13 Mai 2015, 20:29 Bonjour !
Je m'appelle Lana (pseudo pour l'anonymat), j'ai 28 ans, j'habite en France. Bien que ce soit mon premier message, je suis au Baclofène depuis quelques temps.
Voici mon histoire... J'ai commencé a boire de l'alcool vers 14 ans, quelques fois par année, jamais au point d'être saoule. A 17 ans, je suis allée a l'Uni (en anglais, donc pardonnez mes anglicismes frequents puisque mon Anglais est devenu meilleur que mon Français)(pardonnez aussi mes fautes d'orthographe pour la meme raison !!!
). En tant qu'adolescente, je ne sortais pas beaucoup, et mon père était strict, donc j'avais peu de permissions, et je voulais toujours lui faire le plus plaisir donc j'étais une bonne petite fille. En arrivant a l'Uni Américaine, mon père n'y était plus. Bien que j'étais dans une équipe de sport, je pouvais sortir une fois de temps à autre le weekend. J'ai la développé, a mon insu, un phénomène de "binge drinking". Puisque je ne pouvais sortir qu'une fois environ aux chaque deux semaines, je voulais boire le plus possible à la maison avec mes copines avant d'aller au bar. Cette tactique était aussi pour contrer les prix des verres puisque nous étions toutes pauvres, donc on buvait le plus possible avant d'y aller, et on était saoules rendu la. Tout ça a continue pendant 4 ans. Ensuite, je suis allée en Europe pour être mannequin pendant environ deux ans, et la les promoteurs voulaient toujours que les filles sortent (car ils se font payer par mannequin a la table) en leur payant tout les verres qu'elles veulent. Donc la aussi, l'abondance, j'étais souvent complètement blacked out en revenant chez moi. Je suis ensuite retournée au Etats Unis pour faire mon Masters of Science in Finance. La, j'habitais avec de la famille donc je ne buvais pas a tout les jours, mais encore quand la fête arrivait je voulais boire le plus possible. Ensuite je suis allée travailler la j'habitais seule. j'ai développé la manie de boire en revenant du bureau, et les weekends je lâchais tout, je buvais le plus possible jusqu'à ne plus me souvenir. Il m'est arrive des dizaines de fois de sortir un soir et de rentrer a 4 heures de l'après midi le lendemain... C'était la folie. Dans la dernière année, je ne bois pas a chaque jour, mais quand je bois, c'est le plus possible, toujours. Je peux boire entre 45cl et 60 cl de vodka en quelques heures. Parfois meme quand les gens autour arrêtent de boire, je me fais quelques petits verres en cachette en étant bien sure que personne me voit. Je veux toujours aller chercher le dernier verre qui va me faire perdre la tête... Je cherche la perte de contrôle.
Dans ma famille, il y a des antécédents d'alcoolisme. Mon père, bien qu'il ne boive plus beaucoup maintenant, était comme moi il y a 20-30 ans. Ma mere, elle, l'est encore, elle recherche ce dernier verre qui va la faire sentir "bien". Un de mes deux grands-pères boit énormément, bien que récemment des problèmes de santé on du lui faire arrêter complètement la consommation (ce qu'il trouve difficile). Mon autre grand-père, lui, n'a jamais pris une goutte de sa vie... Dans ce cas ci, la pomme tombe très loin de l'arbre.
Donc en Janvier il m'est arrivé plusieurs événements qui m'ont avoué a admettre que j'avais bel et bien un problème d'alcool... Jusqu'a la j'étais dans le déni total. Mon conjoint, qui essayait depuis des lunes de me faire voir que j'avais un problème, était soulagé de voir mon désir d'avoir de l'aide. Pour lui, on était a un point de non-retour, si les choses ne changeaient pas, nous allions rompre. (Nous habitons ensemble donc c'est pas facile...) En faisant des recherches sur les traitements qui s'offraient aux alcooliques ainsi que les forums et psychologues, je suis arrivée sur ce forum ici. OH WOW ! le Baclofène ? Quelle pilule miracle !!! Si ce traitement pouvait marcher, je serais aux anges... Mon problème de toujours vouloir un verre de plus serais terminé, je serais guérie, je serais comme tous les autres qui arrivent parfois a ne consommer qu'un verre (ha-ha, mais ils sont fous !!!) Je me suis identifié avec Sacha A. sur le forum, puisqu'il est jeune et qu'il boit autant que moi. Alors hop, je prend un rendez-vous chez mon médecin de famille, et j'arrive avec toute la documentation pour lui expliquer. Les doses de départ, les témoignages, les propos du Dr. Ameisen, enfin tout !!! Je lui dit aussi que je vais faire des démarches en parallèle comme aller a des groupes, consulter une psychologue spécialisée en addiction, faire des groupes d'études dans lesquels ils analysent les addictions. Genial !!! Il me le prescrit ! La vie est belle, dans deux semaines je serai guérie, je gage même que ça se fera avec 30mg/jour.
Boy, was I wrong.
