,

Merci du partage d'expérience, et vas y défoule toi sur ton clavier !

bizz

Bonjour Claude
Tu as été patiente et à l'écoute de toi et non des médecins, et tu as gagné
L'après déménagement doit se mettre en place maintenant, à toi la nouvelle vie

Manue

Ca fait toujours tellement plaisir de lire des messages comme ca!

Oui ça fait plaisir de lire tout ça tu nous as manqué

Merci pour vos commentaires !
Oui, Joséphine, c'est exactement ça !
Il n'est pas dit que tout le monde fasse une dépression à la sortie du traitement,
mais bien surveiller l'éventualité et en parler à son médecin est important,
sans pour autant devenir parano avec la certitude que la déprime va nécessairement arriver
Pourquoi ça arrive ? Une partie de l'explication que je donne, intuitivement, est que le traitement est déjà éprouvant,
et que la vie sans addiction est vraiment différente. Alors, forcément, ça chamboule, et ça peut déséquilibrer.

Là ou je n'ai pas eu de chance, c'est que l'AD qui m'a été prescrit n'a pas agit sur moi...
Je n'ai pas fait le rapprochement avec la sortie du traitement, parce que mon seuil datait déjà de 1 an,
et que la descente semblait bien se passer (sauf le retour des angoisses)

Il existe de nombreux AD et je n'ai pas la connaissance ni la compétence de savoir pourquoi untel fonctionne sur tel cas et tel autre non...
En tous cas, je suis super contente de m'en être sortie aussi rapidement, 3 mois à peine, pourrrvou qué ça dourrre !

Bonne journée !

à la va vite
Pour ma part,
être 'tombée dans l'addiction'
était une façon de répondre à un mal de vivre, ça a été une réponse à tellement de chose
La bouffe chérie et haïe, qui calme, colmate, donne du plaisir ...

Je sens la guérison poindre et la dépression s'annoncer, je n'ai pas encore trouvé de remplacement à ce qui a été le carburant de toute ma vie. La bouffe

Un nouveau travail s'annonce

H.

Claude, je suis super contente pour toi que tout rentre dans l'ordre.

C'est bien vrai ce que tu dis!

« A partir de septembre, je continue à descendre pour arriver dans les 20/30 mg en décembre
Et je retraite ma vie sans addiction, car après le seuil, il reste du boulot pour trouver son bel équilibre, et ce n'est pas forcément "automatique", faut aider un peu...»

Tu vois, moi la dépression m'a aussi sauté dessus et ça a dû commencer en septembre aussi, lors de la descente du baclo, vers les 70 mg. C'était peut-être aussi un mélange du fait que j'ai arrêté de fumer en septembre ET de la baisse en baclo, ET sûrement aussi compte tenu du changement de vie, comme toi.

En tout cas c'est bien vrai que le travail n'est pas terminé une fois soignés.
Mais bon, je ne reviendrais jamais en arrière pour autant!!!

Bienvenue à nouveau!

Tu vas trouver ce replacement, Soleil, peut être pas du jour au lendemain, peut être pas dans 5 mn, mais tout au long de ta vie qui va s'organiser après le seuil, en conscience de ce qui se passe et qui change pour toi, les anciens réflexes qui se se fpnt plus (et qui semblaient faire du bien)

Fais toi confiance : ton meilleur psy, c'est toi
Et tu sauras quoi demander à l'extérieur pour t'y aider un peu : "chimie" (médoc, AD, AA...) ou une personne en soutien (dans ton environnement, ou un psy avec lequel tu arrives à tisser un bon lien)

Salut Lucie, et oui, toi et moi on est souvent un peu en résonnance, au dessus de la "grande flaque "!

Bonne semaine

Claude, comment ça va ces temps-ci, ton moral?

Merci pour ton témoignage Claude, la route est longue je suis sur la pente ascendante et je n'imaginais pas que la pente descendante puisse être semée d'embûches ... Ou plutôt je n'avais pas envie d'y penser ...
Bravo d'avoir su prendre du recul par rapport au diagnostic alarmant que tu avais reçu ! Quelques années en arrière j avais une confiance aveugle dans le corps médical mais les échecs successifs pour soigner ma boulimie m'ont fait prendre du recul. C'est important de s'écouter et s'impliquer dans son choix de guérison.
Est ce que lors de ton maintien au seuil les EI sont restés constants ?

Bonjour !
Pour vous répondre à toutes les deux, oui, le moral se maintient bien !
Sophie, je pense que oui, au seuil, les ES sont devenus atténués et constants, ce qui permet de s'y habituer et de ne plus les sentir,
le temps d'un maintien prudent au seuil et d'une "visite" de ses habitudes, ses doutes, son hygiène de vie, la faim, la satiété,
la gourmandise "légitime", bref, la rééducation d'une vie sans addiction
Bonne journée !

Bien contente de l'apprendre Claude!

Joyeux muguet à tout le monde !

