Claude, ton fil est vraiment très enrichissant, je suis en train de lire ton livre (je ferai un commentaire une fois fini) et je suis certaine tout comment toi que le parallèle excès de bouffe/mauvaise distance dans les relations sociales est vrai.
Pour ma part l'impression de ne jamais avoir été reconnue dans ma singularité, de ne pas avoir été vraiment écoutée (avec empathie), d'avoir du prendre la place de mes parents défaillants dans leur rôle éducatif, d'avoir du me construire sans repères stables, un peu à l'emporte pièce, d'avoir été le "psy" de mes parents...

Je pense qu'un mauvais positionnement dans la vie à ses prémices engendre une sorte de compensation vers un repère immuable , toujours à disposition, quelque chose qui ne nous décevra pas, vers qui on peut déposer ses valises trop encombrantes le temps de vivre cette parenthèse de douceur (le temps de la crise), de soi à soi sans penser à controler sa propre image, en se lachant complètement, mais aussi en déversant contre soi cette rage de ne pouvoir entrer dans les cases de la société bien pensante, cette aigreur de ne pas pouvoir vivre comme tout le monde sans ces béquilles de bouffe, cette tristesse de se sentir incomprise par la majeure partie des gens, de ne pas parvenir à trouver la juste mesure dans les relations sociales (fusion/répulsion)...

La mauvaise distance par rapport à la nourriture vient surement d'une recherche d'amour inconditionnel, sans jugement, apaisant et sans peur d'abandon ultime...

Qu'en pensez vous?

Je tiens à te dire Claude que ce que j'apprécie particulièrement dans ton livre, outre la richesse de ton expérience, c'est ton formidable franc parler!
Qu'est ce que cela fait du bien de lire quelqu'un sans filtre!
Merci à toi!
C'est rafraichissant!

Merci Elios, ton retour me touche vraiment.

Oui, être acceptée inconditionnellement, c'est le moteur pour se construire sans dévier pour se conformer.
Et se trouver tellement mal, que miam miam, réconfortant, buccal, maternel, biberon.

Mais ça se répare, c'est ma conviction !
Déjà, le fait de pouvoir vivre ici, dans cette lumière virtuelle ou personne ne te juge et ou tu te sens appréciée,
où tu peux t'exprimer clairement sur tes failles et tes faiblesses, sans être "taclée", qu'est-ce que c'est réparateur !

Après le seuil, une autoroute d'espérance et d'expériences !
Avant, c'est sûr, c'est l'impasse, même si cela permet d'avancer un peu sur d'autres problématiques existentielles.

Bonne soirée !

Moi mon soucis est toujours au niveau boulot.

Je ne sais toujours pas quoi faire de ma vie

J'ai bien une idée mais pour la mettre en place

et en attendant quoi faire

Velvet disait un peu plus haut que l'important, c'est toujours d'avoir des projets...
Ton idée pour la mettre en place, ça ne suffit pas pour en faire un projet en marche ?

Ne pas quoi savoir faire de sa vie, c'est une grosse question existentielle qu'on s'est tous posé douloureusement au moins une fois.
Un début de réponse pour moi a été : surtout, ne pas la perdre à la gagner...

Claude
Ou bien ne pas accepter la cage dorée
Je l'ai connue, au Luxembourg, coincée par les moyens financiers
Et un jour, j'ai tout lâché
Ce fut difficile, mais 6 ans plus tard, ça se met en place

Faire ses choix

Believe
Commence par le début, chaque jour à la fois, si on peut t'aider, il y a des spécialistes de la vie professionnelle ici

Manue

merci Velvet, on dit que ce sont les petits pas qui comptent et qui font les grands chemins.
Aujourd'hui je suis allé faire une course, 10km ça faisait longtemps, j'ai un peu mis le sport de côté.

L'envie de m'y remettre est présente, toute comme celle de terminer mon livre et de passer à autre chose.

