Ma fleur de cactus est toujours grande ouverte aujourd'hui, contrairement à ce que je pensais.
Un signe du destin ???
Puisque je ne peux plus influer sur lui en ce moment, je guette les moindres signes qu'il m'envoie, les bons comme les mauvais.
Probablement ai-je tort.
Je risque une nouvelle fois de tomber de haut.
Seul l'avenir le dira puisque j'ai le sentiment aujourd'hui, contrairement à d'hab, de n'avoir plus aucune influence sur lui, sauf ma puissance d'attendre, que je sais forte par expérience.
Probablement ferais-je mieux de me retrousser les manches et de plonger les mains dans le cambouis comme j'ai toujours eu l'habitude de faire.
Mais je n'en ai tout simplement pas la force.
Mais vous m'aidez tout simplement à la retrouver, bien que je ne brille plus ici que par mon absence.
Sachez que je brille encore, même si c'est d'une faible lueur que j''économise pour éviter de la distiller à tout va comme lorsque j'en avais, du temps où j'en avais.
Vous voyez, je prends soin de moi, comme on me le conseille si souvent en MP...
Et je m'accroche à vos branches.
Les vôtres sont plu fiables que celles de l'alcool.
A l'occasion, voici le premier post que j'avais écrit ici, en avril 2014, alors même que que j'avais écrit ce texte plus d'un an auparavant.
Les choses ont bien changé depuis, surtout grâce à vous.
Ce texte n'est plus d'actualité sauf que le pente demeure glissante et qu'il suffit d'un rien...
PENTES
Il y a des pans de vie qui sont des pentes vertigineuses. Il suffit d’un rien pour trébucher et on dégringole d’un coup, complètement étourdi, sans trop savoir où l’on en est, et avec une seule idée en tête : sauver sa peau, ou celle de ses proches. Ce serait la chute libre si quelque roc bien acéré ne venait nous écorcher encore un peu plus alors que nous nous démenons déjà pour stopper la chute, à défaut d’espérer remonter. On a alors envie de fermer les yeux, d’atteindre cet interrupteur imaginaire sur lequel on pourrait appuyer et qui pourrait nous permettre d’avoir un peu de répit, rien qu’une petite pause, histoire de souffler un peu… Heureusement, sur ces pentes-là , on rencontre des gens qui viennent nous tendre, l’un une béquille, l’autre un petit remontant. Les gens nous voient tomber sur ces pentes-là . Ils essaient de nous aider. Notre chute est spectaculaire, nos blessures sont apparentes, nos douleurs sont légitimes…
Et puis il y a des pans de vie qui sont des pentes insidieuses. Des pentes toutes douces comme des faux plats,et glissantes comme des patinoires. Tellement douces qu’on ne s’aperçoit même pas que l’on est en train de tomber, tellement glissantes que même si l’on s’en apercevait, on serait bien incapable de remonter. Ces pentes-là ne sont pas brutales, mais quand, au bout d’un temps très flou, on heurte quelque chose et l’on regarde autour de soi, on se rend compte de la dégringolade. C’est quand on regarde au-dessus de soi et que l’on voit où l’on était avant, que l’on réalise la chute. Ces pentes-là , on n’y prend pas garde. Quand on glisse sur ces pentes-là , personne ne s’inquiète pour nous et il ne faut en vouloir à personne.Si nous-mêmes n’avons pas conscience de notre chute, comment d’autres pourraient s’en apercevoir ? Ces pentes-là sont des pentes solitaires, du hors-piste.Un jour où l’autre, il y a bien pourtant quelqu’un qui finit par constater que nous avons quitté la piste. Mais plutôt que de nous montrer la voie et de nous aider à retrouver le chemin balisé, il nous fait des remontrances, nous reproche de nous être égaré. Se demande t-il pourquoi nous nous sommes égarés ? Pourtant, c’est simple ! Un jour, on a chuté sur une pente vertigineuse et on s'est accroché à ce qui nous est tombé sous la main pour éviter la dégringolade. C’était notre façon à nous, de cesser de tomber, même si la branche que nous avons saisie au passage n’était en fait qu’une branche morte et que nous nous en doutions un peu, sans vouloir nous l’avouer. Mais ça, on est le seul à le savoir…
Message édité 4 fois, dernière édition par Florence..., 28 Juin 2015, 15:17
Un joli néo-proverbe trouvé sur le net :
Il y a des jours avec et des jours sans.
Et les jours sans, il faut faire avec...