Et bien il me semble que la grotte est un symbole de la féminité dans les cultures ancestrales, non ?
Laisse venir Jehannie t'expliquer ce qu'elle a vu dans ton texte !

Cette capacité à l'instrospection, l'utilisation massive du mot "elle", cette capacité à parler de soi, de se révéler dans son intimité, il me semble que celles les femmes sont capables de le faire, se dévoiler ainsi dans son intimité. J'ai rarement lu ça dans la littérature masculine, peut être chez John Irving ( le monde selon Garp) ou chez notre cher Stephen King mais lui c'est au travers de l'action. Irving d'ailleurs utilise bcp l'image féminine pour permettre à ses personnages masculins de se remettre en question, ce sont les femmes qui viennent bousculer les hommes pour les pousser à devenir eux-mêmes, et encore y arrivent-ils avec bcp de difficultés !

Et puis il y a la sensualité, une certaine forme de poésie.

Leçon de lâcher-prise en Haiku (poème japonais) :


“Assis en silence

Ne faisant rien

Le Printemps arrive

Et l’herbe pousse d’elle-même”

Sauf à Fukushima ! Roooh c'est petit ça.... arf!

Fukushima, si l'herbe a un bon psychisme, y'a pas de souci, dixit la coloc.

Hiroshima mon amour

aaah la chère coloc...ben c'est pas ce que j'ai vu lors d'un récent reportage. C'est devenu comme Tchernobyl.

Ah oui, là ou la radiation, tel le loup des steppes, s'attaque aux esprits faibles :

Si ça vous intéresse : Fukushima

Le contraste de la vie dans cette tombe, ça fait froid dans le dos...

Flo

MDR Claude ! Voilà Believe, avec de l'humour, tu t'en sortiras très bien. Et tu désaçoneras ta chère coupine.

genre mon truc est trop nombriliste!! pff moi qui pensais savoir écrire!

Mais non Believe! ce n'est pas ce que je voulais dire voyons ! Au contraire ! il en faut du courage pour s'exposer ainsi ! Ce n'est pas donné à tout le monde de montrer la profondeur de son être, c'est plus facile de se cacher derrière l'action, les faux semblants.

Je trouve ton texte très beau, profond. Ca change de ce qu'on lit ailleurs.

Bon, pour en revenir au fil de Claude : comment vivre sans son symptôme.

Pas simple quand on vient juste d'atteindre son seuil. Les ES sont présentes, l'énergie s'en est allée. Impossible de faire quoique ce soit.

Alors même quand on est devenue indifférente, les habitudes restent car elles sont rassurantes. Après ça dépend de la sensibilité de chacun. Dans mon cas, le temps est moche, il fait gris, froid, ça me déprime, alors je mange pour me faire du bien au moral. C'est débile mais c'est comme ça.

Je me sens frustrée car je n'ai plus l'énergie de peindre ni d'écrire. Je sais que c'est temporaire, ça turbine dans la tête mais le corps ne suit pas. Manger compense cette frustration. Alors que c'est un mensonge, mais je m'en contente pour le moment car je sais que c'est temporaire.

Oui, dans l'ennui et dans le vide, on mange...
Mais ça s'arrête plus vite ou en tout cas, l'impression n'est pas la même que "sous pulsion"
Non ?

Oui tout à fait, on se lasse plus vite, c'est en tout cas ce que j'ai constaté au boulot cette semaine.
Et aujourd'hui aussi. j'ai mangé 2 biscuits suédois, et puis basta. Ils sont toujours sur la table basse, mais je n'ai plus envie d'y toucher.

Avant le repas, j'ai patiemment attendu. Je me suis rappelée décembre où j'avais encore des cravings. Je n'aurais pas eu la patience d'attendre. Aujourd'hui, j'étais sereine. Cette sérénité, ça fait du bien...

Je sens ça d'autant plus vrai qu'aujourd'hui, j'ai boustifaillé
Parce qu'avec cette sciatique, impossible de m'investir dans qq choses qui me fasse vraiment plaisir,
je ne suis bien qu'assise ou allongée
Je suis bien sortie un peu, mais à chaque station debout prolongé, je grimaça de douleur
Alors tu fais quoi ? Ben tu bouffes. Mais sans pulsions
Comme une personne normale entravée.
Aussi simple.

