Bonjour,
Un grand pas pour moi de me mettre sur un forum. Jamais je n'aurais pensé le faire et encore moins parlé de ma boulimie... 25 ans que je suis boulimique, j'en ai 39 aujourd'hui.
Je pensais après moultes avis les plus experts les uns des autres que c’était psychologique. Alors j'ai mené ma petite bataille psychologique: j’ai eu recours à une dizaine de psy, de tous genres, thérapies brèves, comportementales, psychiatre, psychothérapeute, hypnose, j’ai même poussé le vice jusqu’à la voyance (ne me demandez pas pourquoi, mais je rêvais sans doute qu’elle me décrive un avenir radieux et qu’inconsciemment la boulimie ne m’empêcherait pas de vivre, la plus grande duperie au monde!). Et bien sûr j’ai consulté des nutritionnistes, je vous passe les détails de l’échec de leurs prescriptions!
J’y ai laissé mes économies d’abord d’étudiante, ensuite mes payes : outre la bouffe à acheter, mes séances les plus folles et archi régulières de psy (je suis tenace), les compléments alimentaires censés guérir (une ruine), les livres de diététique et de régimes (une bibliothèque à ce jour), les stages de développement personnel (j'en connais un rayon sur moi), les semaines de jeûne (une cata), j’ai passé ma vie à être fauchée. On ne le dit pas assez mais en plus de ruiner sa santé, on se ruine financièrement. Car oui, pour compenser ma culpabilité d'être une gloutonne sans volonté, j'achetais plein de trucs et aussi des fringues, faut bien habiller ce corps qui fluctue: je dois avoir 3 dressings de 3 tailles différentes : dressing idéal de la mince quand j’arrive à me « tenir » à un régime, dressing des mauvaises passes quand j’engloutis mon frigo pendant des jours et que j’enfle à vue d’oeil, et dressing de l’entre deux quand je limite la casse mais que je n’arrive pas non plus à ne plus manger, bref, la ruine dans toutes ses dimensions!
J’aurais dû commencer par cela, je suis hyperphage, j’ai prié le ciel pour être anorexique ou vomitive car au moins je n’aurais pas pris de poids mais Dieu fait la sourde oreille depuis 25 ans: tu ne vomiras pas, tu ne seras pas anorexique, c’est ta croix!
Alors en avril dernier, n’en pouvant plus de cette vie (c’est pas qu’avant j’étais heureuse, mon dieu, je ne sais ce que ce mot signifie..), je me suis relancée dans les recherches et je suis tombée sur ce forum. J’ai parlé à mon psy (oui j’en vois encore un, tenace la gamine!) du baclo et là : « Ca ne marche pas, tout ce que vous aurez ce seront des baisses de tension, vous serez obnubilée par le traitement et ça enfreindra notre travail, tout le monde aime manger (le must comme constat!), je ne veux pas en entendre parler. »
La douche froide.
Mais après quelques jours, et pas mal de crises, je suis retournée sur le forum, ai contacté Sissi, et me suis dit, tant pis je me lance, on verra bien la tension et les effets secondaires, de toutes façons ça peut pas être pire que cette vie là . C'était le 13 avril. Aujourd’hui, je suis à 80mg. Entre temps, j’ai aussi acheté le livre d'Agnès Renaud sur la rédemption (oui toujours avoir le maximum d’informations et quitte à être ruinée, faisons le à fond).
Mais aujourd'hui, rien, pas d’amélioration si ce n’est une grosse déprime, des nausées, des maux de tête, etc.. D'où le forum car j’ai un doute, et si ça ne marchait pas? Et si j’étais l’exception qui confirmait la règle, avec mon bol (et Dieu qui s’acharne le bougre!); que dois je faire? Les crises sont plus fréquentes en plus, moi qui croyais au moins perdre du poids, j’en prends, bravo la fille! Je n’augmente que de 5mg tous les 3-4 jours (Sissi est passée par là !), j'en suis à 10mg à 12h, 30mg à 15h, 25mg à 17h, 15mg à 20h. Faut il que j’augmente plus rapidement maintenant? Que je cible davantage (ma gloutonnerie s'intensifie à partir de 17h)? Bref, je suis un peu paumée.. Merci pour votre aide.
