Reprise du dernier message
j'aligne les heures de boulot comme rarement ce mois ci, et je passe peu ou en coup de vent sur le forum, mais a la lecture de ça, j'ai vraiment envie de reagir
Je suis compltement d'accord avec Claude. peut être est ce different pour l'alcool, surement même, mais pour les TCA, le baclo n'est pas une baguette magique. Et c'est peut être en partie lié au fait qu'il faut se nourrir matin, midi et soir, qu'il faut composer avec, et quand on a une relation conflictuelle avec la nourriture de longue date, tout ne se mets parfois pas en place du jours au lendemain.
POur ce qui est de bidouiller avec le baclo, augmenter n'est pas toujours la solution, j'en suis l'exemple probant.
je suis montée, arrivée a 170, j'ai eue un seuil, ça a été comme un declic, qui s'est evanoui au bout de 3 jours. Je suis monté alors jusqu'a 305 sans vraiment de resultat mis a part un bon surdosage de baclo. Je suis redescendue doucement, et rebelotte : seuil a 170.
Dans un sens comme dans l'autre, c'est a 170 qu'il se passait quelque chose.
Mais cela n'a pas pour autant signé l'arrêt instantanée du gavage. J'ai pour mémoire des orgies de brownie et cie.
Cela fait 5 mois depuis le seuil, et au fur et a mesure du temps qui passe, j'apprends a apprehender mon alimentation et je vais vers le mieux tout les jours.
Et je suis absolument certaine, de par mon experience de monté et de redescente que le baclo a fait son boulot et que mon seuil est bel et bien a 170 et qu'une partie du boulot maintenant est a ma charge.
Les acides aminées ont été d'une tres grande aide dans mon cas. Il m'ont permis de stabiliser mon humeur, entre autre. Les variations d'humeur brutale,generent des angoisses et peuvent m'entrainer a replonger dans l'habitude de trop manger pour me reconforter.
Il faut du temps pour se deshabituer de reflexes vieux de 20 ans. Et je n'ai que 36 ans, je n'ai pas a maturité ni l'experience d'une femme de 50 ans.
J'ai identifié une grosse carence en serotonine aussi recemment. J'ai augmenté le 5htp clairement, et les resultats sont au dela de mes esperances : je ne pleurniche plus pour un rien, et mon appetit s'est completement stabilisé. Il ne faut pas oublier que certaines boulimiques sont soigné avec succes aux antidepresseurs.
je bosse comme une grosse dingue en ce moment, je ne dors toujours pas suffisamment. Hier soir j'ai eue une pulsion. J'étais au bout du rouleau de la fatigue. le meme cas de figure ce serait produit il y a 4 mois, j'aurais plongé dans la suralimentation par habitude, presque comme un vieux reflexe qui me colle a la peau.
Mais au bout de 5 mois, de l'eau a coulé sous les ponts et a force de m'observer et d'être attentive, hier soir ma pulsion s'est resumé a une tasse de chocolat chaud, une pomme et une poigné d'amande. sans souffrance.je n'avais pas faim, j'avais juste envie de calmer mes nerfs a bout de fatigue. Et enfermée au boulot a 22h, sans aucune autre alternative que d'être coincée dans un espace plus que reduits "entre 4 murs" cette petite pause douceur m'a fait du bien. je ne pouvais rien faire d'autre : fermer les yeux 10 min n'étais pas possible, sortir prendre l'air n'étais pas possible. j'étais oppressée de demande de clients depuis midi. j'avais besoin de mon petit coin reconfortant a moi et ça va le vis bien au final. encore une fois, il y a 4 mois, les choses auraient été compltement differentes (voir meme surement le mois dernier) et ce cas de figure m'est propre, mais il existe certainement pleins d'autre configuration possible qu'il faut apprendre a gerer. apres le seuil tout ne se mets pas en place d'un claquement de doigt.
