Bienvenue chez toi, Flo

Je rejoins le "on" avec bonheur

Zoubs

Manue

S'il vous plaît, ne cherchez pas à comprendre.
Je suis tout simplement là.

À bientôt !

Flo

Je serai absente sur le forum pour les fêtes, alors je te souhaite de bonnes fêtes de fin d'année et à l'année prochaine.
Bisouxxxxx

Flo
Moi aussi, je suis simplement là

Zoubs

Manue

Présente à l'appel aussi

Et moi

moi aussi !!

Moi aussi,

Flo,

Je suis là aussi et je pense que tu le sais, je me dis que des fois les silences peuvent permettre de mieux prendre soin de soi.
C'est ce que je te souhaite de mon coeur.

Zoubs

Merci à tous !
À ceux qui se sont manifestés, comme à ceux qui n'ont pas osé, ou l'on fait en MP.
Vous m'avez touchée.
À la bataille navale, on touche pour faire couler.
Ici c'est le contraire. On touche pour faire remonter à la surface.
La surface est encore lointaine pour moi, mais vous m'en avez indiqué le chemin.

Alors quoi de neuf ?
Pas grand chose à vrai dire.
Je reviens ici toute timide.
Un peu comme une première fois.
J'aime beaucoup les premières fois.
La timidité que génèrent ces premières fois a quelque chose d'exaltant, même si elle n'est pas facile à vivre, même si elle est éprouvante.

On aurait tendance à penser que plus on vieillit, moins on aura de chances de rencontrer de premières fois.
C'est logique, c'est mathématique, mais la vie défie ces lois-là.
Un peu comme l'amour d'ailleurs.
En règle générale, lorsqu'on a une quantité de quelque chose, plus on partage cette chose, moins il nous en reste.
Et bien avec l'amour, c'est pas ça du tout.
Un exemple :
J'ai eu un premier enfant.
J'avais très peur d'en avoir un second car je craignais ne pas pouvoir donner autant d'amour au second que j'en avais donné au premier.
Pour être équitable, j'imaginais qu'il allait falloir que j'en retire au premier pour en donner autant au second.
Mais comme dans ce domaine-là je suis un peu téméraire contrairement à bien d'autres domaines dans lesquels je suis très trouillarde, j'ai voulu essayer.
Et donc paf !, naissance de mon deuxième enfant même pas 13 mois après celle du premier.
Ma témérité a été récompensée.
En partageant l'amour que j'avais pour mon premier enfant, il ne m'en restait pas moins à donner et même encore plus.
Du coup, un troisième enfant a été envisagé.
Mais pour celui-là j'ai quand même préféré attendre un peu de trouver une condition physique optimale.
Mon troisième enfant est donc né un peu plus de 2 ans après mon second.
J'aurais bien continué encore un peu si...
Mais bon !
Le si n'a pas été au rendez-vous.

Tout ça pour dire que...
Ben je sais plus trop en fait.
Peut-être juste pour le plaisir d'être là avec vous, comme si c'était la première fois...

Vraiment contente de te revoir

Je me faisais plein de soucis: et son moral/et sa vie/ et sa mémoire/ et ses médecins...

... et et.

A bientôt, alors

et oui, l'amour ne se divise pas, il se multiplie. Ceux qui n'ont pas compris ça sont des aigris. C'est pas beau les aigris, ça vieillit mal.

Bises

Flo
Oui c'est bien, comme une première fois, pas de pression à revenir là où tu étais, mais venir en première fois
Très bien ta disgression digression, au fil de tes pensées, de ton écriture, ça me fait penser aux romans que je lis en ce moment, un fil conducteur que l'on finit par oublier, avec plein d'histoires greffées dessus

Je n'ai pas eu d'enfants, mais bizarrement, je l'ai vécu avec mes chats, amour exclusif avec un, puis un deuxième, leur comportement est un peu différent, mais mon amour pas du tout
C'est un peu comme avec les amis, ou la famille, la mienne est énorme, pourtant l'amour que je ressens pour chacun d'entre eux est intense et profond

Lorsque je mets un petit mot sur facebook (presque le seul moyen de communication avec ma famille), c'est à chaque fois une grosse bouffée d'amour, pour chacun d'entre eux

Zoubs

Manue

Contente aussi de vous retrouver.
Et désolée pour ceux qui pensaient s'être enfin débarrassés de moi.
Ceux-là bien sûr ne se manifesteront pas comme vous le faites.
J'ai toujours dit que je md sentais bien ici dt je réitère mes paroles.
Juste que des fois, j'ai besoin de prendre hn peu de recul par rapport à tout ça.