L'envie de passer mon permis de conduire également

Petit à petit on avance...à son propre rythme

Evènement qui serait passé complètement anodin hier soir
Mais dont je me rend compte qu'il est significatif de l'après guérison, ce matin

Je suis allée au restau
Avec un grand groupe !
Mon plat a tardé, tardé, tardé...
Je n'ai pas vidé la corbeille de pain (pourtant juste devant moi)
J'ai continué à papoter joyeusement
J'ai passé une très bonne soirée

Je n'ai donc plus la phobie de grandes tablées... comme avant
C'est fou, j'en étais à peine consciente hier soir en rentrant
Et pourtant, c'est magnifique et complètement en phase avec l'après guérison !
Je n'ai rien fait, ni pour appréhender, avant d'y aller, ni pour chercher à fuir une fois que j'y étais
Sans effort, sans préméditation. Tout seul, naturellement

Ca aurait presque pu passé inaperçu
C'est bien pour cela que je le signale

Bonne journée !

Claude
C'était quoi ta phobie des grandes tablées?

Tu n'as même pas vu la corbeille de pain

Ravie pour toi que tu aies passé une super soirée, sans penser du tout à ton ex-maladie

Manue

Ben , quand t'es bouli-bouli, rester des heures à table devant la bouffe,
les assiettes sales, les plats qui défilent et que tu mènes la conversation avec la bouffe plutôt qu'avec les gens,
c'est pénible !
Tu finis par éviter la situation tellement elle est pénible, donc tu te prives d'interactions sociales
C'est ça le propre d'une phobie

Mais c'est parce que tu t'empêches la boulimie devant les gens, ou bien qu'il y a trop de tentations?

J'imagine que si c'est comme l'alcool, mes crises, je les préfère seule devant mon écran, devant les gens je me tiens, à moins que ce soit eux-mêmes des fêtards

Trop de tentation, je ne pense qu'à ça au lieu de pendre du bon temps
Enfin, ça, c'était avant !

Ok Claude, je voulais juste comprendre
Ben moi dans les soirées, aucun souci, je n'avais jamais faim, quand je buvais !

Ah mais Claude, c'est vraiment génial!
Et que tu l'aies réalisé le lendemain c'est aussi génial!

C'est très positif de se rendre compte à quel point on a changé,
à quel point le hier et le aujourd'hui sont différents.
Quelle différence hein?

Manue, oui tu n'avais jamais faim, mais ton attention n'était-elle pas dirigée
vers l'alcool et peut-être moins dans l’interaction et la présence avec les autres?

Selon moi c'est le même problème sauf qu'au lieu de focaliser sur la bouffe,
moi, en tout cas, je focalisais sur le verre de vin, pour ne pas en manquer.

Je crois franchement que le problème est le même, on focalise sur un produit différent, c'est tout
A force, j'ai fini par refuser toute exposition à une soirée "grande tablée"
Même les rencontres entre baclopotes ne m'attiraient pas, dans ces circonstances là
En revanche, un petit repas en tête à tête, ou à 4 maxi, aucun problème (et même "avant", moins d'appréhension)
Il m'a fallu ce temps là, sans doute, pour déprogrammer ma "phobie"

Lucie
L'alcool me permettait justement d'être en interaction avec les autres

Mais comme je m'ennuyais chez les personnes où je ne pouvais pas boire, ou alors normalement, alors oui, l'interaction était chouette, je profitais de ma soirée, mais j'étais contente de rentrer

comme Ameisen le décrivait ça agit contre la phobie sociale,ça déshinibe

le baclo fait ça aussi

Bonsoir mesdames, mesdemoiselles,

je n'arrive pas comprendre non plus l'équivalence miam-glou.
Addiction, irrépressible, oui.
Mais l'effet sur l'âme et le corps ?

Ecoute le lien CQFD qui et en première page sur l'effet sur le cerveau d'une addiction

c't'à moi qu'tu causes Believe ? ;-)


.

Je comprends ce que tu dis Corinne,
mis à part l'addiction, je comprends que tu parles
de l'effet sur le corps.

L'alcool bousille le foie, crée un tas de problème de santé,
pouvant aller jusqu'à tuer (nous) et les autres (si on conduit en état d'ébriété),
altère notre jugement, éloigne de nous les gens, etc

alors que la bouffe ne tue pas?

