Merci à toi Karine pour ton soutien, ça fait super méga plaisir !
Mon histoire ? oulala c'est un roman sans fin... je vais essayer de résumer au mieux.
En fait j'ai commencé un peu comme tout le monde, des soirées arrosé au sky coca dès 17 ans. Ensuite je travaillais la nuit, donc très facile pour moi de consommer, champagne et j'en passe.
Après les études et avoir mis suffisamment d'argent de côté, j'ai tenu un bar...j'ai essayé de me tenir mais c'était pas simple là non plus. Une petite cure d'aotal, m'a aidé à tenir près de 6 mois. J'étais ravie !!
Bref j'ai revendu le bar et je me suis retrouvé sans activité pendant deux ans. Replongeage en dépression et consommation de plus en plus excessive.
J'ai finis par trouver du travail, je me suis dis "va falloir te calmer ma cocotte". Ce que j'ai réussi à faire en faisant très attention. Et puis il y a eu un drame du à une catastrophe naturelle, j'ai tout perdu ! Et replongeage encore de plus belle. Mon travail avait réussi à me faire tenir jusque là , mais j'étais sous pression, harcèlement moral de la part de mon employeur, bref énorme dépression accompagné de grave crise d'angoisse accompagné de TS (j'avais peur d'aller au taffe), je me suis mise en arrêt parce que c'était plus tenable. J'en ai profité pour faire une post cure de 2 mois, ça m'a calmé pendant quelques mois et replongeage. Mais avant ça 3 litres (voir plus) de vin ne me faisait franchement pas peur. J'avais arrêté les alcool fort, car j'étais intraitable. Depuis ma cure, je ne bois plus que des 8.6, comme si c'était plus soft !!!! pffff Mais là , je vois bien que je replonge dans le vin, il fait chaud et un rosé bien frais ça fait du bien. Mais mes démons ne se limitent pas à un verre bien sûr. Comme certais d'entre vous, je bois en cachette et vite vite. Dès que le dos de mon chéri est tournée allez hop.
LE pire est que j'ai pas peur de prendre la voiture quand je suis comme ça. Vous savez, on est fort et rien ne nous atteindra ! J'ai d'ailleurs déjà perdu mon permis, je me suis planté seule avec ma bagnole. Le flic il y croyais pas, j'était à plus de 2.6 dans le sang !! Un vrai danger public !!
Depuis que je suis marié, ma consommation a empiré (et pourtant il n'y a aucune raison, puisque je suis bien avec zhom). Tellement empiré que parfois oui je bois a jeun et toute la journée jusqu'au soir. Je ne sais pas comment je tiens puisque je ne mange pas du tout de la journée et je me force le soir. Il m'est arrivé bien sûr de picoler au taffe ou d'arriver bombardée.
Je n'ai jamais de raison pour boire puisque quand je suis bien je bois et quand c'est l'inverse c pareil.
Ma vie est un véritable roman :
A 8 ans violée par mon beau frère de 42 ans à plusieurs reprises.
a 13 ans j'ai fugué de chez moi parce que j'avais peur et parce que on ne m'a jamais cru. J'ai oublié de dire que je suis de confession musulmanne. Et quand on m'a présenté un mec pour me marier, j'ai pris peur, parce que je n'étais plus vierge et qu'il a fallu tout raconter, mais personne ne m'a cru, je me suis barré. J'ai été baladé de famille d'accueil en famille d'accueil, suivit psychologique avec bombardage de médocs anxio, antidépresseur, etc.... ! J'étais shooté à même pas 16 ans.
A 16 ans j'ai réussi à me poser et à 17 ans j'ai perdu ma mère. Je me suis senti abandonné et seule (d'ailleurs j'ai toujours eu ce sentiment d'abandon). J'ai poursuivi mon parcours de chemin avec mon ami le verre. En décembre 2013 j'apprend que la famille chez qui j'étais et chez qui j'ai grandi n'était pas ma vrai famille. Eh ouai à 37 ans j'apprend seulement que j'avais été adopté. Je retrouve ma vrai famille (énorme famille), mais ma mère est décédée. J'apprend que j'ai une demi sœur, bref énorme chamboulement dans ma vie.
Je les ai rencontré, il m'on toujours recherché mais moi je ne savais pas donc je ne cherchais rien. Mais j'avais au fond de moi ce sentiment d'abandon depuis toujours...
Et je crois que mes grosses consommations ont démarré de là et non depuis que je suis marié.
Voilà en gros ma vie de m****. Je voudrais avoir un enfant avec zhom mais malade comme je suis ça craint. D'ailleurs mon corps n'en veut pas pour le moment. ça fait 4 ans qu'on essai et à part une fausse couche rien !
S'il vous plait pas de jugement, j'ai déjà assez honte de ma personne et je culpabilise déjà beaucoup qu'un rien pourrait m'achever. Je sais que je suis en train de me tuer, je pense souvent à la mort. Parfois je me dis que ça sera le seul moyen de trouver la paix. Je ne sais pas trop comment m'en sortir alors je mise tout sur le baclo. Ce qui m'inquiète le plus, c'est que ma conso a augmenté considérablement et que maintenant j'ai des trous noirs en plus de faire n'importe quoi.
Désolé pour le roman. En tous cas ça fait du bien, malgré que j'ai plus envie de chialer là qu'autre chose.
A plus tard et merci de m'avoir lu.