Parfois, Claude, il y a des moments où il est préférable de ne rien faire.
Tu n'es pas une tête de mule pour autant!
Lorsque tu te dis:
"je mérite d'avancer, et j'ai confiance en mes capacités!"
C'est que tu ne veux pas t'accorder ce temps qui est peut-être de "mûrissement"?
( ne pas confondre avec "temps perdu" )
Serait-ce que ton mental a le vent dans les voiles dans ce temps-là ,
alors il sort son marteau de juge et te fait acheter l'idée que tu perds ton temps,
que tu "devrais" faire autre chose, que tu "perds" ou "gaspilles" ton temps?
Et si la prémisse du mental était erronée?
Tu es peut-être tout simplement en état d'acclimatation à ta nouvelle vie?
Tu as peut-être besoin de ressentir plutôt qu'agir?
De changer le dialogue intérieur?
De faire le vide de l'ancienne vie pour faire place à la nouvelle?
Le ventre plein, comment peut-on apprécier un nouveau repas?
Même fait avec amour et patience, on doit digérer pour apprécier il me semble?
Quand le serpent digère, on dirait qu'il est inactif mais non,
toute son énergie est monopolisée pour la digestion.
Toi, peut-être que tu fais le plein d'énergie pour ce qui t'attend à l'automne?
Un bon remède pour te "guérir" serait peut-être de faire de la méditation pleine conscience,
pour te faire vivre l'instant présent?
Sans te "forcer" Ã agir?
Quand tu dis:
"je mérite d'avancer, et j'ai confiance en mes capacités!"
Ce que je ressens dans cette phrase c'est justement la peur sous-jacente... et le manque de confiance.
Pour que ça disparaisse, il faut avant tout reconnaître cette peur et ce manque de confiance en tes capacités?
Certainement que tu mérites d'avancer!
Ne trouves-tu pas que tu as pas mal avancé toute l'année dernière?
Et si tu décidais de faire confiance en la vie en acceptant ce temps "mort",
qui est sûrement plein de vie?
C'est peut-être l'occasion d'apprendre la conscience du moment présent?
Ton mental apprendrait à prendre sa place au bon moment,
sans pour autant crier à tout moment pour se faire entendre?
On ne doit pas le nier non plus.
Il a sa place dans notre vie le mental.
Il est utile.
Il ne devrait pas être obligé de crier à tue-tête pour se faire entendre.
Mais souvent c'est ce qu'il fait.
Alors on perd notre emprise sur l'instant présent,
on se laisse emporter par le courant du mental.
Pourquoi?
C'est peut-être parce qu'on "pense" que le mental doit être réprimé?
Ce faisant le mental est lui-même juge et parti?
Alors qu'on a besoin de l'accepter, comme l'ensemble de nos émotions?
C'est ce que dit souvent Christophe André, psychiatre à Paris.
et qui utilise la méditation de pleine conscience.
Ici, justement, cette conférence donnée par lui.
Il parle de la sérénité, des émotions mal vécues qui génèrent nos angoisses, notre anxiété.
https://www.youtube.com/watch?v=eOZmORZcKHI
La conférence est longue mais je crois que ça vaut la peine!
Bon temps de récupération Claude!