MANUE : tu est dotée d'une telle empathie (rarissime à mon avis), que tu n'as nul besoin d'avoir des enfants pour comprendre ces choses-là.
Pour moi, avoir des enfants est une chance, mais ne pas en avoir n'est pas une tare et n'interdit à personne de s'exprimer sur cet amour très particulier qu'est celui de l'amour maternel ou celui que l'on porte aux animaux qui partagent notre quotidien.
J'ai pour ma part la chance d'avoir et des enfants, et un animal.
Je ne cherche pas à les situer hiérarchiquement sur un même échelle d'amour.
Ce serait comme si je comparais un mets que j'aime à une musique que j'aime.
Ça n'a aucun sens.
Pourquoi vouloir tout hiérarchiser ainsi ?
La vie nous offre des bonheurs (et hélas aussi des malheurs) un peu comme des fleurs et je crois qu'il ne faut pas à tout prix vouloir les mettre dans le même vase en vue de les comparer.

Et désolée pour les fautes d'orthograve, je suis sur mon mobile et pas le courage de les corriger.
Quand même très fatiguée...

coucou flo

simplement très heureuse de te lire a nouveau sur ton fil

je t aime flo

j adore ta compagnie

gros bisous moussette

Moi aussi JANINE !
Mais tu sais, si je tiens encore debout, c'est en partie grâce à toi.

Que du bonheur ton retour !

Flo
Tu l'as bien dit, pas de hiérarchie dans l'amour, je me suis toujours tenue éloignée de ce débat, amour des animaux/vs humains, et la colère, si elle m'est une émotion désagréable mais presqu'inconnue, je la ressens très vite et très fort lors de ce genre de débats

Merci pour l'empathie

Manue

Que je t'envie de travailler, quelle belle échappée ...

Tu t'en sort à merveille !

Chapeau.

FLO,

il n'y a pas d'ayants droit, ni d' hiérarchie
ton amour, t'en fais ce que tu veux

dans cette redistribution il y a une
personne à ne pas oublier : T.O.I.

bises

Joyeux Noël Flo.

Bises

Je sais que tes enfants sont loin, puisses-tu passer la période des "fêtes" agréablement malgré tout. Ma Rie sera-t-elle avec toi?

ah enfin!!!

coucou flo


joyeux noel a toi et marie


gros gros bisous a vous deux


moussette

Merci tout le monde !

Ce Noêl est effectivement empreint d'une certaine nostalgie.
Deuxième Noêl passé amputé de la moitié de la famille.
La nostalgie fera donc un peu partie de la fête...

Mais j'ai connu bien pire !

Là, je suis avec Ma Rie et je sais que Vincent et Chloé, même s'ils sont très loin, sont bien où ils sont.
Je suis persuadée que nos pensées se rencontreront à cette occasion, dans le ciel entre la France et l'Australie.

Ça n'a pas toujours été le cas !

Sur les 3 Noël que j'ai passés entre ma fuite de chez leur père et le suicide de celui-ci, j'en ai passé 1 ou 2 (la justice avait ordonné un Noël sur deux et un nouvel an sur deux avec chaque parent, ce qui me semblait équitable) amputée de mes 3 enfants.
Bien sûr, on ne m'avait pas laissé tomber et je ne passais pas cette période seule.
Mais voir mes petits neveux et nièces déballer leurs cadeaux alors que mes enfants étaient ailleurs m'a profondément marquée.
De plus, non seulement ils étaient ailleurs, mais je n'avais aucun moyen de les contacter et j'avais un immense doute quant à leur bien-être avec leur père.
Doute malheureusement justifié par leur récit lorsque je les récupérais...

Pascale, pourquoi dis-tu cela : "Que je t'envie de travailler, quelle belle échappée ..." ?

Alors bon Noël avec Marie et les deux autres enfants qui seront bien présents dans ton coeur et en pensée
Zoubs
Manue

Merci MANUE ! À toi aussi !
D'ailleurs en ce moment, il est un peu plus de 23 heures chez Vincent et un peu plus de 21 heures chez Chloé.
Ils ont beau être dans le même pays, ils sont presque à 3 heures de décalage horaire l'un de l'autre.

Ils vieilliront, pour la deuxième fois, plus vite que moi cette année.
Ils seront déjà en 2016 que Ma Rie et moi seront encore en 2015.
Instant fugace à saisir au vol pour se noyer dans la relativité du temps...

