Un silence est toujours équivoque.
On peut tout lui faire dire et il laisse tout entendre.
Je ne choisis pas les miens, ils s'imposent Ă moi.
D'autre part je n'ai nulle envie d'entretenir un suspens qui serait très malsain.
Je ne joue pas !
C'est plutĂ´t que je n'y peux rien, ou si peu de choses.
Ces silences ont parfois été signes que ça n'allait pas.
Tellement pas que je ne pouvais plus m'exprimer.
Concernant celui qui s'impose à moi en ce moment, et que par conséquent je vous impose aussi, ce serait plutôt le contraire, mais...
Mais je me méfie désormais de moi-même.
J'ai la fâcheuse tendance à m'enthousiasmer facilement.
Qualité certes, mais comme je le dis souvent, toute qualité en excès se transforme en défaut.
Le danger pour moi, de trop m'enthousiasmer, c'est que si rechute il y a, elle est encore plus rude.
Et si je vous ai entraînés dans mon sillage, le pénibilité s'accroit encore.
Comme je vous l'ai déjà dit, je n'ai nulle envie de vous embarquer dans ma galère ou sur mon radeau, je préfère vous emmener en croisière sur mon pas que beau mais confortable bateau, et vers une destination de rêve.
Faut-il encore que je la trouve moi-mĂŞme, cette destination.
Je prends garde à ne pas prématurément crier terre, les mirages n'existent pas que dans le désert.
Aussi je préfère parfois me taire, les miracles arrivent parfois, même sur terre.
Peut-ĂŞtre...
De terre en taire, de mirages en miracles, ainsi va parfois la vie.
Merci Ă tous d'ĂŞtre lĂ .
Merci de m'accompagner quand bien mĂŞme je me tais.
Merci encore de votre indulgence et de votre respect de mes silences.
Merci !
Message édité 1 fois, dernière édition par Florence..., 01 Décembre 2015, 21:23
Un joli néo-proverbe trouvé sur le net :
Il y a des jours avec et des jours sans.
Et les jours sans, il faut faire avec...