C'est cela : devenir normal. C'est assez étrange. Surtout quand on est adulte, on aspire à ne pas l'être, normal. Comme tout le monde, sans démarcation. Le truc est de se démarquer, mais autrement qu'en bouffant, mais on ne sait pas comment faire car c'est ainsi que l'on se démarquait autrefois. L'excessivité, dans le mauvais sens du terme.

Ca me fait penser à Matisse, ou Magritte je ne sais plus. A la fin de sa vie, il était alité. On le voit sur une photo avec un pinceau accroché à un long bâton, peignant sur le mur attenant à son lit. Même dans cet état, il avait la force de créer. Je trouve cela admirable. Ou alors Monet peignant sa 1ere femme qui venait de mourir. Cela m'a posée bcp de questions. Il aurait pu aller noyer son chagrin en buvant comme aurait fait n'importe quel quidam mais non, il peint sa femme morte.... Quelle preuve d'amour ! S'oublier, oublier sa peine pour lui rendre un dernier hommage...

Je crois qu'une des clefs est là : s'oublier un peu pour devenir créatif.

C'est sur que c'est en restant créatif qu'on arrive à "faire autrement"
J'entends souvent ça : "oui, bon, maintenant que je sais ça, c'est bien beau, mais qu'Est-ce que je fais pour changer"
Ben c'est çà: tu trouves un autrement
Sois créatif ; arrête d'être "conservateur" !

Ce n'est pas exactement ce que je voulais dire.

Il est clair que ces peintres n'avaient pas de problème de TCA. Peindre pour eux était vital.
Je pense à Bowie qui a connu l'enfer de la drogue pendant 10 ans. Pour s'en sortir, il est parti avec Iggy Pop en Europe pour se sevrer, à Berlin qui était alors la plaque tournante de la drogue ! Je n'ai pas lu ses biographies, du coup j'ignore comment il a fait pour s'en sortir. Toujours est-il qu'en seulement 18 mois, il a pondu 3 albums ! Il n'est pas resté à Berlin, il a créée en région parisienne, en Suisse et il a voyagé en Europe de l'Ouest, dont Moscou.
Il a bien dû faire un effort sur lui-même pour "oublier" ses fâcheuses tendances et continuer à créer ! Ca a dû lui demander un effort surhumain.

Oublier, c'est peut-être cesser de se plaindre, de pleurnicher sur soi-même, de penser que l'on ne sait faire que cela (se droguer, bouffer, boire) et d'aller vers la facilité. Se botter les fesses en somme.

Oui en somme c'est cela, "arrêter d'être conservateur". Je voulais juste préciser ma pensée.

Ouais, je pinaille, mais moi c'est l'expression "se botter les fesses" qui a du mal à passer !
Comme s'il fallait se faire du mal pour avancer

Je vois ça plutôt comme une "navigation" sur la polarité du "ne rien faire" et "trop en faire" pour arriver à faire "juste bien" selon la situation.
Ne pas se soumettre à ses anciennes habitudes (encore et encore), mais ne pas s'y dérober non plus (éviter systématiquement le risque)
ou encore compenser (combattre par son opposée, en rébellion), mais rechercher un équilibre d'adulte sain entre ces trois possibilité : un peu de tout.

Un exemple ?
Habitudes : de temps en temps y céder, sans paniquer
Eviter : fuir les situations sociales ou il y a de la bouffe et du vin, s'isoler
Compenser : faire tout le contraire, en trop. Parano alimentaire. Militance envahissante.

L'équilire serait... personnel ! Mais pour l'exemple,
on pourrait dire conserver des habitudes plaisir (genre un carré de chocolat, et même deux si on veut !
Oser se lever de table avant la fin du repas (désolée, je vous quitte avant le dessert, car j'ai à faire)
car on n'est plus des enfants à demander "je peux quitter la table"
et oser la bouteille de badoit, la réclamer même (oui, une entière, pas une demi)
Ne pas devenir mono-sujet, car dans la vie, y'a pas que la bouffe/bibine et le baclo !