Relativité du temps! ils en sont déjà au réveillon alors?
J'espère que tu auras des nouvelles
Et que nous prépares-tu pour ce soir?

Zoubs

Manue

Oui oui, ils y sont déjà.

Pour ce soir ?
Je sais pas encore.
On va décider ça tout à l'heure avec Ma Rie quand elle sera rentrée.
Ma Rie et moi étions partantes pour du foie gras, mais étant donné les vidéos au sujet de sa fabrication, que Vincent (qui adore ça aussi), m'a invitée à regarder, je risque fort d'avoir du mal à le digérer.
J'en ai parlé à Ma Rie (qui n'a pas encore visionné ces vidéos et seulement par texto plur l'instant), et je lui ai dit que seule, je n'en mangerais assurément pas.

J'ai ajouté que si elle en avait vraiment envie, il lui faudrait faire montre de persuasion.
La balle est donc désormais dans son camp.

Je ne m'inquiète pas du tout, ni pour le déroulement, ni pour l'issue du "combat".
Il sera assurément pacifique.

Je vous dirai demain si foie gras ou pas.

Flo , je te souhaite un joyeux Noel , je t'embrasse

Merci Lesyeux et Rosy !

En ce jour de réveillon, je vais me permettre de vous servir du réchauffé.
Certains plats réchauffés n'en sont que meilleurs.

Il s'agit d'un article écrit par un journaliste algérien exilé à Paris il y a 10 ans et qui m'avait tant émue que je me l'étais gardé bien au chaud dans un fichier de mon PC.
Par les temps qui courent, il est toujours d'actualité.

Je l'avais posté ici l'an dernier.
Le revoilà...

