Le baclo a bien fait son boulot depuis un moment, ma consommation actuelle est d'une autre origine qu'une déficience en gama B (ou un truc du genre j'ai pas tout suivi

)
Ça fait longtemps que je n'ai plus envie de boire au moment fatidique, mais je finis néanmoins par boire tôt ou tard.
Je me le cache depuis toujours, je travaille toujours l'image que je veux donner de moi-même, c'est-à -dire tout sauf mon vrai moi. Auprès des gens je suis toujours enjouée, souriante, rayonnante, joyeuse. Au fond de moi, c'est tristesse, défaitisme, angoisse, zéro confiance, et j'en passe.
Et ma relation avec mon mari qui ne m'a jamais convenue et que je ne sais pas comment réajuster.
Je ne sais pas depuis quelle dose exactement, mais ce n'est pas nouveau que je n'ai pas envie de boire, et que ça me frustre. Parce que besoin d'évacuer, de compenser ce je ne sais quoi. Et plus envie de boire, mais rien pour remplacer, alors je bois quand même en espérant combler "je sais pas quoi" comme je l'ai toujours fait avec l'alcool.
Mais rien à faire, en quantité c'est toujours bien moindre. En qualité, j'ai besoin d'un très bon vin pour l'apprécier sinon rien à faire, du dégoût.
Aujourd'hui encore, repas de famille. Bon le midi c'est pas mon heure de prédilection si je puis dire, je suis du soir. M'enfin avant, si je démarrais l'alcool à midi avec apéro, vin jusqu'au champagne, une fois les invités partis j'enchaînais le reste de champagne, ou la bière et rebelote vin.
Là ce soir rien à faire le champagne ne passe pas, le vin (un très très très bon j'insiste) oui un verre.
Je compte trop sur le baclo pour me sortir complètement de l'alcool. Je ne pense pas que ce soit possible dans mon cas, à moins d'atteindre 500 ou 600 mg?
Il y a un très fort côté psy, que j'ai du mal à cerner. Ma psy, aussi gentille soit-elle, ne me sert à rien. Parler oui ça me fait du bien mais c'est tout, elle ne me tend pas de perche, ne m'aide pas à analyser quoi que ce soit. Elle compatit, mais ne comprend pas pourquoi je me sers si je n'en ai pas envie. Je me demande vraiment comment elle a pu être rattachée à un centre d'addicto. Bref.
Je ne pense pas qu'augmenter encore le baclo m'apporte quelque chose. Je vais stabiliser à 210, on verra. Il faut que j'arrive à prendre du recul sur ma vie, mes émotions, et c'est la partie la plus compliquée, je ne sais pas trop encore comment je vais m'y prendre.
Il faut aussi que je me secoue et que je fasse preuve de volonté pour ne pas me servir alors que je n'en ai pas forcément envie, et ainsi optimiser les effets du baclo. Encore une fois de plus je ris jaune quand je parle de volonté. De la volonté, j'en ai matin midi et plouf. Quand l'idée de la bière fraîche fait toc toc à mon esprit, la volonté est partie aux bahamas et moi j'ouvre le frigo. Mais beaucoup y arrivent alors pourquoi pas moi.
Concernant ma répartition, ces derniers jours ont été n'importe quoi car j'ai dû faire face à pas mal d'imprévus, donc pas possible d'assurer les prises. Néanmoins rien a bougé niveau conso, je veux dire, pas + d'envie. Je vais essayer d'être plus rigoureuse cette semaine pour vraiment savoir où j'en suis avec le baclo.