Je ne sais as si je suis très claire, mais c'est à développer à la suite des 4 questions
(j'essaie de ne pas perdre le fil du thème du fil)

A+ !

PS : je suis encre bloquée par cette chaloperie de chiatique. Ca va durer encore longtemps ?

En fait, je ne sors pas ces réflexions d'un chapeau-lapin-magicien
Puisque je suis immobilisée par cette chiatique, peut être est-il temps de vous "dévoiler"
un peu ma dernière découverte thérapeutique (grâce à l'équipe de Tarnier) :
La thérapie des schémas

J'ai toujours été réfractaire à la TCC, que je trouvait tantôt autoritaire, tantôt ingérable
Et bref, il suffit qu'on me dise "fais cela, comporte toi comme cela" pour que j'aie une folle envie de faire le contraire...
Comme si j'était en "contre-attaque' ou en compensation d'un schéma (vous comprendrez plus tard et sous peu !)
Bref, j'ai choisi une autre voie, plus créative, la Gestalt-thérapie

Mais choisir une voie ne veux pas toujours dire renoncer à toutes les autres,
et dans un lien de confiance avec un premier interne rencontré il y a un an,
je me suis intéressée et ouverte à cette nouvelle approche qui est en fait une sorte de prolongation des TCC
pour les gens pour lesquels les TCC ne marchent pas. Moi, quoi. Et en prolongeant la réflexion sur les TCC,
cette méthode se rapprochait de la Gestalt Thérapie, qui m'était plus familière, donc je me suis lassé apprivoiser...
Et j'y ai passé qq heures de recherche, réflexion, lecture, introspection.

Pourquoi ça ne marche pas ? Parce qu'il y a un schéma précoce qui induit un comportement qui bloque !
Il "suffit" de trouver ce comportement, de remonter au schéma mis en cause, et dénouer ce mauvais nœud de croyance
Fastoche, une paille.

Dans le fichier joint, vous trouverez un tableau que j'ai fait pour bien comprendre et qui explicite les 3
(en fait 4 si on compte le comportement Adulte Sain) comportements induits par un schéma construit (et utile en son temps) dans notre enfance,
Et qui se déclenche encore aujourd'hui de façon obsolète (et parfois même handicapante, comme une maudite répétition)

SOUMISSION, EVITEMENT, COMPENSATION

les animaux ne font pas autrement : se soumettre (ou faire "le mort"), fuir, ou attaquer (souvent en ultime recours, d'ailleurs)
Au moins c'est rassurant puisque ça existe dans la nature !

Pour la liste de schémas précoces, je vous conseille de lire
Je réinvente ma vie, vous valez mieux que vous ne pensez, de Young et Klosko, Les éditions de l'Homme
parce que je serai bien incapable de lister et expliquer ça ici.
Il y a dans ce livre des explications et des questionnaires qui vous permettrons de vous situer,
et de réfléchir tout seul.

En revanche, sur la formation de ce schémas précoces inadaptés, c'est plus simple de résumer en qqs lignes :
il faut souvent remonter à l'enfance et aux besoins fondamentaux de l'enfant
(du bébé) qui n'ont pas ou mal été respectés par son premier environnement d'accueil, en général, sa famille dans ses premières années
(après, l'environnement s'agrandit, et il peu alors trouver des ressources auxquelles il n'a pas eu accès au début de sa vie)

- Le besoin de sécurité (un toit, de la chaleur et de la nourriture)
- Le besoin d'affection (câlins, toucher, regards)
- Le besoin de soutien pour gagner en autonomie et compétence (encouragements pour apprendre à marcher)
- Le besoin d'exprimer ses besoins et d'être entendu (en apprenant à compter sur lui et aussi sur les autres)
- Le besoin de limites (ne pas exagérer sa demande, respect d'un cadre)
- Le jeu (spontanéité et lieu pour le faire librement car c'est son terrain d'expérience)

Personne n'a des parents parfaits qui donnent 10/10 à tous ces critères, et il y a des manques qui se "subliment" d'eux même...
Et puis il y a des schémas persistants, gravés dans nos cellules, qui entravent notre relation aux autres.
C'est ça qu'il est intéressant de repérer !