Noël

Paris : Akram Belkaïd

Décembre. Le froid, le ciel gris et bas, l’obscurité à seize heures, les SDF allongés sur les grilles d’aération du métro et les lumières étincelantes de la ville. Dans quelques jours, c’est Noël et, comme chaque année, j’entends les mêmes phrases amicales mais prudentes: «Bon, je ne te souhaite pas ‘joyeux Noël’ mais bon week-end quand même !», m’a ainsi lancé un confrère. J’ai été obligé de lui expliquer que je considère cette fête comme appartenant à tous ceux qui vivent en France. Je n’ai pas dit cela pour lui faire plaisir ou pour tenter de le convaincre qu’il y a de gentils musulmans œcuméniques dans son pays. Non, j’insiste et j’assume, pour moi Noël est, en France, l’une des plus belles fêtes.
Bien entendu, je ne me place pas au niveau religieux mais simplement sur le registre de la fête nationale: ni le 1er mai ni même le 14 juillet n’arrivent à générer une telle frénésie dans la population française quelle que soit la race ou la religion. Comme le montrent d’ailleurs les sondages publiés tous les ans à la même période, Noël est la fête préférée des Français. On peut toujours gloser sur le hbal, la folie qui s’empare de tous ces gens qui courent les grands magasins un portable à la main et de gros paquets à l’autre. Oui, c’est vrai, c’est le moment de la «hafaga grave»: dinde, foie gras, huîtres, charcuterie, boudin, escargots, fruits de mer, chocolats. Oui, c’est vrai encore que c’est la période vitale pour les commerçants et leurs chiffres d’affaires. Il n’empêche: Noël, c’est aussi et avant tout la fête de la famille et des retrouvailles même si cette année la presse parisienne nous a livré quelques articles étonnants sur le «stress de Noël» et la résurgence des disputes familiales à cette occasion.
Pour être honnête, je concède que je penserais différemment si je vivais encore en Algérie. Je n’ai jamais supporté de voir des bûches dans les vitrines des pâtissiers algérois à l’approche du 25 décembre. Cela me paraissait incongru, totalement artificiel et relevant d’une aliénation qui ne disait pas son nom. Fêter le 1er de l’an me paraissait normal – aaah, les réveillons organisés au Club des pins par Réda A. (qui se reconnaîtra) – mais en faire de même pour Noël (je ne parle pas des chrétiens d’Algérie ou même des mariages mixtes) relevait pour moi de l’anachronisme culturel. Mais le pire, disons-le plus vulgaire, c’est cet immense sapin vu dans un centre commercial de Dubaï avec à ses pieds une chorale d’Anglaises bien propres sur elles qui se prenaient vraiment au sérieux comme si elles se trouvaient du côté de Trafalgar Square.
Bien sûr – et je rassure là au passage ma mère et ma tante de Blida -, je n’irai pas à l’église pas plus que je ne chercherai à entendre le message urbi et orbi de Benoît XVI. Mais comment vous dire ? En fin de soirée du 24, alors qu’il sera temps pour moi d’abandonner le clavier de mon ordinateur, je serai heureux – oui, heureux et apaisé – d’entendre mes voisins sortir de chez eux pour la messe de minuit.Cela effacera en grande partie le vague à l’âme que j’aurai éprouvé en fin d’après-midi en quittant mon bureau à l’heure où les rues dela ville se vidaient pour n’accueillir que les solitaires et les sans-abri.
Comme tout événement à grande portée culturelle, Noël est aussi une période qui a ses codes. J’ai par exemple mis du temps à remarquer que, souvent, les gens prennent bien soin de dire «joyeuses fêtes» et évitent le traditionnel «joyeux Noël». Laïcité ? Pas vraiment, mais plutôt respect à l’égard de ceux pour qui le 25 décembre pourrait ne rien représenter de particulier, à commencer par les juifs et les musulmans de France. Sont-ils nombreux dans ce cas ? Rien n’est sûr mais si j’ai pris soin de vous raconter tout ce que Noël m’inspire, c’est parce que je tiens à évoquer le comportement de certains de nos frères en religion. Pour eux, il est hors de question de fêter Noël car ce serait, toujours selon eux, un grand péché. Ils en sont tellement convaincus qu’ils empêchent même leurs enfants, y compris les plus jeunes, de participer aux fêtes organisées par les écoles et bannissent toute référence au père Noël. Bonjour la schizophrénie !
Cette attitude est tout sauf clairvoyante. D’abord, parce qu’en 2005, il n’est pas nécessaire d’être chrétien pour fêter Noël. Ensuite, parce que ces gens et leurs enfants vivent en France et qu’il n’est pas sain de vouloir toujours marquer sa différence. Il est normal de s’élever contre les discriminations et la xénophobie ambiantes mais les musulmans de France ont tout de même des efforts à faire pour empêcher que leurs enfants se sentent étrangers aux autres dès leur plus jeune âge; en un mot, d’empêcher qu’ils se construisent un imaginaire de minoritaires et donc, potentiellement, d’exclus. Fêter Noël, quand on vit en France, ce n’est pas de l’assimilation ni de l’apostasie. Cela n’empêche pas de garder sa foi et son identité. Surtout, et c’est le plus important, cela permet d’aider ses enfants à se sentir le plus longtemps en phase avec leurs camarades même si l’on sait que le déphasage risque de venir plus tard et peut-être même de manière douloureuse.
Certains m’expliquent aussi qu’il ne faut pas souhaiter un joyeux Noël aux Français parce qu’en faisant cela, on les incite à demeurer égarés et à l’écart du chemin de rectitude. J’avoue ne pas savoir quoi répondre si ce n’est que cette fête est aussi une occasion de nouer un dialogue inter-religieux car l’histoire des religions est une matière qui compte des millions de cancres en France. Lorsque je dis que Jésus est notre Aïssa et que nous le considérons aussi comme prophète, les yeux se font tous ronds même lorsque je précise que pour nous il n’est pas le fils de Dieu et qu’il n’est pas mort sur la croix. Et ces yeux s’écarquillent encore plus lorsque j’ajoute que Marie, notre Meryem, est citée près d’une soixantaine de fois dans le Coran et que les musulmans en appellent souvent à elle (surtout au Machrek) et croient à l’Immaculée Conception. Et s’il le faut, je propose une copie de l’essai de traduction de la sourate de Marie par Jacques Berque ou par Hamza Boubakeur (le père de qui vous savez). Cette sourate à propos de laquelle un chrétien de Syrie m’a ému un jour en me disant qu’il lui arrivait de pleurer en la lisant. Cette sourate où il est question à seize reprises d’al-Rahmân, «le Tout miséricorde». Que faut-il ajouter de plus ?

Rien à ajouter de plus, en effet.

sauf...

Merci Flo

Oui Lesyeux, alors n'ajoutons rien et passons à autre chose.
Pourquoi pas à mes petites anecdotes de ce dernier 24 décembre...

Pour commencer, concernant le foie gras, Ma Rie à tranché (et pas seulement le fois gras une fois) vite fait : tu n'en prends pas si tu n'en veux pas mais j'en achète pour moi.
Donc moi, si je n'en achetais pas, c'était pour boycotter ce produit, mais une fois qu'il est sur la table, ça ne sert plus à rien de ne pas en manger.
Donc...