L'alcool , c'est du sucre, la bouffe (en grande majorité des aliments de crise, feculents, cereales, junk food, pizza, gateau...) c'est du sucre aussi. DAns l'alcool, le sucre est deja transformé, dans les tca, le sucre des aliments se transforme en alcool, (grossierement) pendant la digestion.
Ma mere par exemple qui est boulimique depuis 60 ans, deteste l'alcool, a un souci de foie du buveur, alors qu'elle n'a jamais bu une goute d'alcool.

Alors pas d’ébriété chez nous, mais les memes degats à plus ou moins long terme (diabete, cholesterol, cancers, avc, ...)
C'est juste admis par la société parcequ'on ne fait de mal qu'à nous m^me ...et à la sécu!

Si je peux me le permettre, et j'espère n'offusquer personne par cette remarque.

Il me semble que Claude a créer ce fil dans le but de regarder vers l'avant et de continuer de progresser, non pas pour comparer deux maux.

Oui, l'alcool tue lentement (on s'en fout, on est pas pressé, comme disait je ne sait plus quel humoriste, ça ressemble à du Coluche)
Mais la bouffe aussi ! Le foie n'arrête pas de travailler, et il trinque (si on peu dire !)

Je crois que le point commun, c'est l'obsession
Après, les comparaisons ne tiennent plus, il y a tellement de raisons...
Les les non-addicts peuvent aussi boire pour se désinhiber, la différence, c'est que ce n'est qu'une fois de temps en temps
A défaut de désinhiber, la bouffe réconforte et fait taire l'angoisse (angoisse de mort pour le bébé quand il ne vois pas assez vite rappliquer son biberon)

L'autre point commun, c'est que c'est trop bon d'en être libéré !

Bonne journée

Ca m'a l'air évident ...
C'est le seul point commun
Et c'est valable aussi pour les autres addictions

Oui, ta dernière phrase Claude, je la comprends parfaitement !!!

L'obsession aussi. Mais je ne ressens pas de réconfort ni d'apaisement dans la bouffe.(pb trop récent ?) Voilà sans doute ce que je cherche à comprendre à titre personnel Lucie.
et tu as raison Believe, ce n'est pas le bon fil.

Bonne journée !



.

absolument l'obsession!

C'est ce que je décris dans mon livre aussi ..

Et donc, sortis de là, qu'est-ce qu'on fait ?
Ca y est, on retombe sur ses pattes et le sujet de ce fil !
(en même temps, un petit méandre de temps en temps ne fait pas de mal)

Qu'est-ce qu'on fait maintenant?

On développe l'obsession du bonheur?

En restant à la maison tranquille, aucune obsession
Dès que je sors, besoin de vite rentrer et de boire ou manger, ou les deux

Donc restons sur l'après, que je vis en restant à la maison tranquille

La journée se passe tranquillement, mais du vide, et encore du vide, alors je dors, quitte à prendre des somnifères en pleine journée

Des projets je disais, oui c'est bien, mais le mal n'est pas soigné

Mais tu t'ennuie Velvet ?


Moi indifférente à la maison ou dehors m'en fiche de la bouffe


Sinon l'obsession de bonheur j'aime:)

Moi je dirais plutôt apprendre à cultiver les petits bonheur.

Ce matin il y'avait une petite souris dans ma chambre et mon petit bonheur c'était de la voir et de lui donner des graines

Believe
Oui j'ai mes petits bonheurs, mais ils sont de courtes durées dans une journée
Avant j'avais mon travail qui me remplissait la journée
Mais ce n'est pas la solution

se libérer de l'obsession nous permet de vivre au présent .
d'être en relation ...

H

exactement même avec les autres cela change tout, on est là, on les voit, décentré de son petit nombril c'est ça le bonheur, ne plus être concentré que sur soi meme, s'ouvrir comme une fleur, se tourner vers le soleil comme un tournesol


Velvet : je ne m'adressais à toi que pour la première partie de mon message, le reste était pour tout le monde..

Moi aussi, j'aime bien l'obsession du bonheur !

Je traduirais ça comme "tenir"

Tenir le fil, tenir la rambarde, tenir la conviction que maintenant ne sera plus jamais comme avant même si l'apprentissage est difficile (parfois !)

Tenir le fait que maintenant la solution est à notre portée, alors qu'avant, on n'avait que le recours à un soulagement temporaire (boire, bouffer), et pas à la solution

Oser faire des expériences qu'avant on maintenait à distance. Oser s'exposer.