Moi je crois que n'importe qui peux souffrir de petites pulsions de temps a autre, que c'est humain et que ça n'est pas dramatique. Mais quand on a un passif de boulimique, la petite pulsion peut prendre des proportions inconsequentes, toujours par habitudes et vieux reflexes qui collent a la peau. Et qu'il faut du temps pour se detacher de tout ça.
Et encore , je ne parle que pour mon cas, mais moi j'ai reglé le pb cognitif. je n'ai pas de probleme avec l'alimentation, je mange de tout et je respecte ma faim. mais quand on a l'habitude de se priver, que l'on ne s'accorde aucun plaisir, le baclo aura beau avoir fait son boulot, le cerveau prendra le relais pour initier la pulsion , car il a besoin de manger et il a aussi besoin de se faire plaisir.
pour ex, tout les participants de koh lanta rapportent d'avoir mangé comme des ogres boulimiques quand ils reviennent de leurs experiences de privations. C'est un exemple extreme mais representatif.
Sissi, avant ton traitement baclo, tu as eue une experience chez le psy, il t'a aidé a identifier que tu n'aimais plus ton mari et que ta vie ne te convennais pas, tu as de ce fait, pu identifier ce que tu RESSENTAIS et ce que tu VOULAIS, et tu as pu le METTRE EN OEUVRE
Tu as entammé ton traitement baclo, l'air de rien, tu as quand même fait un travail sur toi même.
Tu as entammé ce traitement baclo dans un cadre de vie qui te correspondais, dans lequel tu etais épanoui.
mais si tu avais entammé ce traitement, dans ton ancienne vie, avec ton ex mari et toujours dans ta boulangerie, dans un cadre de vie non satisfaisant, qui ne respecte ni tes besoins, ni tes envies ? si tu n'avais pas appris a identifier tes ressentis, ce que tu desirais vraiment au fond de toi ? est ce que les choses se seraient passé aussi bien ? est ce que le seuil aurait été aussi flagrant ? je n'en susi pas si sure.
car lorsque l'on ne sait pas respecter ses besoins, ni meme les identifier, la tentation est grande de se retourner sur l'amie nourriture, meme sans pulsion, juste par habitude reconfortante. parce qu'on ne sait pas faire autrement, qu'on a pas les moyens de s'affronter ni d'agir. Tout se transforme en tourbillon d'angoisse diffus.
D'ailleurs, j'ai bcp bcp bcp lu ce terme : "procrastination" sur les fils de boulimiques qui ne s'en sortent pas. marinne pour memoire, mais il y en a d'autres. Et cette procrastination a mon avis correspond justement a cette angoisse qui empeche d'agir. parce qu'on NE SAIT PAS COMMENT FAIRE. on a pas les moyens de le faire. manger, ce vieux reflexe, est plus facile, car a notre portée directe. ça etouffe l'angoisse. ca remplie le vide.
Et pour parler de l'experience de Claude, ce que je sais, c'est qu'elle a quand meme entamé un travail post baclo et au final ce que je vois, c'est qu'elle a su (entre autre, evidemment je ne sais pas tout) prendre son courage a 2 mains pour demenager et respecter ses besoins et ses envies.
Quand on ne sait pas ce qui nous fait du bien, ce que l'on ressent, ce que l'on veux, on ne peux pas agir pour son bien être, car on ne sait tout simplement pas le faire ! et la tentation est grande de conserver ses reflexes , sans même s'en rendre compte. il faut bien se remplir de quelque chose pour se sentir exister !si ça n'est pas de soit même, c'est de bouffe. ça étouffe l'angoisse. Et le baclo peux agir tout ce qu'il veux, tant qu'on a pas conscience de ça , on ne va pas tres loin!
le baclo n'est definitivement pas une baguette magique! il agit sur la pulsion lié au manque de GABA, ce qui est deja un enorme pas, et même le plus important, mais il ne peux pas regler les autres pb !
