Inutile de supprimer ton post Sissi, je suis ouverte Ă tous les points de vue.
Pour ce qui est de ma dépression récente, elle est due au fait que le Prozac qui m’a fait plonger (à cause des mélanges que j’ai fait avec le 5htp, enfin je suppose). Le prozac j’ai commencé à le prendre il y a deux ans pour la boulimie, qu’il a limité mais pas supprimé.
Quelques nouvelles positives : j’ai arrêté le Laroxyl prescrit il y a 1 semaine par le neuropsychiatre que j’ai rencontré, et le moral est remonté en flèche, les angoisses se calment. Craving beaucoup moins fort aussi. Je ne supporte plus aucun anti-dépresseur qui agissent à l’inverse de ce qu’ils devraient. C’est tant mieux, un médoc de moins !
Pour rebondir sur la discussion de la part psychologique des addictions. Depuis que j’ai démarré le baclo, je me suis persuadée que mon problème était purement physiologique. J’ai encore un espoir avec le baclo, mon plan A, mais je commence à prépare le plan B. J'ai donc recherché et trouvé une association pour TCA, le lien est ici pour ceux que ça intéresse :
http://www.anorexie-et-boulimie.fr/
J'ai appelé le thérapeute membre de l'association de ma région l'autre soir et nous avons passé 1h30 au téléphone ! Un beau dévouement. Il m'a dit bcp de chose qui ont été comme des révélateurs. J’ai réalisé plusieurs choses :
- A 16 ans, le cocktail « Régime amincissant » + « Mal d’amour, manque de confiance » me plonge dans la boulimie. J’ai rencontré mon ex-mari, un amour fusionnel, qui a été ma béquille et m’a apaisée. J’ai cessé complètement tous régime, et pendant 18 ans, plus jamais de boulimie.
- A 36 ans, je me sépare, et je me refait le même cocktail, mais en pire, « Régime amincissant très restrictif » + « Mal d’amour, peur de l’avenir, … ». Ma vieille amie refait surface au moment où je me sépare et perd espoir. Puis, boulimie pire que jamais. Mon nouvel amour et mon bien être ne suffisent plus à m’en sortir.
Bref, je me rend à l’évidence, il y a un facteur psychologique dans mon cas.
Puis le thérapeute, dont 95% de la patientèle sont des TCA, me parle des autres, des points communs, sans même que je lui ai parlé de moi, et je me retrouve.
- Bcp des boulimiques qu’il a suivi sont des personnes qui réussissent dans le vie professionnelle. Ensuite, je me dit que pour aller chez un psy, il faut un minimum de moyens financiers, ce qui veut dire que forcément il ne peut rencontrer que des personnes qui ont un minimum de réussite. Mais je pense au forum. A la qualité d’écriture de la plupart des membres. Pour avoir parcouru des forums sur d’autres sujets, on voit souvent des contributions de personnes limite analphabètes, sans jugement aucun.
- Souvent manque de confiance en soi. Même pendant mes 18 années sans boulimie, j’ai manqué de confiance en moi, sans qu’aucune addiction n’ai pu me faire plonger
- Souvent difficultés à dire non, ou besoin de se justifier. J’arrive à dire non, ça me coute et je ressens le besoin de me justifier.
J’ai oublié le reste, mais tout cela faisait écho en moi. Je vois une psy en entretient, ça m’aide à me développer, mais je ne règle pas ces mécanismes ancrés en moi, ni ne les comprends d’ailleurs. Même si je m’en sors demain, je ne veux pas replonger dans 10 ans si je dois faire face à une nouvelle épreuve.
Hasard ou coup du destin, ce thérapeute exerce à qq km de chez moi, j’envisage de démarrer un thérapie. En plus, il pratique l’hypnose et la TCC, que demander de plus !