Oser se gourer... et apprendre de l'échec s'il se produit.

Tenir sur la longueur, pas tant avec de l'effort que de la foi (confiance)

Oui, ça, je vais le tenir et ne pas le lâcher !

Bonne soirée !

Excellent !

sourire

Bonjour à toutes,

J'aimerai votre avis sur une situation qui m'a fortement blessée et perturbée survenue hier, je me suis renfermée sur moi toute la journée à cause de cela.

Cette personne qui est une connaissance du club de triathlon, qui lorsque je lui ai appris que j'avais fait de la boulimie, celle ci m'a retorqué que j'étais anorexique..

Forte surprise je lui en ai demandé la raison

Elle m'a répondu mon poids et ma force mentale .

Je me suis justifée en expliquant que mon poids était stable, que j'avais fait 16 ans de boulimie et guérie au baclo et que non je ne faisais pas d'anorexie..

Il n'empêche que cette personne m'a répondu avec condescendance qu'elle était médecin .

Cette même condescendance que j'ai rencontré durant toutes mes années " perdues" de thérapie où les médecins s'appuyant sur mes faiblesses se permettaient de me rabaisser et de me faire comprendre que je leur était inférieure.

La personne a cessé de répondre à mes mails, se contentant de brêve réponses pleines de sous entendu.

Maintenant j'ai beau m'occuper, cette réaction a ravivé en moi la maladie et les émotions avec..


Comment puis-je prendre la distance avec tout cela pour me protéger ?

Believe, les gens peuvent bien dire ou penser ce qu'ils veulent à propos de nous,
au fond ça n'a aucune importance et ça ne nous concerne absolument pas!

Pourquoi donner de l'importance à cette personne?
Ce qui est important c'est toi, ce que tu fais pour toi avec le traitement,
pour justement vaincre la maladie.

La plupart des gens ne comprennent pas la maladie, que ce soit la boulimie ou l'alcoolisme
alors vaut mieux ne pas nous arrêter et trop réfléchir à ce que ces personnes pensent ou disent.

merci pour ce retour Loup blanc, plein de sagesse avec des mots qui me touchent

Pas sympa cette toubib, elle manque singulièrement d'empathie, mais à t'elle imaginé à quel point sa remarque te bouleverserait?
Ta réaction est très classique, je fais exactement la même chose : submergée par l'émotion, je suis incapable d'agir ou de réfléchir lucidement.
Et puis , le corps, cerveau compris, a une incroyable capacité à cicatriser !
Nos savoir-faire, notre expérience, reprennent le dessus et nous arrivons à relativiser, à remettre les évènements à leur vraie place.
Oui tu mènes un vrai combat, et ce n'est pas quelqu'un qui n'y comprend rien et qui a des idées toutes faîtes qui peut te juger et surtout te faire souffrir.

Il ne manque plus que ça que la force mentale soit un signe d'anorexie!!! et elle n'est pas dans ta cuisine avec toi pour savoir ce que tu manges. C'est fou ça! L'important c'est que toi tu saches.

Elle a pas du lire tout son DSM, la da-dame, pour être aussi bien renseignée
Demande lui si elle connais l'usage du Stopacon
C'est un médicament contre la bêtise...

Voilà, tu as tout dit, des idées toutes faites, lancées au hasard sans te connaître (pour un doc, c'est grave) et maintenant plus de réponse, donc elle ne va pas au bout de son pavé dans la mare
Ce qui signifie que tu peux tout à fait oublier ses propos, ils ne tiennent à rien qu'à ses propres idées, je souhaite bien du courage à ses patients

Toi tu sais exactement t'analyser et comment avancer, peu importe ce que les gens en pensent

Manue

en plus elle est gyneco.

Et ce qui me fait " sourire" c0est que niveau force mentale elle est mal placée, elle bosse comme une dingue, s'occuper des deux enfants quasi toute seule ( mari qui rentre tard) et en parallèle fait du triathlon.

C'est vrai que j'ai du mal à ne rien dire, du coup je me lance direct dans des grandes explications et ensuite je le regrette, je me culpabilise, je lui ai dit qu'elle avait beau être médecin, qu'elle faisait fausse route etc etc... que j'avis mes règles normalement, que mon poids ne bougeait plus... mais au final c'était un monologue frustrant

Je lui dis de relire son DSM ?

