Bonjour, me revoici après quelques mois de quasi-abstinence.
Juste pour un petit témoignage au sujet d'une négligence qui m'a amené a un passage très désagréable.
Au bout de quelques mois, j'avais gardé l'habitude de boire une bière ou deux de temps à autre, après le boulot..
Mais plus jamais de vraie rechute ni quoi que ce soit d'anormal le lendemain. Inconsciemment, j'ai du me penser "bah! pas de problème, je peux picoler un peu, je suis protégé bar le baclo"
Puis pour des raisons de disponibilité de mon médecin-psy et de négligence de ma part (J'ai allègrement oublié un rendez-vous) je me suis retrouvé sans baclo.
(J'étais à 120 mg 40 matin, 40 à midi et 80 vers 17-19H)
La première semaine sans baclo pas de changement, pas de malaise, de manque ni rien. je ne me suis donc pas inquiété.
Puis, insidieusement, le soir je suis passé de 1 ou 2 bières à 3 ou même 4. Et là : catastrophe!
Je me réveille un matin très mal, angoissé, je n'étais plus moi-même, avec un fort besoin d'une canette pour faire cesser le malaise.
La on peut dire qu'il y a eu une VRAIE rechute de chez rechute pendant 3 jours comme je n'avais pas eu depuids longtemps. D'abord insomnie, donc bière pour essayer plus ou moins de calmer je jeu...Ce qui n'a fait qu'empirer mon état. J'ai réalisé que je n'avais plus le médoc pour me protéger de ce genre de choses et que les insomnies, l'angoisse etc allaient empirer : le cercle vicieux de l'alcoolisme s'était réenclanché.
J'ai donc foncé chez mon généraliste qui m'a vite prescrit quelques benzos et un somnif pour "briser le cercle infernal" : insomnie-angoisse-réalcoolisation-insomnie

et angoisse aggravées et auinsi de suite.
Ca a marché, mais j'avais la tête vide et une lassitude intenses.
J'ai pu récupérer beaucoup de sommeil en retard aller consulter mon médecin-psy à l'hôpital qui a réintroduit le baclofène progressivement jusq'uà ma dose habituelle.
En une semaine, les choses se sont de nouveau stabilisées, mes facultés intellectuelles

reviennent (OUF!) et je ne pense plus à boire. J'ai évité le pire et la vraie rechute a été jugulée.
Tout ça pour dire que le baclo ne doit pas être négligé et que le fait de se croire "guéri" peut être un leurre. Si le médoc vient a manquer pour une raison ou une autre, ça peut très vite revenir a la situation de départ.
Hum... Je repars dans la bonne direction, me sens de nouveau bien

et cette fois je vais viser l'abstinence totale. Je voudrais me "déconditionner" et n'avoir rien à craindre si je me retrouve sans baclo.
Je ne sais pas si une telle mésaventure est arrivée à d'autres et j'espère que ce témoignage pourra aider.
Franz226