Oui
Joséphine, je suis certaine qu'il le ferait. Mais je pense qu'il n'est pas au courant de cette fête des mères décalée par rapport à nous, et qui est cependant la date retenue dans la plupart de pays.
Oh !
Manue ! Voudrais-tu sous-entendre par là que je suis une alcoolique ? Je suis vraiment outragée !
Non mais plus sérieusement, j'avais déjà fait une recherche quant à cette polynévrite alcoolique et je ne m'y retrouve que dans le terme "alcoolique".
Bon ben puisque je suis là, l'es dernières niouses...
Suite à pas mal de choses qui se sont télescopées ces derniers temps (et bien sûr je pense, tout simplement à ma baisse du Baclo), ma conso a grimpé.
Ma précédente bouteille de 1 litre de pastis m'a fait à peine 2 jours.
Je ne m'alarme pas pour autant, je reste confiante, mais j'ai donc repris ma grimpette et je fais des efforts.
Chose curieuse, si certains aléas de la vie m'ont fait des farces ces temps-ci, quelque chose vient de s'inverser.
Au début du Baclo (comme avant, même), je lorgnais sur ma montre en attendant l'heure à laquelle je m'étais accordée le feu vert pour consommer.
Ensuite, j'ai lorgné de moins en moins sur ma montre, puis quasiment plus, mais cette heure-là restait à peu près fixe.
Plus besoin de montre au poignet, elle avait migré dans ma tête.
Parallèlement à cela, ma conso s'éteignait d'elle-même rapidement et un verre n'enchaînait plus les autres, sans aucun effort.
C'était très rassurant.
Depuis quelques temps, je n'attends plus du tout cette heure avec impatience. Je dirais même que quand le moment arrive, je me dis plutôt : "Allez bon ! Il va falloir passer à la corvée !".
Alors bien sûr, comme je ne suis pas complètement idiote, je ne me force pas.
Puis arrive un moment où mon idiotie reprends le dessus et où je m'y colle.
Comme si une petite voix me disait : "Il faut que..."
Je constate un peu ce même discours dans pas mal de témoignages et souvent dans ce cas, on nous rétorque que le Baclo a fait son boulot, et qu'il faut gérer le reste autrement (éventuellement par les TCC).
Par ailleurs, suite à l'appel de cette petite voix à laquelle j'obéis bêtement, les verres ont désormais tendance à s'enchaîner et il faut que je fasse un véritable effort pour stopper.
A cela, j'ai peut-être une explication, mais encore très incertaine...
Le Baclo m'a fait perdre le bon goût des aliments.
Non qu'ils aient désormais un mauvais goût, non qu'ils n'en aient plus comme lorsqu'on a le nez bouché, mais oui que je n'ai plus de plaisir, ou très peu, à les manger, alors que je suis plutôt gourmette et gourmande.
Avant, rien que de regarder des photos de certains mets, ça me faisait saliver au sens propre du terme, j'avais des gargouillis de faim dans le ventre, bref, ça me faisait vraiment envie.
Maintenant, plus rien de tout ça.
A la limite, voir ces photos, me balader dans les rayons alimentation des magasins m’écœurent, un peu comme lorsque j'étais enceinte.
Bon alors du coup, je me demande si à travers l'apéro prolongé, je ne cherche pas ma faim perdue.
Faim perdue mais peine perdue aussi puisque je ne la trouve pas et que je finis toujours par me forcer à ingurgiter des aliments, juste histoire de maintenir ma santé, ce qui ne me ressemble pas.
Pour moi, ça n'a jamais été "l'alimentation santé"

, mais plutôt "l'alimentation plaisir" puisque j'ai toujours eu la chance de pouvoir manger n'importe quoi sans me restreindre et sans que ça ait, a priori, d'incidence sur ma santé.
Bon, ça, ça reste à prouver, mais je suis pas non plus sur terre pour essayer d'y rester le plus longtemps possible.
J'ai aussi envie de prendre du plaisir à vivre et de profiter de mon passage ici qui ne sera pas éternel et que je ne souhaite de toute façon pas éternel.
Au diable donc toutes les restrictions, le purisme et l'extrémisme, en matière d'alimentation.
C'est d'ailleurs, entre autres, ce qui m'a amenée ici plutôt que chez les AA (à ne pas confondre avec les Acides Aminés

)
Bon alors ! Comme tout cela est assez récent, je n'en suis qu'au stade des suppositions.
Et bien sûr, votre avis m'intéresse !