1er mai : c'est la date à laquelle l'année dernière, j'ai commencé à écrire !
Et j'en suis toujours à faire les dernières corrections, pour une publication prévue en septembre, pour réveiller les bonnes gens dès la rentrée sur le thème TCA/baclo.

J'ai terminé une petite série d'entretiens à Tarnier pour faire le point sur ma baisse de moral et d'énergie faramineuse du début d'année.
On a écarté en partie le diagnostic bipolaire qui semble un peu hâtif et peu fondé.
J'ai fait une méga dépression, aidée par le prozac, qui n'est sans doute pas pour moi le bon AD : effet contre-productif
Sortie de traitement + deux ou trois gros stress liés à une période de grand changement, ça a de quoi faire perdre les pédales. CQFD.
Et un grand merci au jeune interne qui m'a accompagnée tout ce mois d'avril : une belle personne, qui fera bien un beau métier, sans oublier les bienfaits du baclo !

Je suis soulagée et je reste prudente, un peu comme en observation de moi même pendant qqs temps.
Peut être en septembre qqs séances de TCC, bien ciblées, toujours à Tarnier : je verrai.

A part ça, tout va bien ! Donc, tout va bien...

Bonne fête du 1er mai Claude !!

le printemps, c'est comme une mini renaissance

Joyeux muguet à toi aussi et bonne continuation sur la route du bien être :-)

Joyeux muguet ... c'est un joli "joyeux" ça

Dis moi claude, l'interne cest le Dr Ko..bs?
Si cest lui cest vrai qu'il est adorable

Non, ce n'est pas celui là ! Ses initiales sont FG
Mais je pense que le service du Dr Granger est une vraie mine, ou pouponnière, si on veut faire mignon, de jeunes internes très chouettes !
De quoi donner de l'espoir pour l'essaimage du traitement sans entraves ni trompettes !

Claude, vrai que c'était peut-être hâtif comme diagnostic, pour la bipolarité.

Le déménagement est un des plus grands stress aussi, avec le deuil et la perte d'emploi.
Avec le changement de vie aussi, la guérison du TCA?
C'est beaucoup. C'est le terreau parfait pour faire une méga dépression.

Es-tu toujours à 0 baclo? Ça se passe toujours bien?

Bon 1er mai Claude.

Bises

Merci Christine !

Oui, toujours à zéro...
J'en tire plutôt une petite inquiétude que de la fierté ou tout autre chose
Disons que je me surveille...
Parfois je vois que ce sont mes ongles qui trinquent : je me les torture à nouveau quand l'angoisse revient
Quand je me lâche un peu sur la bouffe ou sur un verre de petit Chablis (le vin de ma région un Bourgogne blanc, délicieux !),
je le fais toujours avec une petite arrière pensée
Et puis, non, rien... alors je me dis que c'est le temps de la rééducation, que plus ça va aller et moins je vais y penser
Et je dois dire que même si je n'ai jamais pris ça comme une contrainte insupportable, être libérée de mon pilulier,
les sonneries, et les ordonnances me fais plutôt plaisir...
Et si je devais replonger, aucun doute là dessus, je reprends le traitement
Mais aujourd'hui, ce n'est pas l'actualité.

Je termine par une petite réflexion façon chronique !
Quand j'entends "la baclo pilule miracle" (ou encore pilule qui fait maigrir), mon sang ne fais qu'un tour et je sens pointer la colère
Comment peut on dire de pareilles bêtises ?
Quand j'ai mal à la tête et que je prends de l'aspirine, et que le mal de tête s'en va, je ne crie pas au miracle,
je me dis simplement que l'aspirine a agit.
Quand on prend du baclo et qu'on arrête de se goinfrer ou de glouglouter, c'est que le ttt baclo a agit
Ou est le miracle là dedans ?
C'est juste une molécule qui a fait son boulot !
Ca m'énerve : le terme miracle, dans la bouche des sceptiques ou des détracteurs prend une connotation ridicule,
genre non mais vous croyez au Père Noël ?

Donc voilà, zéro baclo et pas de miracle : je prends ma part de travail en assumant cette période de rééducation.
Ma dépression en a été une étape malheureuse.
Je ne sais pas si j'aurais pu l'éviter, mais ce que je sais, c'est qu'elle ne me reprendra pas, à présent !
Je suis vigilante à mes "états d'âme"...

Bonne journée !

Bonjour Claire/Claude,

Que de Sagesse dans tes propos en ce qui concerne le 0 Baclo.

Depuis combien de temps es-tu à 0 Baclo ?

Car de ce que j'ai lu, comme dit Manue,
il y aurait une certaine inertie pendant quelques mois
avant que les envies ne reviennent d'abord insidieusement
puis plus sérieusement.
Je ne veux pas en faire une généralité
mais comme tu le précises,
reste vigilante, s'il te plait.

Je suis heureuse que tu retrouves peu à peu,
force et énergie pour continuer d'avancer.
Et quelle lucidité face à ce qu'il t'est arrivé.

BISOUS.