J'ai commencé le 29 Janvier 2015. A chaque quatrième jour, j'augmente de 10mg/jour. Bon, ça prend un peu plus de temps que prévu mais c'est pas grave ! Vite fait, j'en suis a 60mg/jour. Je continue a me dire que ça va arriver bientôt, mais a chaque fois que je sors, le sentiment de tout vouloir boire, tout vouloir finir, et toujours, le désir de perdre le contrôle. Ça fait presque 4 mois de tout ça. J'ai maintenant franchi les 240mg/jour. Je prends trois doses, la 1ere a midi, la 2eme a 15 heures, la 3eme a 18 heures. Sauf que la, les ES ont commencé a se faire plus agressifs. Je dors moins bien, je me reveille plus souvent. J'ai toujours toujours toujours soif (d'eau), et je fais même de retention d'eau parce que mon corps est déshydraté malgré les nombreux gallons d'eau que je bois chaque jour. Et en tant que mannequin... bah disons que ça ne me fais pas sauter de joie haha. Les lendemains de veilles sont atroces, si je prends le Baclofene le lendemain d'une cuite, je vomis rendu a 20 heures. Le truc c'est que ça ne me ralenti pas le gout de boire la fois d'après en plus... Pas de "classical conditioning" (cliquez sur le mot si vous ne savez pas c'est quoi) dans ce coin la. De plus, mon pharmacien m'a appelée hier pour me dire que je prenais trois fois la dose recommandée et que je devrais trouver une alternative. Je crois redescendre a 210mg/jour car cette dernière semaine j'etais vraiment mal en point avec 240mg/jour. Pour m'encourager par contre, j'ai lu dans un des graphiques que les jeunes pouvaient nécessiter des doses plus fortes pour y arriver, donc ça m'a fait reprendre espoir.
Alors, nous sommes le 13 Mai 2015. Est-ce que c'est moi qui fait quelque chose que je ne devrais pas ? Ou bien c'est normal et il faut être patient ? Je commence a être déçue de l'attente, meme si je ne perds pas espoir qu'un jour le Baclofene fera son effet. Qu'en pensez vous ? Est-ce optimal pour moi de revenir a 210mg/jour, étant donne mes ES, et de prendre le baclofène a cette dose jusqu'a ce que j'en arrive a bout, ou est-ce que je dois absolument augmenter pour que le medicament fasse effet ?
Merci de m'avoir écoutée, je vais essayer de revenir a cette page quelques fois par semaine, ne vous inquiétez pas si je prends quelques jours a répondre.
Bone journée a vous tous !!!!!!
lana
Message édité 6 fois, dernière édition par Lana, 16 Juillet 2015, 7:46
Je m'appelle Lana (pseudo pour l'anonymat), j'ai 28 ans, j'habite en France. Bien que ce soit mon premier message, je suis au Baclofène depuis quelques temps.
Voici mon histoire... J'ai commencé a boire de l'alcool vers 14 ans, quelques fois par année, jamais au point d'être saoule. A 17 ans, je suis allée a l'Uni (en anglais, donc pardonnez mes anglicismes frequents puisque mon Anglais est devenu meilleur que mon Français)(pardonnez aussi mes fautes d'orthographe pour la meme raison !!!
). En tant qu'adolescente, je ne sortais pas beaucoup, et mon père était strict, donc j'avais peu de permissions, et je voulais toujours lui faire le plus plaisir donc j'étais une bonne petite fille. En arrivant a l'Uni Américaine, mon père n'y était plus. Bien que j'étais dans une équipe de sport, je pouvais sortir une fois de temps à autre le weekend. J'ai la développé, a mon insu, un phénomène de "binge drinking". Puisque je ne pouvais sortir qu'une fois environ aux chaque deux semaines, je voulais boire le plus possible à la maison avec mes copines avant d'aller au bar. Cette tactique était aussi pour contrer les prix des verres puisque nous étions toutes pauvres, donc on buvait le plus possible avant d'y aller, et on était saoules rendu la. Tout ça a continue pendant 4 ans. Ensuite, je suis allée en Europe pour être mannequin pendant environ deux ans, et la les promoteurs voulaient toujours que les filles sortent (car ils se font payer par mannequin a la table) en leur payant tout les verres qu'elles veulent. Donc la aussi, l'abondance, j'étais souvent complètement blacked out en revenant chez moi. Je suis ensuite retournée au Etats Unis pour faire mon Masters of Science in Finance. La, j'habitais avec de la famille donc je ne buvais pas a tout les jours, mais encore quand la fête arrivait je voulais boire le plus possible. Ensuite je suis allée travailler la j'habitais seule. j'ai développé la manie de boire en revenant du bureau, et les weekends je lâchais tout, je buvais le plus possible jusqu'à ne plus me souvenir. Il m'est arrive des dizaines de fois de sortir un soir et de rentrer a 4 heures de l'après midi le lendemain... C'était la folie. Dans la dernière année, je ne bois pas a chaque jour, mais quand je bois, c'est le plus possible, toujours. Je peux boire entre 45cl et 60 cl de vodka en quelques heures. Parfois meme quand les gens autour arrêtent de boire, je me fais quelques petits verres en cachette en étant bien sure que personne me voit. Je veux toujours aller chercher le dernier verre qui va me faire perdre la tête... Je cherche la perte de contrôle.Dans ma famille, il y a des antécédents d'alcoolisme. Mon père, bien qu'il ne boive plus beaucoup maintenant, était comme moi il y a 20-30 ans. Ma mere, elle, l'est encore, elle recherche ce dernier verre qui va la faire sentir "bien". Un de mes deux grands-pères boit énormément, bien que récemment des problèmes de santé on du lui faire arrêter complètement la consommation (ce qu'il trouve difficile). Mon autre grand-père, lui, n'a jamais pris une goutte de sa vie... Dans ce cas ci, la pomme tombe très loin de l'arbre.