Un grand pas pour moi de me mettre sur un forum. Jamais je n'aurais pensé le faire et encore moins parlé de ma boulimie... 25 ans que je suis boulimique, j'en ai 39 aujourd'hui.
Je pensais après moultes avis les plus experts les uns des autres que c’était psychologique. Alors j'ai mené ma petite bataille psychologique: j’ai eu recours à une dizaine de psy, de tous genres, thérapies brèves, comportementales, psychiatre, psychothérapeute, hypnose, j’ai même poussé le vice jusqu’à la voyance (ne me demandez pas pourquoi, mais je rêvais sans doute qu’elle me décrive un avenir radieux et qu’inconsciemment la boulimie ne m’empêcherait pas de vivre, la plus grande duperie au monde!). Et bien sûr j’ai consulté des nutritionnistes, je vous passe les détails de l’échec de leurs prescriptions!
J’y ai laissé mes économies d’abord d’étudiante, ensuite mes payes : outre la bouffe à acheter, mes séances les plus folles et archi régulières de psy (je suis tenace), les compléments alimentaires censés guérir (une ruine), les livres de diététique et de régimes (une bibliothèque à ce jour), les stages de développement personnel (j'en connais un rayon sur moi), les semaines de jeûne (une cata), j’ai passé ma vie à être fauchée. On ne le dit pas assez mais en plus de ruiner sa santé, on se ruine financièrement. Car oui, pour compenser ma culpabilité d'être une gloutonne sans volonté, j'achetais plein de trucs et aussi des fringues, faut bien habiller ce corps qui fluctue: je dois avoir 3 dressings de 3 tailles différentes : dressing idéal de la mince quand j’arrive à me « tenir » à un régime, dressing des mauvaises passes quand j’engloutis mon frigo pendant des jours et que j’enfle à vue d’oeil, et dressing de l’entre deux quand je limite la casse mais que je n’arrive pas non plus à ne plus manger, bref, la ruine dans toutes ses dimensions!
J’aurais dû commencer par cela, je suis hyperphage, j’ai prié le ciel pour être anorexique ou vomitive car au moins je n’aurais pas pris de poids mais Dieu fait la sourde oreille depuis 25 ans: tu ne vomiras pas, tu ne seras pas anorexique, c’est ta croix!
Alors en avril dernier, n’en pouvant plus de cette vie (c’est pas qu’avant j’étais heureuse, mon dieu, je ne sais ce que ce mot signifie..), je me suis relancée dans les recherches et je suis tombée sur ce forum. J’ai parlé à mon psy (oui j’en vois encore un, tenace la gamine!) du baclo et là : « Ca ne marche pas, tout ce que vous aurez ce seront des baisses de tension, vous serez obnubilée par le traitement et ça enfreindra notre travail, tout le monde aime manger (le must comme constat!), je ne veux pas en entendre parler. »
La douche froide.
Mais après quelques jours, et pas mal de crises, je suis retournée sur le forum, ai contacté Sissi, et me suis dit, tant pis je me lance, on verra bien la tension et les effets secondaires, de toutes façons ça peut pas être pire que cette vie là . C'était le 13 avril. Aujourd’hui, je suis à 80mg. Entre temps, j’ai aussi acheté le livre d'Agnès Renaud sur la rédemption (oui toujours avoir le maximum d’informations et quitte à être ruinée, faisons le à fond).
Mais aujourd'hui, rien, pas d’amélioration si ce n’est une grosse déprime, des nausées, des maux de tête, etc.. D'où le forum car j’ai un doute, et si ça ne marchait pas? Et si j’étais l’exception qui confirmait la règle, avec mon bol (et Dieu qui s’acharne le bougre!); que dois je faire? Les crises sont plus fréquentes en plus, moi qui croyais au moins perdre du poids, j’en prends, bravo la fille! Je n’augmente que de 5mg tous les 3-4 jours (Sissi est passée par là !), j'en suis à 10mg à 12h, 30mg à 15h, 25mg à 17h, 15mg à 20h. Faut il que j’augmente plus rapidement maintenant? Que je cible davantage (ma gloutonnerie s'intensifie à partir de 17h)? Bref, je suis un peu paumée.. Merci pour votre aide.