Message édité 1 fois, dernière édition par tchoupi, 16 Septembre 2015, 15:10
Je suis compltement d'accord avec Claude. peut être est ce different pour l'alcool, surement même, mais pour les TCA, le baclo n'est pas une baguette magique. Et c'est peut être en partie lié au fait qu'il faut se nourrir matin, midi et soir, qu'il faut composer avec, et quand on a une relation conflictuelle avec la nourriture de longue date, tout ne se mets parfois pas en place du jours au lendemain.
POur ce qui est de bidouiller avec le baclo, augmenter n'est pas toujours la solution, j'en suis l'exemple probant.
je suis montée, arrivée a 170, j'ai eue un seuil, ça a été comme un declic, qui s'est evanoui au bout de 3 jours. Je suis monté alors jusqu'a 305 sans vraiment de resultat mis a part un bon surdosage de baclo. Je suis redescendue doucement, et rebelotte : seuil a 170.
Dans un sens comme dans l'autre, c'est a 170 qu'il se passait quelque chose.
Mais cela n'a pas pour autant signé l'arrêt instantanée du gavage. J'ai pour mémoire des orgies de brownie et cie.
Cela fait 5 mois depuis le seuil, et au fur et a mesure du temps qui passe, j'apprends a apprehender mon alimentation et je vais vers le mieux tout les jours.
Et je suis absolument certaine, de par mon experience de monté et de redescente que le baclo a fait son boulot et que mon seuil est bel et bien a 170 et qu'une partie du boulot maintenant est a ma charge.
Les acides aminées ont été d'une tres grande aide dans mon cas. Il m'ont permis de stabiliser mon humeur, entre autre. Les variations d'humeur brutale,generent des angoisses et peuvent m'entrainer a replonger dans l'habitude de trop manger pour me reconforter.
Il faut du temps pour se deshabituer de reflexes vieux de 20 ans. Et je n'ai que 36 ans, je n'ai pas a maturité ni l'experience d'une femme de 50 ans.
J'ai identifié une grosse carence en serotonine aussi recemment. J'ai augmenté le 5htp clairement, et les resultats sont au dela de mes esperances : je ne pleurniche plus pour un rien, et mon appetit s'est completement stabilisé. Il ne faut pas oublier que certaines boulimiques sont soigné avec succes aux antidepresseurs.
je bosse comme une grosse dingue en ce moment, je ne dors toujours pas suffisamment. Hier soir j'ai eue une pulsion. J'étais au bout du rouleau de la fatigue. le meme cas de figure ce serait produit il y a 4 mois, j'aurais plongé dans la suralimentation par habitude, presque comme un vieux reflexe qui me colle a la peau.
Mais au bout de 5 mois, de l'eau a coulé sous les ponts et a force de m'observer et d'être attentive, hier soir ma pulsion s'est resumé a une tasse de chocolat chaud, une pomme et une poigné d'amande. sans souffrance.je n'avais pas faim, j'avais juste envie de calmer mes nerfs a bout de fatigue. Et enfermée au boulot a 22h, sans aucune autre alternative que d'être coincée dans un espace plus que reduits "entre 4 murs" cette petite pause douceur m'a fait du bien. je ne pouvais rien faire d'autre : fermer les yeux 10 min n'étais pas possible, sortir prendre l'air n'étais pas possible. j'étais oppressée de demande de clients depuis midi. j'avais besoin de mon petit coin reconfortant a moi et ça va le vis bien au final. encore une fois, il y a 4 mois, les choses auraient été compltement differentes (voir meme surement le mois dernier) et ce cas de figure m'est propre, mais il existe certainement pleins d'autre configuration possible qu'il faut apprendre a gerer. apres le seuil tout ne se mets pas en place d'un claquement de doigt.
