Bonjour à tous ,
je suis sous traitement de substitution (suboxone puis buprenorphine) depuis 24 mois !
Ayant pris de l'héroine durant un bon mois et demi , en sniff , il y a 25 mois donc, j'ai 45 ans aujourd'hui ,donc j'y suis venu sur le tard , par une mauvaise fréquentation...
(j'y avait gouté jeune "récréativement").
je suis allé voir une "addictologue" pour qu'elle me vienne en aide pour
pouvoir continuer mon travail (que j'aime et qui me tiens à coeur).
Je trouve très irresponsable de sa part de m'avoir coller la dedans (la substitution)
sans me parler des difficultes pour en sortir , et ayant en plus un discours
très pro-sub,genre : "vous verrez tout va rentrer dans l'ordre ,
c'est comme un diabétique et son insuline , j'ai d'autres patients
qui ont une vie sociale , familiale et pro sans histoires, bonheur retrouvé etc... ( la panacé quoi! ). Je pensais pouvoir arreter très vite de moi-m^me en réduisant etc..
D'abord ,elle m'a surdosé complet à 8 mg, immédiatement je suis descendu à 4mg,
j'ai même trouvé bien le 1er mois.. tout rentrait dans l'ordre..
Puis, quelques semaines après, force est de constater que je vivais depuis avec un pneu crevé, plus d'interêt pour rien , plus beaucoup de conversation etc...Moi qui était tout le contraire :
toujours très interéssé par la culture,le ciné , les sorties , les discussions etc...
J'ai compris que je changeais profondément sans m'en apercevoir et commençait
à avoir une aversion de plus en plus forte pour cette prise matinale (beurk). Et ce mal-être latent permanent..
Alors je suis retourné la voir , et elle m'annonce que pas possible de faire machine arrière !!!
J'avais vraiment pris la chose comme quelque chose de transitoire.
J'insiste , et elle m'envoie chez un psy qui fait des sevrages en clinique .
Au bout d'un rendez vous , c'est d'accord , on fixe la date etc...
Je n'avais rien dit à ma famille , ni à mon travail .. j'ai prétexté aller voir un pote durant une semaine à ma famille , et posé un arrêt maladie au boulot..Bref ,bobards partout.
Je me suis retrouvé dans cette clinique psy effroyable pour moi ,j'ai tenu 5 jours , avec du catapressan , ça allait , très fatigué et tout mais supportable je veux dire le sevrage , plus que l'environement qui m'a fait fuir au bout de 5 jours ..
Puis retour à la vie sociale, le travail , ma maman tout le monde s'inquiétait , puis j'ai eu des
boutons pleins la figure genre acné horrible, les questions de tous et l'énorme difficulté à assurer au boulot , et ne voyant pas la fin des symptomes de sevrage , j'ai retrouvé une boite oubliée sous mon lit. Je suis donc re passer à 3 mg , en partant de 1 en remontant jusqu'a ce que je puisse bosser et calmer les inquiètudes de mon entourage. En allant voir mon generaliste cette fois. C'etait en mai dernier , j'ai depuis descendu progressivement jusqu'à 1.2 mais c'est très éprouvant , surtout au travail , je vois beaucoup de clients et pour vendre (je suis vendeur) il faut avoir l'air rassurant ...Là je suis à bout de force , j'ai décider de parler avec ma mère ,
lui expliquer le problème et lui demander de m'aider à me sevrer , chez elle , je veux pas retourner à la clinique , l'environnement me fait peur... J'ai aussi un fils de treize ans qui vit seul avec moi, je sens son inquiètude depuis la baisse , ça me rend très malheureux cette inquiétude.j'ai peur qu'ayant un père foireux il ne le devienne lui-m^me,il entre dans l'adolescence,nous sommes très proches. Comment lui en parler etc... Ma mère est forte et m'aime ,
elle sera d'accord je pense, pour tenter le sevrage chez elle, mais j'ai peur qu'elle ne sache pas bien où je l'amène . Ma diminution de dosage , m'entraine certains soirs de déprime à boire un peu plus , je m'impose un maximum de 1 litre de bière légère max . sinon c'est la moitié quand ça va ..
Je bois aussi quotidienement ces même doses depuis 20ans , pas plus non plus. je suis conscient que c'est bien trop aussi ... Le baclofène peux-t-il m'aider en faisant d'une pierre 2 coups :
Sevrage buprénorphine et alcool et aussi rendre à "maman infirmière" la chose plus supportable qui risque de dérouiller à me voir dans cet état? . Peut-on stopper facilement le baclofène une fois retapé ? Ma détermination est totale et inentamable quand à l'arrêt de la buprénorphine .
Sans connaitre l'existence du baclofène je voulais refaire le sevrage au catapressan (qui marchait tant bien que mal) en ambulatoire avec un tensiomètre avant chaque prise ...
