Ne néglige pas le stress d'un déménagement...
Pour l'avoir vécu récemment, je sais que c'est en partie cela qui m'a amené aux urgences psy, en février, souvenir impérissable...
Tant pis pour mon égo, moi qui me crois toujours plus forte que les autres pour éviter de les solliciter...
Toutes ces formalités, ben c'est fait, et ça bouffe du temps et de l'énergie...
Donc dis toi que ça, c'est fait...
Pour la culpabilité, moi c'est le baclo qui m'a aidé
Avec un peu de réflexion, de recul et de distance m'a aidé à trouvé "ce qui est juste pour moi" en terme de besoins
Et savoir et repérer l'endroit ou l'autre se faisait du confort sur moi au détriment du mien...
(et sans que je me rendre compte, de préférence...)
et le lui dire, le lui signifier calmement et fermement.
"Si ton confort est mon inconfort", alors ça va pas aller ! Je suis devenue moins "bonne poire"
Mais la culpabilité sans raison genre, "je me sens responsable de tout, c'est moi qui suis à l'origine du malaise",
c'est encore autre chose, c'est insidieux et ravageur...
Déjà , enfant, j'avais appris à me sentir responsable (à tort) et donc coupable du climat de merde qui régnait à la maison
C'était parce que j'étais pas ma place, pas sage, cause de tous ces malaises et disputes...
Je me disais que si je n'avais pas été là , tout se serait passé mieux...
Tu parles d'un accueil dans la vie !
Bon, ma vie, pas la tienne, à chacun ses petites névroses en fonction de la vie qu'on a vécu.
Alors, tu parles que j'ai su bien reproduire ce sentiment à chaque fois que qq'un me faisait un mini reproche,
(ou même pas, d'ailleurs, chaque fois que j'imaginais que qq'un pouvait me le faire...)
même anodin je fabriquais mon boudin noir de culpabilité...
J'étais prête à vivre avec un pervers narcissique, mais la vie a été clémente avec moi,
je n'ai pas créé de lien avec un tel personnage, j'ai su le repérer pour m'en éloigner à temps...
Bref, aujourd'hui, je me pose la question avant de "fabriquer ma culpabilité" : en quoi suis-je responsable ?
(Ca me rappelle une histoire politique d'ailleurs, et pas des moindres... le coup du sang contaminé, bravo les ministres...)
Suis-je responsable du fait que je sois malade et que j'encaisse les ES de mon traitement ?
Ben non, à l'évidence. Je me soigne, j'encaisse, c'est plutôt à mon honneur, 'fin j'trouve...
Donc, ni responsable ni coupable.
Mais c'est sûr que toi qui a toujours été "le petit cheval blanc" bien courageux qui tirait la carriole,
lui devant et eux derrière, tu deviens celui (celle) qui a besoin qu'on la décharge...
Alors, ça fait bizarre, genre, même, non acceptable, donc culpabilisant, genre "ça se fait pas", donc c'est mal.
Et voilà ! Tu viens d'inviter la culpabilité dans l'processus !
Bref, je sais pas si ça aura pu t'aider à te départir de ta culpabilité (par similitudes et comparaisons),
mais voilà , ma petite contribution à ton épisode difficile, ou la culpabilité s'en mêle... cette salope !!!
Ah ouais, une vraie salope, n'en doute pas...
Claire/ Claude / Clairaude, moi, quoi !
Message édité 1 fois, dernière édition par Claude..., 08 Juillet 2015, 16:01
Début TTT 6 nov 2013. Seuil atteint mi janvier 2014 à 120mg.
Janvier 2015 Ã janvier 2016 : 0 baclo
Reprise TTT suite à un retour d'habitudes : 90mg/jour