Oui :-) fausse alerte...mais alerte quand même. C'était très étrange...
Bref je ne me fais aucuns soucis pour les fêtes je n'ai plus envie de boire depuis cet épisode. Je sais que je vais boire un verre de vin ou deux au Nouvel An mais ça ne m'inquiète pas.
Noêl sera sobre car je le passe chez mes beaux-parents et il connaisse ma maladie,mon traitement. Pour eux par contre, la guérison passe par l'abstinence alors je sais qu'il ne comprendrait pas si je bois, même un verre.Mais ça ne me pose pas de problème de ne pas boire donc voilà .
Je travaille le 25 et le 1er janvier...pour une fois j'aurais les idées claires et pas de trace de gueule de bois ;-)
Pour te répondre Manue, depuis le baclo je prends du Zoplicone. Au début (il y a 1mois 1/2) j'en prenais un ou deux par semaine histoire de pouvoir récupérer un peu de mes nuits d'insomnie.
Et puis un jour sur deux: je ne sais pas si c'est parce que la fatigue s'accumulait malgré tout et que je n’arrivais pas à combler ma dette de sommeil ou si c'est parce que je m'habituais aux somnifères...peut être un peu des deux.
Toujours est-il que là un jour sur deux ça devient aussi trop dur à gérer, j'ai besoin de toute ma concentration au boulot,d'être efficace et dynamique.Du coup si je ne prends pas de Zoplicone je ne dors pas...je vois défiler toutes les heures, jusqu'à 5h du matin, heure où mon cerveau capitule et je sombre...jusqu'à ce que le réveil me tire du lit à 6h45.
Autant dire que les lendemains sont difficiles,je me lève,prépare tout pour les enfants,les réveille,déjeuner et recommandations de rigueur,hop tout le monde est prêts,on s'habille,on grimpe dans la voiture direction la garderie ou chez papi mamy,je pose les enfants,je file il est 7h45.Une demi heure après j'arrive au boulot,toujours un quart d'heure d'avance,je me mets en place,je prépare ce dont j'ai besoin pour ma journée et puis c'est partit pour une journée "marathon" jusqu'à 18h.Je bois un litre de café,je mange vite fait et en profite pour me balader un peu histoire d'aéré mes neurones et je retourne au boulot.
Ensuite fin de journée classique : récupérer les enfants vers 18h45,rentrer,bain,repas,jeux,les dents/pipi et AU LIT! Il est 20h30...bein j'avoue,j'ai plus envie de rien,ni de manger,ni de bouger,ni de penser,ni de parler....
ET POURTANT si je vais dormir...bein je ne dors pas. Je me retrouve littéralement épuisée mais sans pouvoir mettre mon cerveau sur OFF et penser à la journée du lendemain qui m'attend me donne juste envie d'une chose: RECUPERER!...et être opérationnelle dès le matin.
En plus j'ai cumulé...mes enfants ont été malade tour à tour (les joies de l'hiver ;-))et les nuits ont été courtes ou en tout cas fortement entrecoupées. Donc même avec un somnifère fallait que je me lève pendant la nuit...avec des difficultés pour me rendormir.
Mon sommeil est devenu une priorité pour que je puisse reprendre (continuer) à avoir une vie professionnelle,sociale et privée digne de ce nom. Je descends parce que je n'en peux plus. Mais évidemment je vais faire comme la montée : à l'écoute et prudente.
Et puis il y a mon mari...il est présent,il m'aide mais c'est difficile pour lui que je sois tout le temps fatiguée,je n'étais d'ordinaire pas du tout comme ça. J'ai envie de me retrouver et de me reconstruire,l’expérience du baclo en poche.
Et Manu,oui en effet avoir une plaquette avec soi c'est une bonne idée. Je n'ai pas pensé, lors de cette envie avant le cinéma, à prendre un comprimé ou deux ;j'aurais dû. Quoique il est vrai,une fois hors de ma voiture, je n'y pensais plus.
Pffffiou....j'ai été longue mais ça fait du bien de poser mes mots ici...
"La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre." A.EINSTEIN
Début traitement : mardi 21 avril 2015 lentement mais sûrement!
(in)différente à 160mg/jour le 23 septembre 2015 après modification de répartition<br /