Nous sommes donc allées faire les courses toutes les deux et avons acheté entre autres du foie gras et des huîtres.
Une fois sorties du magasin, Ma Rie a jeté un œil sur le ticket. La caissière avait oublié de nous compter le foie gras, soit environ 19€.
Heureusement que nous n'avions rien remarqué à la caisse car Ma Rie comme moi aurions été capables, par réflexe, de signaler l'erreur.
Mais bon, sorties du magasin, notre honnêteté n'a pas été au point d'y retourner pour réclamer.
Bref, foie gras gratoche !

Deuxième surprise en arrivant à la maison...
Je jette un œil sur le prix des huîtres achetées au poids.
Et là qu'est-ce que je vois ?
Environ 22 € les 12 huîtres !
Avec un étiquetage "Homard de..."
Du coup, j'ai gardé le sac et cette fois-ci, je vais réclamer.
On ne sait jamais...

Et pour finir, Ma rie, en cuisinant quelque chose, a fait un peu de fumée.
Je n'avais jamais eu encore de détecteur de fumée.
J'en ai désormais 2 à la maison et je vous assure qu'ils fonctionnent bien.
Dans l'urgence, je suis d'abord allée éteindre le plus proche de moi mais en vain.
J'ai dû à moitié arracher le truc pour constater que celui-ci n'avait pas de pile dans le ventre.
Dans ma précipitation tellement le bruit était désagréable, je n'avais pas localisé d'où ce bruit venait.
Je suis donc montée au premier et j'ai arraché aussi celui-là et je n'ai pu l'éteindre qu'en extrayant la pile.

Voilà...

J'ai eu la même lors d'une soirée entre amis, mon fils aîné a tout arraché également, un vrai vaudeville

Quand je vais me coucher chaque soir je le vois là, tout déguenillé, et je me marre toute seule- je vais le laisser comme ça, d'ailleurs. Toutes les occasions de sourire sont bonnes à prendre.

Flo
Sacrée caisse que celle que vous avez eue! l'un dans l'autre, vous n'avez rien perdu
J'imagine que ça n'a pas empêché de vous régaler, après l'aventure des détecteurs de fumée
Faudra que je regarde la notice avant que ça n'arrive

Zoubs

Manue

Enfin, moi le foie gras j'adore et je ne compte pas y renoncer ni regarder les reportages sur le gavage
Il est clair que quand on les regarde, on se doute bien que ce n'est pas vraiment naturel pour passer de rouge (couleur normale) à jaune et gras ...
Je les achète crus et je les fais mi cuit, une tuerie comme dirait Manue

Détecteur de fumée, la plaie ...
JM mon conjoint sait les faire taire sans les arracher

Oui mais là SYLVIE, dans ces reportages, il n'est même pas question de gavage.
Il s'agit de tout ce qui se passe en amont.
Le gavage, à côté de ça, c'est rien.
D'ailleurs, on ne nous le montre quasiment pas dans les vidéos (ou même peut-être pas du tout).

Bien sûr, après on peut faire dire tout et son contraire à une vidéo, si on la détache de son contexte.
Reste que certains faits sont intolérables, quelque soit le contexte dans lequel on les situe.
Il demeure que certains comportements sont une honte pour le genre humain.
Enfin... qui se prétend humain parce que même les animaux n'ont pas ce genre de comportement destructeur organisé.
Mais peut-être qu'ils l'auraient aussi s'ils en avaient les moyens.
Mais ce n'est pas le cas.
En matière de moyens, l'humain est effectivement supérieur.
Mais qu'en fait-il à part subordonner tous ceux qu'il n'estime pas à sa hauteur ???

Effectivement, du coup je suis allée regarder, c'est pas joli joli, j'ignorais ...
Que peut on contre ces pratiques ?
Ne pas manger de foie gras ?
De toute façon, ce sera autre chose, les cochons, les poules ...

Sans doute exiger des pratiques un peu plus clean
Regarder aussi la provenance de ce que l'on achète, privilégier les produits locaux, les fermiers proches

Et ben voilà SYLVIE !
Pour trouver de vraies réponses, il suffit de se poser de vraies questions et de pas tout gober, ni dans un sens ni dans l'autre, de faire preuve d'un minimum de bon sens et de discernement.
Plus que la morale ou l'éducation dite "civique" mais plus souvent citoyenne voire patriotique à la con, c'est cette notion de discernement que j'aurais aimé travailler avec mes élèves.
Mais va dire ça à ton inspecteur d'académie ou à tes parents d'élèves.
Au mieux, on va te faire de jolies risettes en pensant que tu es une cinglée, au pire on va te porter en justice pour prosélytisme.
Perso j'ai choisi de prendre ma retraite avant l'heure, faisant fi de l'argent que je perdais ainsi, et de continuer mon combat pacifique ailleurs.

