Bonjour Je veux guérir,
Je te remercie pour ta réponse, en effet mon propos n'était pas de te blesser, ni de dénigrer ta tentative de guérison.(et ce n'est le cas de personne ici d'ailleurs)
(je me permets de te tutoyer, c'est en général l'usage sur un forum
Tu as bien fait de t'inscrire sur un forum, il ne faut pas fuir parce que tu te sens un peu "harcelé de questions" voire "attaqué" sur ton parcours.
Nous cherchons avant tout à comprendre ton histoire, à partager nos expériences et à proposer éventuellement d'autres solutions.
Je comprends pour les anti dépresseurs, c'est une solution qui est effectivement délicate à mettre en oeuvre : quelle molécule, faut-il des anxiolytiques en complément, etc..
De même pour les thérapies, d'une part il faut être prêt et volontaire pour accomplir la démarche et ne pas être forcé, d'autre part il faut trouver le bon thérapeute.
Je saisis également que malgré le caractère récent de tes problèmes, il y a eu une très forte réponse du milieu médical (2 hospitalisations quand même, et en milieu fermé en plus !)
J'imagine que cette réponse est peut etre due au fait que tu sois un homme ; on a souvent tendance à sortir l'artillerie lourde, à cause du caractère souvent excessif et pouvant devenir violent (envers lui-même)
Alors que bon les femmes, on sait bien comment elles sont... fragiles nerveusement, tout le temps en train de se plaindre de petits bobos...(je caricature un peu mais c'est la réalité ; à part une anorexique de 30 kgs il y a peu de chance qu'une femme avec TCA ait droit à ce genre de traitement..)
Concernant le baclofène en dernier recours, dis toi bien que j'ai mis des années avant de trouver une solution. C'est malheureux à dire mais trouver une solution efficace et rapide reste tout de même très difficile.
Il faut compter avec l'inertie du cerveau ; tu développes un comportement et même si tu es prêt à guérir, ton corps et ton cerveau ne se répondent pas immédiatement au processus. (Même si comme dit Sylvie, la mémoire finit par s'effacer)
Trouver un bon thérapeute et avoir la volonté de consulter m'a pris des années ; si le baclofène est en échec, ne désespère pas.
Si tu n'atteins pas l'indifférence (après tout, tu as encore de la marge ; mon médecin m'a parlé d'un cas qui était à 400mg/jour!) ce sera plutôt positif finalement ; ça voudrait peut etre dire que tu n'as pas un problème d'ordre strictement physique mais plutôt psychologique.
Dans ce cas, même un déclic peut tout changer : un changement d'environnement, un voyage, un événement positif dans ta vie, et même une nouvelle relation amoureuse !
Peut etre même pas forcément besoin de psychanalyse pour le coup !
Mais bon, pas d'anticipation précipitée, garde le moral surtout, et attends de voir ce qu'il se passe avec le baclofène
