Bonjour !
Je ne m'étalerai pas ici sur mes états d'âme parce que c'est beaucoup trop compliqué.
En ce qui concerne le Baclo, je suis restée à 260 mg depuis le 8 juillet.
Je n'ai plus osé toucher à ce dosage étant donné les perturbations extérieures.
Malheureusement, force m'est de constater que ma consommation augmente dangereusement.
Que cette augmentation soit due aux problèmes que j'ai rencontrés dernièrement ou pas, je crois qu'il est grand temps que je réagisse.
J'ai donc décidé de reprendre doucement mon bâton de pèlerin.
Je ne crains toutefois plus les augmentations comme auparavant.
En effet, à part une grande fatigue (mais qui n'est pas principalement imputable au Baclo) et quelques petits inconforts, il ne me reste plus grand chose des EI du Baclo, cependant que je ressens encore très fortement ceux du Lyrica (arrêté totalement vers la mi-juillet) et ceux de mon anesthésie du 30 juin.
Bref, je suis passée à 270 mg hier.
Je les répartis comme suit : 60 à 10h, 60 à 11h, 60 à 17h, 70 à 18h, 20 au coucher.
J'ai fait un mix entre le ciblage de mon craving et l'essai (trop contraignant) que j'avais fait il y a quelques temps en étalant mes grosses doses en plusieurs prises avant le craving.
Le problème, c'est que pour de multiples raisons, mon MG ne me suit plus.
Quoi qu'il en dise, ma mésaventure aux urgences a entamé sa confiance en moi
Il est également vexé que mon psy me conseille certaines prescriptions et que je lui en fasse part.
Il me dit que mon psy n'a qu'Ă me les faire, ces prescriptions.
Bon, d'un sens il n'a pas tort. Mais en même temps, lorsque j'ai demandé à mon psy de se mettre en relation avec mon MG, le premier a été d'accord. En revanche ça ne convient pas à mon MG. Je pense qu'il n'a pas envie de s'emmerder avec ça.
Il est vexé aussi parce que c'est lui seul qui m'a prescrit du Lyrica et qu'il n'en connaissait aucunement les effets secondaires (même pas la somnolence. Il ne m'a jamais mise en garde là -dessus pour le Lyrica comme pour le Baclo).
Il a préféré attribuer cela aux effets d'un trop de Baclo.
Il me dit aussi que je fais trop "à ma sauce". Comment voudrait-il que je fasse puisque pour tout ce qui est Baclo, il n'y connaît rien.
Je lui avais envoyé la doc, il m'a dit l'avoir lue, ce qui ne l'a pas empêché ensuite de me regarder avec des yeux ronds lorsque je lui ai parlé de "seuil".
Bref, alors que j'avais pu lui soutirer une prescription de 300 mg/jour bien que je n'en prenais que 250 à l'époque, voilà deux fois qu'il me fait une ordonnance pour 200 mg/jour.
De plus, il freine aussi concernant mon apport en vitamines B1 et B6 alors que ce sont les deux acteurs principaux de ma guérison pour la polynévrite.
A côté de ça, comme je lui ai dit que je n'avais plus d'appétit, il m'a proposé de me prescrire des compléments alimentaires, ce que j'ai refusé. Je prends assez de médocs comme ça, et qui me sont vraiment indispensables, je préfère me forcer à manger.
Donc, j'ai pris un rendez-vous avec un des deux médecins de Gégé.
C'est un peu loin mais au moins avec lui, je serai certaine d'avoir affaire à quelqu'un qui est expérimenté en matière de Baclo.
De plus, tous les échos que j'en ai eus de part et d'autre sont vraiment positifs sur le plan de la relation qu'il entretient avec ses patients.
VoilĂ pour ce qui est de l'alcool et du Baclo.
Et un petit cadeau pour toi
Janine : le portrait que j'avais fait de Vincent d'après une photo d'identité lorsqu'il était en sixième, celui-là même que tu aimes bien.
C'est une photocopie d'un dessin fait au crayon à papier et c'est un peu pâlot là .
Je crois aussi que je lui ai fait de trop grands yeux. Mais bon...
PS : et pour le Laroxyl,
Manue, oui, c'est un AD que j'ai déjà eu pendant plusieurs années et qui me convenait très bien.
Sauf qu'un AD, ça ne guérit ni de l'alcoolisme, ni du mal-être au boulot, ni de la solitude, ni des problèmes psy liés à un passé inconfortable...