Donc en Janvier il m'est arrivé plusieurs événements qui m'ont avoué a admettre que j'avais bel et bien un problème d'alcool... Jusqu'a la j'étais dans le déni total. Mon conjoint, qui essayait depuis des lunes de me faire voir que j'avais un problème, était soulagé de voir mon désir d'avoir de l'aide. Pour lui, on était a un point de non-retour, si les choses ne changeaient pas, nous allions rompre. (Nous habitons ensemble donc c'est pas facile...) En faisant des recherches sur les traitements qui s'offraient aux alcooliques ainsi que les forums et psychologues, je suis arrivée sur ce forum ici. OH WOW ! le Baclofène ? Quelle pilule miracle !!! Si ce traitement pouvait marcher, je serais aux anges... Mon problème de toujours vouloir un verre de plus serais terminé, je serais guérie, je serais comme tous les autres qui arrivent parfois a ne consommer qu'un verre (ha-ha, mais ils sont fous !!!) Je me suis identifié avec Sacha A. sur le forum, puisqu'il est jeune et qu'il boit autant que moi. Alors hop, je prend un rendez-vous chez mon médecin de famille, et j'arrive avec toute la documentation pour lui expliquer. Les doses de départ, les témoignages, les propos du Dr. Ameisen, enfin tout !!! Je lui dit aussi que je vais faire des démarches en parallèle comme aller a des groupes, consulter une psychologue spécialisée en addiction, faire des groupes d'études dans lesquels ils analysent les addictions. Genial !!! Il me le prescrit ! La vie est belle, dans deux semaines je serai guérie, je gage même que ça se fera avec 30mg/jour.
Boy, was I wrong.
J'ai commencé le 29 Janvier 2015. A chaque quatrième jour, j'augmente de 10mg/jour. Bon, ça prend un peu plus de temps que prévu mais c'est pas grave ! Vite fait, j'en suis a 60mg/jour. Je continue a me dire que ça va arriver bientôt, mais a chaque fois que je sors, le sentiment de tout vouloir boire, tout vouloir finir, et toujours, le désir de perdre le contrôle. Ça fait presque 4 mois de tout ça. J'ai maintenant franchi les 240mg/jour. Je prends trois doses, la 1ere a midi, la 2eme a 15 heures, la 3eme a 18 heures. Sauf que la, les ES ont commencé a se faire plus agressifs. Je dors moins bien, je me reveille plus souvent. J'ai toujours toujours toujours soif (d'eau), et je fais même de retention d'eau parce que mon corps est déshydraté malgré les nombreux gallons d'eau que je bois chaque jour. Et en tant que mannequin... bah disons que ça ne me fais pas sauter de joie haha. Les lendemains de veilles sont atroces, si je prends le Baclofene le lendemain d'une cuite, je vomis rendu a 20 heures. Le truc c'est que ça ne me ralenti pas le gout de boire la fois d'après en plus... Pas de "classical conditioning" (cliquez sur le mot si vous ne savez pas c'est quoi) dans ce coin la. De plus, mon pharmacien m'a appelée hier pour me dire que je prenais trois fois la dose recommandée et que je devrais trouver une alternative. Je crois redescendre a 210mg/jour car cette dernière semaine j'etais vraiment mal en point avec 240mg/jour. Pour m'encourager par contre, j'ai lu dans un des graphiques que les jeunes pouvaient nécessiter des doses plus fortes pour y arriver, donc ça m'a fait reprendre espoir.
Alors, nous sommes le 13 Mai 2015. Est-ce que c'est moi qui fait quelque chose que je ne devrais pas ? Ou bien c'est normal et il faut être patient ? Je commence a être déçue de l'attente, meme si je ne perds pas espoir qu'un jour le Baclofene fera son effet. Qu'en pensez vous ? Est-ce optimal pour moi de revenir a 210mg/jour, étant donne mes ES, et de prendre le baclofène a cette dose jusqu'a ce que j'en arrive a bout, ou est-ce que je dois absolument augmenter pour que le medicament fasse effet ?
Merci de m'avoir écoutée, je vais essayer de revenir a cette page quelques fois par semaine, ne vous inquiétez pas si je prends quelques jours a répondre.
Bone journée a vous tous !!!!!!
lana
mais ça ne sont pas des kilos, avec un bon drainage, tu peux y faire quelque chose (du BOP en pharmacie ça coute rien et ca marche pas mal, essayes le drainage lymphatique en kiné aussi, ça fait bien degonfler)
