Coucou les passagers de septembre. d'octobre.
Bonjour tout le monde !
« Être Indifférent », comme on l'appelle ici, c'est d'abord pour moi me souvenir de l'avoir voulu.
C'était bien sur avant tout vaincre 'le besoin irrépressible de consommer'. (soin médical Baclofène)
Mon expérience c'est, à la suite de traitements et d'une cure inefficaces (en alcoologie pourtant),
la neutralisation indéniable du craving à la dose de 140 mg, et en 2 mois.
C'est ensuite une année à vivre sans envie ni pensée ni consommation d'alcool.
(à l'image de chacune des personnes « normales » qui ne consomment qu'exceptionnellement).
Puis une encore en me défaisant lentement de la molécule. Je m'interroge sur le sens de la vie,
comme chacun a le choix de le faire ou non tout au long de sa vie.
C'est aussi trois années à demander l'aide de neuro et psychologues.
Le baclofène n'ayant pas soigné mon dysfonctionnement neurobiologique, je serai toujours fragile face aux psychotropes,
Ă l'alcool donc, ou Ă d'autres propositions addictives.
Mais grâce à lui j'ai eu la possibilité de me vivre lucide !
Cet été, après 3 années d'indifférence, j'ai eu besoin "d'ivresse", et n'ai pas trouvé autre chose que l'alcool pour me la procurer.
(c'est tjrs d'actualité mon besoin de "disjoncter", et il me tape un peu sur les nerfs ;-)
A 50 mg, je savais donc que je piétinais mon propre contrat en convoquant des alcoolisations rapprochées.
Mais le connaissant, je comptais d'avance sur le Baclofène pour vaincre de nouveau le craving que je ne manquais pas de provoquer ;-)
L'alcool a "bien" pourri la moitié de ma vie. Pourquoi lui laisserai-je la moindre possibilité de continuer ? de faire pire et de m'envoyer mourir dans le gerbi ?
Encourager les alcoolo-dépendants qui espèrent, qui supplient, c'est de mon devoir d'aide à personne en danger !
Pour autant je ne suis pas de ces marchands d'images subliminales.
S'approprier le traitement décuple et valide son efficacité médicale pour chacun d'entre nous !
Débarrassés, voire amputés de l'obsession, réussir à vivre quand même, c'est déjà un beau cadeau
de la médecine !
Nous en avons trop vu, de l’alcool et de ses problèmes ? Eh bien parlons d'autre chose !
C'est l'outil que nous propose le traitement baclofène, et pas autre chose.
Le prendre et le comprendre, c'est avoir gagné la partie !
Courage et succès à tous,
APPEL A TÉMOIGNAGE : "2 ans de baclo et tout va bien"
2 ans de baclo et tout va bien
personnes soignées par le baclo de longue date qui nous fassent part de leur expérience, du succès de leur traitement
ceux qui sont tirés d'affaire grâce au baclo se tournent vers autre chose, ce qui est bien normal". C'est ce qu'on leur répond.
pouvaient venir témoigner de leur parcours, ce serait bien.
laisser ici des vraies preuves de réussite. Je pense que les témoignages attendus par les membres jeunes sont ceux qui sont absents du forum après de brillantes réussites et après avoir aidé beaucoup.
C.
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La guérison s'installe et se construit dans le temps.
2012: Soin alcoolisme 150mg puis hyperphagie 250mg. Stabilisation puis descente longues. Zéro baclo depuis mai 2018.