En fait, ça ne me tracasse pas, ce que je vais en faire, des anciennes munitions. J'ai un placard à l'extérieur de mon appart. Leur place est toute trouvée. Et un rosé au frais, pour les visiteurs, et moi pour les accompagner si j'en ai envie. Je ne les balancerai pas dans l'évier, pourquoi??? elles ne me gêneront pas plus que ça quand je serai sûre d'être indifférente. Sauf que récupérer les tiroirs à légumes pour les légumes, ce serait pratique je trouve
La psy: elle n'en croyait pas ses yeux, devant mon enthousiasme, ma courbe (merci @Manue

), et elle a noté soigneusement tout ce que je lui ai raconté, elle posait question sur question, les bonnes questions, en plus... Elle avait un sourire jusqu'aux oreilles, ma petite psy... Finalement pragmatique, oui, vraiment, et là j'ai vu que c'était gagné. C'est elle qui me suivra jusqu'au bout, c'est évident.
Bien sûr, je suis un cas particulier, j'ai la chance d'avoir répondu rapidement au TTT, d'être
peut-être bientôt à mon seuil. Vous me direz qu'elle ne prend pas de risque avec moi, que pour son premier patient Baclo, elle joue sur du velours. C'est vrai. Mais si j'avais eu des EI phénoménaux, que le TTT avait été long... elle aurait eu peur. Et quelque chose d'essentiel pour moi, c'est que la bataille du Baclo soit gagnée pour d'autres alcooliques, et que la petite graine soit plantée chez cette psy, pour qu'elle se mette à le prescrire elle aussi.
Avec moi, c'est facile. C'est bien qu'elle se fasse la main de cette façon. Je n'ai pas fini de la "former", mais je lui dirai tout progressivement, les dosages indispensables pour espérer guérir, les EI, tout, je vous dis. Et je vais lui prêter le bouquin de R.de Beaurepaire, qu'elle lira avec intérêt. Parce que soudain, elle s'est approprié le Baclofène, ça l'intéresse en tant que médecin.
Une belle consultation, quoi.
Je ne vous ferai pas le plan du polar insoutenable, j'en suis toujours au même point que depuis trois jours, je ne sais pas, sincèrement si je vais boire ou pas ce soir de l'alcool.
Je viendrai donc vous raconter ça tout à l'heure avant de me coucher.
Merci à tous de ne pas me lâcher dans ce moment si particulier, à la fois inconfortable et enthousiasmant.
Je suis étonnée de ce qu'il se passe, ou ne se passe pas, c'est selon.
Abasourdie.