Merci d'avances pour vos suggestions . T.
je suis sous traitement de substitution (suboxone puis buprenorphine) depuis 24 mois !
Ayant pris de l'héroine durant un bon mois et demi , en sniff , il y a 25 mois donc, j'ai 45 ans aujourd'hui ,donc j'y suis venu sur le tard , par une mauvaise fréquentation...
(j'y avait gouté jeune "récréativement").
je suis allé voir une "addictologue" pour qu'elle me vienne en aide pour
pouvoir continuer mon travail (que j'aime et qui me tiens à coeur).
Je trouve très irresponsable de sa part de m'avoir coller la dedans (la substitution)
sans me parler des difficultes pour en sortir , et ayant en plus un discours
très pro-sub,genre : "vous verrez tout va rentrer dans l'ordre ,
c'est comme un diabétique et son insuline , j'ai d'autres patients
qui ont une vie sociale , familiale et pro sans histoires, bonheur retrouvé etc... ( la panacé quoi! ). Je pensais pouvoir arreter très vite de moi-m^me en réduisant etc..
D'abord ,elle m'a surdosé complet à 8 mg, immédiatement je suis descendu à 4mg,
j'ai même trouvé bien le 1er mois.. tout rentrait dans l'ordre..
Puis, quelques semaines après, force est de constater que je vivais depuis avec un pneu crevé, plus d'interêt pour rien , plus beaucoup de conversation etc...Moi qui était tout le contraire :
toujours très interéssé par la culture,le ciné , les sorties , les discussions etc...
J'ai compris que je changeais profondément sans m'en apercevoir et commençait
à avoir une aversion de plus en plus forte pour cette prise matinale (beurk). Et ce mal-être latent permanent..
Alors je suis retourné la voir , et elle m'annonce que pas possible de faire machine arrière !!!
J'avais vraiment pris la chose comme quelque chose de transitoire.
J'insiste , et elle m'envoie chez un psy qui fait des sevrages en clinique .
Au bout d'un rendez vous , c'est d'accord , on fixe la date etc...
Je n'avais rien dit à ma famille , ni à mon travail .. j'ai prétexté aller voir un pote durant une semaine à ma famille , et posé un arrêt maladie au boulot..Bref ,bobards partout.
Je me suis retrouvé dans cette clinique psy effroyable pour moi ,j'ai tenu 5 jours , avec du catapressan , ça allait , très fatigué et tout mais supportable je veux dire le sevrage , plus que l'environement qui m'a fait fuir au bout de 5 jours ..
Puis retour à la vie sociale, le travail , ma maman tout le monde s'inquiétait , puis j'ai eu des
boutons pleins la figure genre acné horrible, les questions de tous et l'énorme difficulté à assurer au boulot , et ne voyant pas la fin des symptomes de sevrage , j'ai retrouvé une boite oubliée sous mon lit. Je suis donc re passer à 3 mg , en partant de 1 en remontant jusqu'a ce que je puisse bosser et calmer les inquiètudes de mon entourage. En allant voir mon generaliste cette fois. C'etait en mai dernier , j'ai depuis descendu progressivement jusqu'à 1.2 mais c'est très éprouvant , surtout au travail , je vois beaucoup de clients et pour vendre (je suis vendeur) il faut avoir l'air rassurant ...Là je suis à bout de force , j'ai décider de parler avec ma mère ,
lui expliquer le problème et lui demander de m'aider à me sevrer , chez elle , je veux pas retourner à la clinique , l'environnement me fait peur... J'ai aussi un fils de treize ans qui vit seul avec moi, je sens son inquiètude depuis la baisse , ça me rend très malheureux cette inquiétude.j'ai peur qu'ayant un père foireux il ne le devienne lui-m^me,il entre dans l'adolescence,nous sommes très proches. Comment lui en parler etc... Ma mère est forte et m'aime ,
elle sera d'accord je pense, pour tenter le sevrage chez elle, mais j'ai peur qu'elle ne sache pas bien où je l'amène . Ma diminution de dosage , m'entraine certains soirs de déprime à boire un peu plus , je m'impose un maximum de 1 litre de bière légère max . sinon c'est la moitié quand ça va ..
Je bois aussi quotidienement ces même doses depuis 20ans , pas plus non plus. je suis conscient que c'est bien trop aussi ... Le baclofène peux-t-il m'aider en faisant d'une pierre 2 coups :
Sevrage buprénorphine et alcool et aussi rendre à "maman infirmière" la chose plus supportable qui risque de dérouiller à me voir dans cet état? . Peut-on stopper facilement le baclofène une fois retapé ? Ma détermination est totale et inentamable quand à l'arrêt de la buprénorphine .
Sans connaitre l'existence du baclofène je voulais refaire le sevrage au catapressan (qui marchait tant bien que mal) en ambulatoire avec un tensiomètre avant chaque prise ...
Merci d'avances pour vos suggestions . T.