Bonjour,
Cela fait plus de 5 mois que je suis sous baclofène, quelle aventure! Je me présente car je ne sais pas si c’était suffisamment explicite sur mon premier fil :
Alcoolo dès 20 ans, première véritable tentative d’arrêt à 25 ans (psy, AA). Des victoires de quelques mois, des rechutes systématiques. Changements de ville, ré-essai avec autres psy, autres meetings AA, autres rechutes. Volonté quotidienne d’arrêter, impossibilité de m’empêcher de boire la journée terminée… À 34 ans, thérapie de 4 semaines en centre fermé, poussé par mon employeur. À vrai dire, j’en étais plutôt content, c’était pour moi un rêve de suivre une thérapie en interne pour pouvoir enfin m’en sortir. Mais après 9 ans de mise en pratique du mode de vie AA (nonobstant l’abstinence complète et les prières), d’introspection, de recherche sur le net et de suivit psy, j’ai plutôt vécu cette thérapie comme une série de répétitions de choses que je savais déjà (je me serais attendu à mieux pour 3 600$...). Résultats : Rechute 3 semaines plus tard et retour à la case départ.
À 38 ans, je découvre le baclofène sur le net. C’est très intéressant mais je suis convaincu que ce traitement n’est pas disponible au Québec. Quelques mois passent, je m’enfonce encore. Je cherche encore comment m’en sortir. Je tombe alors sur ce site et dévore toute l’information que je peux trouver sur ce médicament. Une décision est prise, c’est ma dernière chance, je dois l’essayer! Première étape, me trouver un médecin généraliste (« médecin de famille » ici) qui pourra me le prescrire (c’est sûr qu’il va accepter, j’ai toute la documentation!). Pour avoir un médecin de famille au Québec, on s’inscrit sur une liste et on attend. Le temps d’attente s’est formidablement réduit depuis quelques années, à preuve, je me suis inscrit en juillet 2014 et j’avais mon premier rendez-vous en février 2015, moins d’un an plus tard!
Déception, elle refuse de me prescrire la molécule mais s’informe quand même, sceptique (nouvelle dans la profession, pas d’expérience avec le baclo). Sur ce site, je reçois gentiment les coordonnés d’un prescripteur et je me lance le 5 mai 2015.
Je monte progressivement de 10 mg tous les 3 jours. L’Effet antioxylique me fait du bien, j’ai l’impression que mes pensées sont plus claires. Je bois moins, quelques jours sans alcool. Je constate aussi les effets secondaires (2 nuits de sueurs, somnolence, chatouillement des mains, pertes de mémoires court terme, insomnie).
Juillet, je suis à 250 mg, je stress, difficile de travailler, problème de concentration, baisse d’énergie. Je dois m’entraîner pour un demi-marathon prévu dans 2 mois, continuer les préparatifs de mon mariage prévu dans 2 mois également, étudier pour mon cours de comptabilité dont l’examen final est prévu… dans 2 mois! Je réussirai les 2 premiers, mais déclarerai forfait pour mon cours, à reprendre!
Fin juillet, je dois faire chambre à part de ma fiancée, mes ronflements lui sont insupportables. Je ne réintégrerai le lit conjugal qu’en octobre, ma conjointe prendra alors des antioxyliques facilitant le sommeil…
1er août, première indifférence à 290 mg. Je n’en reviens pas : En plein party entre amis, des bouteilles d’alcool à profusion pour se faire des drinks soit-même et je bois : du jus!
23 août, deuxième expérience d’indifférence total à 310 mg durant une soirée. Je m’abstiens de boire quelques jours. Malgré tout, les ES sont trop fort, je ne peux presque plus travailler, je dois descendre la dose.
12 septembre, mon mariage se passe bien mais je ne suis pas d’humeur pour sortir ma guitare et chanter. Quel dommage, j’avais un superbe public!
Début octobre, je suis à 150 mg, effets secondaires gérables mais toujours pas d’indifférence, je bois encore. Je dois remonter.
Aujourd’hui, je suis à 190 mg. 10h30 40mg, 13h00 40mg, 15h30 70mg et 18h00 40mg. Je bois encore mais ce n’est pas avec grande compulsion comme avant. J’oubli quelque fois que j’ai un verre. Je consomme autant qu’avant mais c’est réparti tout au long de la journée. Mes cravings sont : au lever, surtout si j’ai bu la veille, à midi, à 16h30 et toute la soirée. La fin de semaine : du matin au soir. Mes ES : Manque de tonus musculaire : ronflements, maux de dos, sensation que la peau de mon visage tombe, j’échappe mon crayon, mon ipad, etc. Incapacité de faire quoique ce soir après le souper, état de fatigue intense. Je dors bien mais je me réveil toujours à 3h30, manque de concentration au travail. Je commence à être habitué…
Je ne sais plus quoi faire. Je redescends en supposant que je suis trop élevé? (j’ai lu des expériences d’indifférence dans la descente, vers 120mg). Ou bien, je continu de remonter tranquillement ?