Des nouvelles mitigées d'Éric68 sur son fil (intitulé "On se sent seul").

À l'orée de cette année 2016, j'arrive assurément à un tournant de ma vie.
Il s'agit de bien le négocier.
Soit ce virage me fait découvrir non seulement des horizons lugubres mais encore recouvre mon passé d'une amertume sans nom, soit ce virage m'ouvre sur des paysages on ne peut plus enchanteurs et dans lesquels j'évoluerai plus forte et plus légère que jamais.

À quelques minutes de 2016, j'essaie de me préparer au pire comme au meilleur.

Je vous expliquerai après, quand le virage sera passé.
Dans l'immédiat, il faut que je me concentre sur ma conduite afin que quoiqu'il arrive, je ne m'envoie pas dans le décor...

Rendez-vous l'année prochaine !

A toute

Je te souhaite une belle année 2016 Flo.
Que ce tournant dont tu parles soit pris en douceur avec oui, un décor enchanteur.
Bien sûr parfois le décor peut s'assombrir, en autant que ce ne soit que passager!

Il est minuit pile chez vous!

ça y est, on est en 2016.....

Bonne et heureuse année Flo

Que tes virages soient enchanteurs

N'oublie pas de rétrograder malgré tout, simple question de sécurité.

Flo,

" Une personne qui semble tolérer une situation inacceptable, est souvent en train de se fabriquer des outils qui lui permettront d'effectuer un changement."
Bonne année 2016.

bises.

Allez !
Je me donne encore la journée pour parler de cette nouvelle année et de celle qui vient de s'écouler et on passe à autre chose.
J'en connais qui souhaitent une bonne année tout pendant le mois de janvier, et même à ceux à qui ils l'ont déjà souhaitée, et je trouve cette manie exaspérante.

Alors tout d'abord merci à tous ceux qui sont passés par là en cette occasion.

Hcat : j'aime beaucoup la simplicité de ton post qui te reflète bien et qui vient nous rappeler que le 1er janvier est un jour comme les autres.

Loup Blanc : bravo pour ta ponctualité faisant fi du décalage horaire !

Ben oui Jo, on y est !
Et vive tes petits points de suspension qui seront tout au long de cette année substitués par des mots évoquant nos plaisirs et nos douleurs.
J'adore les points de suspension.
La plupart du temps, je déteste les points finaux.

A toi aussi Rosy !

Oui Lesyeux, c'est maintenant le rétrogradage, avant le virage.
Comme sur la route, toujours rétrograder avant pour pouvoir prendre le virage en légère accélération, sinon c'est casse-gueule.

Et oui aussi Sandrine.
Cela ressemble à "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort".
Hélas, ça ne fonctionne comme cela que si l'on ne tient pas compte de l'usure de la machine humaine.
A force de laisser des plumes à droite à gauche pour s'en refabriquer de plus belles et de plus solides, on finit par venir à bout de notre "système plumeux" (je ne sais pas s'il existe un équivalent au "système pileux" pour les plumes).
Comme d'un capitale soleil, je pense que l'on dispose d'un capital résilience.
Ceux-ci peuvent être renouvelables, mais ils ne sont cependant pas inépuisables.
Quand on tape trop fort dans le stock, on finit par ne plus avoir suffisamment de temps et d'énergie pour combler le déficit.

Je suis certaine que tu as la force en toi, nul doute. Ton parcourt de vie en est l'exemple, tu es affaiblies certes, tu as un genou au sol, tu as plié mais tu ne rompras pas.... c'est mon ressentit !!!

Je ne peux que te souhaiter pour cette nouvelle année de trouver la force en toi d'aller plus loin, plus fort pour atteindre ce but qui t'appartient dans tout les sens du termes et de retrouver ce bonheur qui t'as été volé.

C'est mon dernier voeux pour toi, je ne te le souhaiterai pas tout au long de ce mois, car je ne veux pas t'exaspérer

Mais, oui mais, je vais y penser très fort aussi souvent que je le pourrais, comme un voeux afin qu'il devienne réalité.

