Je n'ai rien trouvé de "cavalier" dans tes posts
Martha.
Et oui
Édith, même si ce sont des petites choses qui paraissent anodines, lorsque ça se répète quotidiennement et qu'il n'y a pas d'amélioration, c'est très décourageant.
Question Baclo, je suis donc en train de redescendre doucement.
De 280, je passe demain à 260 en étant restée à 270 pendant une semaine.
Pas d'incidence néfaste sur ma conso pour l'instant.
Je revois mon psy le 24 et je vais lui demander de redémarrer les séances d'hypnose pour éradiquer mon rituel apéro, quitte à faire l'impasse sur le reste.
Le problème, c'est qu'il est devenu très bavard et me pose un tas de questions, du coup, il faut que je le rappelle à l'ordre si je veux qu'on ait le temps pour l'hypnose.
Suite et fin de mon chant des étoiles.
Après ?
Après, j'essaierai de ne pas vous gaver avec des posts trop longs et sans grand intérêt.
Cependant, il savait maintenant que jamais plus il n'aurait du mal à s'endormir, même par les soirs de grand vent, car, désormais, il n'aurait plus qu'à soulever un peu son oreiller pour se laisser bercer par la douce chanson de son étoile. Il savait aussi que cette mélodie le guérirait instantanément de tous les chagrins qu'il pourrait ressentir et qu'elle saurait le rassurer dans le tissu de tracas que nous offre la vie.
Depuis cette nuit-là d'ailleurs, n'as-tu pas remarqué ? Il manque une étoile dans le ciel, là -haut, au dessus du clocher et si Vincent sait où elle est, dieu la cherche peut-être encore...
Épilogue : pendant un an environ, vers l'âge de 12 ans, Vincent n'a plus supporté de rester seul dans la maison, ne serait-ce que le temps que j'aille mettre la poubelle dans la rue.
Toutes les nuits il pleurait derrière la porte de ma chambre me suppliant d'ouvrir cette porte et en me disant entre deux sanglots : "Pardon Maman ! Pardon d'être comme ça !".
Ces pleurs-là , ces mots-là , resteront toujours gravés dans ma mémoire.
La mort dans l'âme, je ne lui ouvrais pas car ça ne servait à rien.
Je lui disais qu'il fallait que je me repose et que j'ouvrirais cette porte s'il cessait de pleurer mais à chaque fois que je l'ai fait, ce n'était pas concluant.
Il avait peur que je sois morte, m'a dit-il au bout d'un moment.
Alors je m'étais habituée à tousser régulièrement la nuit, même pendant mon sommeil, pour lui montrer que j'étais toujours vivante.
Ce fut une terrible et éprouvante année.
Je lui ai proposé d'aller voir un psy et il a été partant.
Au bout d'un moment, il en a eu assez.
Autant au début ça l'a grandement aidé, autant par la suite, selon l'intervenant qu'il rencontrait, ça ne l'a plus fait.
J'ai donc accepté qu'on arrête mais je lui ai dit qu'il fallait que la démarche entreprise ait servi à quelque chose.
Ses pleurs ont alors cessé et il a réussi à dépasser ses angoisses.
Bref, quand je le vois maintenant dans les vidéos qu'il m'envoie, tout seul avec son p'tit vélo à l'autre bout du monde, plantant sa tente sur un rivage complètement désert, je me plais à rêver très prétentieusement, que la petite étoile que j'avais glissée sous son oreiller lorsqu'il avait trois ans, lui a peut-être servi à quelque chose.
On peut toujours rêver...
A l'heure actuelle, c'est plutôt lui qui, par ses mails toujours emprunts d'une sagesse incroyable, vient me déposer une petite étoile sous mon oreiller dès lors qu'il sait que je rencontre un problème.
Lui si loin géographiquement et pourtant si proche.
Il en va de même pour Chloé et Marie qui malgré l'éloignement géographique font preuve à mon égard d'un soutien indéfectible.
Il n'en reste pas moins que cela fait bientôt 17 mois que je n'ai pas vu Vincent, 8 mois que je n'ai pas vu Chloé et 2 que je n'ai pas vu Marie.
Et c'est certain que cette absence, qui vient se rajouter à d'autres, ne fait que creuser un peu plus mon manque et ne m'aide pas à affronter les problèmes auxquels je dois faire face en ce moment.
Comme quoi un soutien, même virtuel, comme le vôtre ici, peut être aussi d'un grand réconfort.
La présence des êtres chers sait faire fi des distances pourvu que ceux-ci se manifestent au moins de temps en temps via quelque moyen de communication que ce soit.
Je me demande où je serais s'il n'y avait pas internet.
Question stupide je sais bien, puisqu'il y a internet.
Alors pourquoi me poser des questions que je sais pertinemment être stupides ?
Parce que je dois être un peu stupide moi aussi.
Et bien que je m'efforce de les rejeter, ces pensées, elles me reviennent en boucle.
Peut-être pour me faire sentir que malgré tout ce que je traverse de douloureux en ce moment, j'ai de la chance.
J'ai cette chance inouïe d'être aimée...
Que demander de plus ?
Si quand même !
Quelque chose de très important pour moi qui ne suis pas du tout démonstrative mais très "tactile", j'aimerais tant pouvoir toucher cet amour-là ...