Cela fait plus de 5 mois que je suis sous baclofène, quelle aventure! Je me présente car je ne sais pas si c’était suffisamment explicite sur mon premier fil :
Alcoolo dès 20 ans, première véritable tentative d’arrêt à 25 ans (psy, AA). Des victoires de quelques mois, des rechutes systématiques. Changements de ville, ré-essai avec autres psy, autres meetings AA, autres rechutes. Volonté quotidienne d’arrêter, impossibilité de m’empêcher de boire la journée terminée… À 34 ans, thérapie de 4 semaines en centre fermé, poussé par mon employeur. À vrai dire, j’en étais plutôt content, c’était pour moi un rêve de suivre une thérapie en interne pour pouvoir enfin m’en sortir. Mais après 9 ans de mise en pratique du mode de vie AA (nonobstant l’abstinence complète et les prières), d’introspection, de recherche sur le net et de suivit psy, j’ai plutôt vécu cette thérapie comme une série de répétitions de choses que je savais déjà (je me serais attendu à mieux pour 3 600$...). Résultats : Rechute 3 semaines plus tard et retour à la case départ.
À 38 ans, je découvre le baclofène sur le net. C’est très intéressant mais je suis convaincu que ce traitement n’est pas disponible au Québec. Quelques mois passent, je m’enfonce encore. Je cherche encore comment m’en sortir. Je tombe alors sur ce site et dévore toute l’information que je peux trouver sur ce médicament. Une décision est prise, c’est ma dernière chance, je dois l’essayer! Première étape, me trouver un médecin généraliste (« médecin de famille » ici) qui pourra me le prescrire (c’est sûr qu’il va accepter, j’ai toute la documentation!). Pour avoir un médecin de famille au Québec, on s’inscrit sur une liste et on attend. Le temps d’attente s’est formidablement réduit depuis quelques années, à preuve, je me suis inscrit en juillet 2014 et j’avais mon premier rendez-vous en février 2015, moins d’un an plus tard!
Déception, elle refuse de me prescrire la molécule mais s’informe quand même, sceptique (nouvelle dans la profession, pas d’expérience avec le baclo). Sur ce site, je reçois gentiment les coordonnés d’un prescripteur et je me lance le 5 mai 2015.
Je monte progressivement de 10 mg tous les 3 jours. L’Effet antioxylique me fait du bien, j’ai l’impression que mes pensées sont plus claires. Je bois moins, quelques jours sans alcool. Je constate aussi les effets secondaires (2 nuits de sueurs, somnolence, chatouillement des mains, pertes de mémoires court terme, insomnie).
Juillet, je suis à 250 mg, je stress, difficile de travailler, problème de concentration, baisse d’énergie. Je dois m’entraîner pour un demi-marathon prévu dans 2 mois, continuer les préparatifs de mon mariage prévu dans 2 mois également, étudier pour mon cours de comptabilité dont l’examen final est prévu… dans 2 mois! Je réussirai les 2 premiers, mais déclarerai forfait pour mon cours, à reprendre!
Fin juillet, je dois faire chambre à part de ma fiancée, mes ronflements lui sont insupportables. Je ne réintégrerai le lit conjugal qu’en octobre, ma conjointe prendra alors des antioxyliques facilitant le sommeil…
1er août, première indifférence à 290 mg. Je n’en reviens pas : En plein party entre amis, des bouteilles d’alcool à profusion pour se faire des drinks soit-même et je bois : du jus!
23 août, deuxième expérience d’indifférence total à 310 mg durant une soirée. Je m’abstiens de boire quelques jours. Malgré tout, les ES sont trop fort, je ne peux presque plus travailler, je dois descendre la dose.
12 septembre, mon mariage se passe bien mais je ne suis pas d’humeur pour sortir ma guitare et chanter. Quel dommage, j’avais un superbe public!
Début octobre, je suis à 150 mg, effets secondaires gérables mais toujours pas d’indifférence, je bois encore. Je dois remonter.
Aujourd’hui, je suis à 190 mg. 10h30 40mg, 13h00 40mg, 15h30 70mg et 18h00 40mg. Je bois encore mais ce n’est pas avec grande compulsion comme avant. J’oubli quelque fois que j’ai un verre. Je consomme autant qu’avant mais c’est réparti tout au long de la journée. Mes cravings sont : au lever, surtout si j’ai bu la veille, à midi, à 16h30 et toute la soirée. La fin de semaine : du matin au soir. Mes ES : Manque de tonus musculaire : ronflements, maux de dos, sensation que la peau de mon visage tombe, j’échappe mon crayon, mon ipad, etc. Incapacité de faire quoique ce soir après le souper, état de fatigue intense. Je dors bien mais je me réveil toujours à 3h30, manque de concentration au travail. Je commence à être habitué…
Je ne sais plus quoi faire. Je redescends en supposant que je suis trop élevé? (j’ai lu des expériences d’indifférence dans la descente, vers 120mg). Ou bien, je continu de remonter tranquillement ?
Indifférent à 270 à l'été 2015, mais trop buzzé à ce dosage. Stabilisé à 170 +\- 30 depuis.