Bisous.

Merci Sandrine !!!

Avant de passer vraiment en 2016, j'ai voulu faire un petit bilan de 2015

Les 6 premiers mois, je n'ai jamais vécu quelque chose de si merveilleux.
Les 6 derniers mois, je n'avais jamais vécu pire cauchemar.

Si pour l'instant je garde de formidables souvenirs des 6 premiers (en espérant qu'ils ne s'estompent jamais, je garde des 6 derniers des traces, peut-être pas indélébiles, mais qui vont me demander un immense effort de reconstruction.

En fait, j'ai perdu en quelques mois toute la confiance en moi que j'étais parvenue à acquérir chèrement tout au long de mon existence et principalement celle acquise lors de ma période faste (fin 2014 jusqu'à mi-2015) grâce au forum et à un évènement perso.
Aussi, la prudence que je possédais il y a un an vis à vis des autres s'est transformée en méfiance.
Le traitement Baclo qui m'a permis de résoudre bien des choses m'a aussi amenée à une sorte d'hypocondrie douce que j'ai maintes fois remarquée chez pas mal de baclovores.
Comme ce traitement nécessite d'être à l'écoute de soi, il est facile de sombrer dans un excès d'écoute et de s'inventer des maux imaginaires.

Étant donné ce que j'ai subi aussi pendant cette dernière période, je me découvre pour la première fois des côtés un peu parano qui se sont manifestés dans diverses situations.

Et puis la grande nouveauté pour moi, ce sont les accès de panique.
J'ai toujours été auparavant d'un naturel anxieux sous des dehors très zen et flegmatiques.
Je me souviens que mon prof de latin de 3ème me disait : "Vous, une bombe tomberait à côté de vous que vous ne bougeriez pas".
J'ai d'ailleurs beaucoup souffert de cette apparence zen que je donnais aux autres involontairement.
J'étais sans cesse en décalage avec mon entourage, cette notion d'imposture dont parle si bien O. Ameisen.
Imposture involontaire cependant.
Je ne la désirais pas mais elle s'imposait à moi.
J'aurais bien aimé parfois qu'on se tracasse un peu pour moi.
Mais non !
Pas me moindre mot de consolation parce que je leur semblais forte.
Je n'ai jamais compris quelle force émanait de moi alors que je me sentais si faible à l'intérieur.
Quand d'autres criaient à l'aide parce qu'ils avaient un petit bobo, tout le monde accourait.
Mais lorsque moi je me sentais très mal, on me disait : "Oui mais toi Flo, tu vas toujours parvenir à t'en sortir".
Quelque part, je trouvais ça injuste.
Tout ça je crois, parce que je ne sais pas exprimer mes maux.
Parce que mes maux me rendent muettes et m'enferment sur moi-même alors que j'aime faire exploser mes joies et les partager

Alors pour en revenir à mes accès de panique, c'est que depuis 6 mois, au moindre truc fâcheux qui m'arrive, les pires scénarios s'imposent à moi dans la seconde.
Je vois des morts et des catastrophes partout.
Ma fille a un quart d'heure de retard et je suis prête à appeler tous les hôpitaux du coin.
J'ai pas de nouvelles d'un de mes lointains enfants et j'imagine qu'il s'est fait kidnapper.
Rien que ce matin...
C'est la sonnerie de mon portable pour le Baclo qui m'a réveillée à 10h30 (après une très mauvaise nuit).
Quand j'ai vu l'heure qu'il était, j'ai été prise par une panique totale.
Et tout ça pourquoi ?
Parce que j'ai cru que l'infirmier pour ma piqûre était passé et que je ne l'avais pas entendu.
C'était comme si le ciel me tombait sur lé tête ou que c'était une question de vie ou de mort.
Des difficultés à respirer, le cœur qui s'accélère etc.
Mais c'était en fait tout simplement parce que j'avais désactivé l'alarme de mon téléphone puisque je ne devais pas avoir d'injection ce 1er janvier.
Et ça, c'est clairement depuis ce que j'appelle désormais "les évènements".
Ces évènements étant les tuiles que j'ai accumulées très rapidement sortant d'une période on ne peut plus faste.
C'est ce contraste qui a accentué le vertige de ma chute.
Trop beau pendant un temps, puis trop moche tout d'un coup.
Je n'ai pas su gérer ma barque.
Et désormais, je me méfie de mon récent pessimisme comme de mes envolées enthousiastes.
Je ne sais réprimer aucun d'entre eux.
Je suis très sincère et intègre à chaque fois mais je suis bien consciente que quelque chose m'échappe.
C'est ce travail de modération dans les deux sens auquel je m'adonne en ce moment qui est en train de me bouffer toute mon énergie.

