Oui, Claude, je vais voir pour entamer une psychothérapie cognitivo-comportementale afin de savoir mieux gérer ces attaques de panique.
Manue, les crises de panique ont commencé le soir subitement (plus possible de rester seule chez moi, pensées obsédantes de "sauter dans le vide", tachycardie, sueur etc). J'ai du solliciter le canapé d'un ami pendant quelque temps
Ensuite, elles se sont déplacées en journée, toujours sans lien avec quelque ce soit y compris les heures de baclo. Je n'ai pas modifié mes heures de prises ni le dosage.
Ce qui est vraiment incompréhensible c'est que trivialement j'ai eu l'impression du jour au lendemain qu'une case avait sauté!
J'essaye de comprendre pourquoi, et je pense avoir mis le point dessus : vivre sans crise me panique! C'est aussi bête que ça, peur surement de l'inconnu, de l'ennui, des repères à trouver, d'une vie à reconstruire (ces troubles m'accompagnent depuis 18 ans!)
Si certaines vivent l'absence de crises comme une "délivrance tant espérée", je pense que mon cerveau est déstabilisé, ce qui l'entraîne dans des abysses sans nom.
Pourtant je suis bien heureuse que l'obsession de la bouffe ne soit plus là , mais ma tête fait de la résistance au changement!
Cela me parait tellement idiot, parce qu'en vous écrivant je trouve une raison au pourquoi du comment, ce qui n'empêche pas que je déraille complètement lorsque l'attaque survient!
RDB m'a prescrit du buspirone, j'en prends un matin, midi et soir et j'attends les résultats...
Je ne sais pas si beaucoup sont concernés par ces crises avec le baclo, il est censé détendre plutôt...