Moi je crois que n'importe qui peux souffrir de petites pulsions de temps a autre, que c'est humain et que ça n'est pas dramatique. Mais quand on a un passif de boulimique, la petite pulsion peut prendre des proportions inconsequentes, toujours par habitudes et vieux reflexes qui collent a la peau. Et qu'il faut du temps pour se detacher de tout ça.
Et encore , je ne parle que pour mon cas, mais moi j'ai reglé le pb cognitif. je n'ai pas de probleme avec l'alimentation, je mange de tout et je respecte ma faim. mais quand on a l'habitude de se priver, que l'on ne s'accorde aucun plaisir, le baclo aura beau avoir fait son boulot, le cerveau prendra le relais pour initier la pulsion , car il a besoin de manger et il a aussi besoin de se faire plaisir.
pour ex, tout les participants de koh lanta rapportent d'avoir mangé comme des ogres boulimiques quand ils reviennent de leurs experiences de privations. C'est un exemple extreme mais representatif.
Sissi, avant ton traitement baclo, tu as eue une experience chez le psy, il t'a aidé a identifier que tu n'aimais plus ton mari et que ta vie ne te convennais pas, tu as de ce fait, pu identifier ce que tu RESSENTAIS et ce que tu VOULAIS, et tu as pu le METTRE EN OEUVRE
Tu as entammé ton traitement baclo, l'air de rien, tu as quand même fait un travail sur toi même.
Tu as entammé ce traitement baclo dans un cadre de vie qui te correspondais, dans lequel tu etais épanoui.
mais si tu avais entammé ce traitement, dans ton ancienne vie, avec ton ex mari et toujours dans ta boulangerie, dans un cadre de vie non satisfaisant, qui ne respecte ni tes besoins, ni tes envies ? si tu n'avais pas appris a identifier tes ressentis, ce que tu desirais vraiment au fond de toi ? est ce que les choses se seraient passé aussi bien ? est ce que le seuil aurait été aussi flagrant ? je n'en susi pas si sure.
car lorsque l'on ne sait pas respecter ses besoins, ni meme les identifier, la tentation est grande de se retourner sur l'amie nourriture, meme sans pulsion, juste par habitude reconfortante. parce qu'on ne sait pas faire autrement, qu'on a pas les moyens de s'affronter ni d'agir. Tout se transforme en tourbillon d'angoisse diffus.
D'ailleurs, j'ai bcp bcp bcp lu ce terme : "procrastination" sur les fils de boulimiques qui ne s'en sortent pas. marinne pour memoire, mais il y en a d'autres. Et cette procrastination a mon avis correspond justement a cette angoisse qui empeche d'agir. parce qu'on NE SAIT PAS COMMENT FAIRE. on a pas les moyens de le faire. manger, ce vieux reflexe, est plus facile, car a notre portée directe. ça etouffe l'angoisse. ca remplie le vide.
Et pour parler de l'experience de Claude, ce que je sais, c'est qu'elle a quand meme entamé un travail post baclo et au final ce que je vois, c'est qu'elle a su (entre autre, evidemment je ne sais pas tout) prendre son courage a 2 mains pour demenager et respecter ses besoins et ses envies.
Quand on ne sait pas ce qui nous fait du bien, ce que l'on ressent, ce que l'on veux, on ne peux pas agir pour son bien être, car on ne sait tout simplement pas le faire ! et la tentation est grande de conserver ses reflexes , sans même s'en rendre compte. il faut bien se remplir de quelque chose pour se sentir exister !si ça n'est pas de soit même, c'est de bouffe. ça étouffe l'angoisse. Et le baclo peux agir tout ce qu'il veux, tant qu'on a pas conscience de ça , on ne va pas tres loin!
le baclo n'est definitivement pas une baguette magique! il agit sur la pulsion lié au manque de GABA, ce qui est deja un enorme pas, et même le plus important, mais il ne peux pas regler les autres pb !
"Il s’agit de viser la complétude, ce qui est à l’exact opposé de la compulsion" 