Merci de m'avoir lue jusque là.
Je ne sais pas si certains pourront se retrouver dans ce post et s'en servir.
Je l'espère.
Mais j'ai bien conscience aussi que mes propos sont confus, voire incompréhensibles.
Je compte sur vous pour m'en faire la remarque.
J'ai besoin de vos remarques pour avancer.
De votre jugement de mes propos en quelque sorte aussi.
Comme je l'ai répété maintes et maintes fois, juger des actes ou des propos (comme je l'attends de vous) est complètement différent du fait de juger une personne.
Ça n'a strictement rien à voir.

Désolée aussi pour la longueur de ce post et bravo à ceux qui sont parvenus à le lire jusqu'au bout.
A votre place, je ne suis pas certaine que j'en aurais fait autant...

Bien sûr que tu en aurais fait autant.

Je ne suis pas en capacité de t'éclairer sur toi-même, n'ayant pas du tout les mêmes ressentis que toi pour le moment.

Comment aider l'autre dans ce qu'il ressent, je ne comprends pas bien, là?

Par contre je te rassure, tout est parfaitement clair, c'est ce que j'aime chez toi, cette précision du détail et ce talent pour l'exprimer.

Ça, je connais bien. Et, pour te réconforter : même les paranoïaques ont des ennemis.

Bises et bonne année.

Flo , je t'ai lu avec plaisir jusqu'au bout comme toujours , maintenant voila tout ce que je peux en dire .
J'ai vécu comme toi un genre d'imposture entre ce que je degageais et ce que je ressentais vraiment au fond de moi , comme toi on ne m'a pas encouragé pensant que j'etais asser forte .
Alors que toute ma vie , j'ai été une anxieuse pathologique , mais personne curieusement ne voyait rien non plus..va comprendre !
Perso , je te souhaite , de revenir en force cette nouvelle année , de retrouver la confiance en toi .
Je ne sais pas te dire plus a cet instant , sinon que je comprend bien tout ce que tu as decrit et j'imagine le calvaire par ou tu es passé ces six dernier mois ! Je te souhaite d'en sortir au plus vite , de retrouver l'equilibre

Merci Lesyeux !
Je ne cherche pas mes mots pourtant.
Je suis même obligée de les freiner.
Duteil (que je n'apprécie pas à cause de ses prises de position politiques) avait la guitare qui le démangeait, moi c'est mon clavier.
Ma tête mène une rude épreuve à mes doigts...

Et tu m'aides en comprenant ce que je dis bien que tu n'aies pas les mêmes ressentis que moi.
C'est ça qui est formidable pour moi.
Faire passer un ressenti à quelqu'un qui éprouve les mêmes choses que toi, c'est déjà difficile.
Mais le faire passer à quelqu'un qui n'a aucune idée de ce ressenti, c'est la consécration.
En tenant compte toutefois que l'on ne peut jamais être sûr que l'émotion du départ reste intacte pendant son trajet de l'expéditeur au destinataire.
Mais peu importe !
C'est tout de même très important pour moi que quelque chose passe de l'un à l'autre, même si c'est un peu dénaturé.
Un peu comme lorsque qu'on met une rallonge entre la prise de téléphone et l'appareil téléphone.
Il y a forcément une petite déperdition.

Oups ! Pas vu Jo et Rosy.
Mais le post que je viens d'écrire vous va aussi comme un gant.

je n'ai pas les idées très claires en ce moment et pourtant g tt à fait compris ton post
j'aurais pu écrire certaines phrases
ce décalage entre ce qu'on est et ce que les autres perçoivent de vous
"édith s'en sortira toujours" j'ai connu et je connais encore
pourtant j'aimerais qu'on m'aide ms j'ai tellement l'habitude de me débrouiller toute seule que souvent je refuse l'aide qu'on m'offre
ça t'arrive aussi?

Tu vois je précise "pour le moment", c'est important.

Bonsoir Flo,

j'ai passé l'après-midi "chez toi"...

Je suis très émue et touchée, j'ai des "trous" parce que j'ai sauté des pages.
Beaucoup de tes mots, tes phrases, tes ressentis ont eu un grand écho chez moi. Pas tout bien sûr...

Désormais tu fais un peu partie de moi ! MERCI.

Rachel