Je crois que je vais juste arrêter de lui parler, je me mord les doigts de m'être confiée à elle, j'imagine qu'elle a du le raconter à tous les membres du club et moi du coup je serais la méchante de service et elle la gentille et douce

bon bein j'ai fait ma Believe 3.0 je lui ai envoyé le lien direct menant à la définition du DSM4

Intitulé " un peu de lecture"

elle va me haïr ...outch

Je suis exactement comme toi believe. En ce moment moi c'est au boulot.... je suis entière et là j'ai à faire à une pseudo responsable qui ne prend pas ses responsabilités et ça me pourri la vie depuis 15 jours. Je n'arrive pas à passer au dessus certaines paroles (alors que mes autres collègues y arrivent). Du coup je sent bien que j'essaye d'oublier en me remettant la tête dans mon frigo mais ça ne marche plus (merci mr baclo). Mais du coup Bonjour le boulot sur moi même et sur ma relation aux autres. Mais tout cela pour en sortir grandie et plus forte j'en suis convaincue Allez ma believe on va y arriver

Excellent Believe !

Maintenant, pour Fino, dans le travail, il est prudent d'y aller plus finement... !
Faut voir ça comme des travaux pratiques, en conscience, maintenant, pour réduire peu à peu l'impact de ce genre de situation
Relativiser, prendre de la distance, apprendre à dire non fermement et sans agressivité
Tout un programme !

bah les filles, elle m'a répondu et pas du tout ce que j'aurais pensé..

sa réponse m'a skotchée et mis les larmes aux yeux.

En fait elle a été plutôt bienveillante en me disant qu'elle m'aimait comme j'étais etc..

les mesages virtuels sont durs à déchiffrer sur le plan émotionnel.

Believe
C'est qu'elle a dû être touchée aussi et réfléchir, enfin je l'espère

Fino
C'est exactement cela, s'exprimer d'une manière ou d'une autre

Avec ton pseudo responsable, est-ce les paroles en question t'étaient destiné directement?

Si oui, il n'y a plus qu'à la prendre entre quatres yeux, sans émotion, lui demander "est-ce qu'il y a un problème entre nous"

Je l'ai fait à deux reprises et ça n'a été que du bonheur

C'est le baclo qui m'a permis de devenir comme ça, pas d'émotions qui étranglent, juste la volonté de ne pas emmener cela à la maison ou la nuit

Manue

Ca touche pas mal de monde je crois ce souci!

Les paroles en question ne m'étaient pas destinés uniquement qu'à moi mais j'en faisait partie. Dans un 1er temps je me suis montée en mayonnaise toute seule et puis il a fallut que je vide mon sac cet aprem. Mais je suis fière de moi car j'ai su y mettre les formes et finalement tout le monde aura trouvé son compte dans cette histoire. Le baclo nous transforme vraiment, je m'en rend compte encore aujourd'hui et ça n'est que le début.
Believe c'est plutôt cool aussi pour toi

Oui, c'est assez dingue, cette transformation
Je reste moi même et pourtant je suis une autre !
C'est comme un fond et une forme d'une même figure qui se permutent : le fond devient forme et la forme devient fond
J'aimerai trouver des mots justes pour décrire ce phénomène
Le nommer pour le faire encore plus exister
Le faire comprendre à d'autres...

Bonne journée !

Bravo Fino

Claude tu étais sur Paris?

Non j'y vais ce soir, ou demain mtin, je ne sais pas encore
En fait, pas très envie d'y aller, ça doit être encore le choc et l'horreur, comme en janvier dernier
En plus, pas loin de ex-chez moi, il est loin le temps ou les bombes n'exposaient
que sous les fenêtres de grands bourgeois du 16ème...

reste au calme où tu es je crois que c'est mieux.

Suis restée en suisse

Bah, j'y suis et on va dire pas grand chose ...
Je n'aurais pas entendu les infos, je n'aurais été au courant de rien en tout cas dans mon quartier

Je suis sortie cet apres midi pas tres rassurée, mais en fait ça va, la vie continue