Voilà, vous avez de quoi vous organiser votre atelier psy personnel, sans danger et gratuit ou presque,
puisque le livre coûte quand même 25 euros, mais faut bien acquérir la méthode !

Ouhlala, merci pour tout ça Claude, mais j'ai l'esprit tellement lent en ce moment, pratiquement comme une huître, comme dit Papillon.

Pour ta chiatique, pourquoi ne vas-tu pas tout simplement consulter ton médecin traitant?

Et pour Raoul, pourquoi n'installerais-tu pas une chatière ? Ca vous soulagerait tous les deux.

Mon médecin traitant est encore à Paris, je ne pourrais pas aller le voir tout de suite
J'ai retrouvé les médocs prescrits dans ce cas : antalgique et anti inflammatoire
Avec ça, ça devrait passer, mais faut le temps !

Pour la chatière, c'est marrant, message reçu en MP pour même conseil,
mais ce chat passe toujours par le jardin, et la porte (neuve) est en double vitrage ! Une porte fenêtre quoi...
Je ne pense pas que ça se troue ! Fallait prévoir avant !

Mais faut pas croire, je ne suis pas à sa botte non plus, parfois il attend, ça lui apprend à repérer mes habitudes
Et puis il a ses bonnes planques, dehors, il a de la ressource !

Les grands esprits se rencontrent .
(Le Mp, c'est moi)
Et c'es marrant d'ailleurs car j'apprécie souvent les posts de Jehannie que je lis toujours attentivement.
Et comme par hasard, on vient tout juste de se croiser aussi sur le fil de la news letter de Claude.

C'est vrai Flocerise. Pourquoi n'écris-tu pas dans mon fil? tes avis m'interesseraient.

Claude, à ce moment là, pourquoi ne pas proposer une petite cabane à Raoul dans ton jardin, pour les jours de pluie par exemple. Un chat, ça aime le confort...

Quant à l'expression "se botter les fesses", pour moi c'est pas péjoratif, c'est plutôt gentil.
Quand j'étais à Nice en formation, à 21 ans, en pleine dépression et boulimique à fond, finalement la formation se passait bien, je remontais la pente, je m'étais fait des amis. Un matin, c'était un samedi, je me suis regardée dans la glace et...je me suis tirée la langue !

Croyez le ou non, j'ai perdu 10 kg en 3 semaines ensuite...

Ah oui?
Bah faut que j'essaie de me tirer la langue

J'essaie dès ce soir de me tirer la langue

Merci pour le document Claude, je viens de le lire, et encore une fois, je suis dans l'évitement, à fond, Lucie avait également fait une synthèse de différentes attitudes, et c'était exactement le même terme
D'ailleurs pas de hasard, vu qu'ils parlent d'addiction

Manue

Je viens de le lire aussi mais mon cerveau d'huître ne comprend pas : on peut être à la fois dans l'évitement et la compensation. C'est quoi cet état alors ?

Bon je relirai le post de Claude plus tard. Je commence à planer, à être soûle. Je viens d'en plaisanter avec mon homme en disant : " J'ai rien bu ! Au départ c'est un traitement pour les alcooliques mais ça soûle ! hihi". Mince alors...

Heu, oui, tu peux éviter dans certaines situations, et compenser dans d'autres, qui concernent le même schéma
Mais pas les deux à la fois au même moment !

Bon, je me tire la langue, et je vais prendre un bon bain pour me délasser après le chantier que j'ai mené dans le jardin.
Finalement, muscles chauds, la sciatique a été supportable

N'oubliez pas de vous sourire après. Je crois même que j'avais rit aussi, mais je ne me souviens pas très bien.

Vu le nombre qu'on est sans doute à avoir fait tes grimaces,
si ça ne marche pas, ta réputation et ta crédibilité vont en prendre un coup sur le forum !

Même pas peur ! J'ai pris une assurance tous risques...

Coucou,

Je ne sais pas si vous le ressentez ainsi mais avec l indifférence j ai peur du matin au soir

J ai une boule dans le ventre quasi constante.

??? Comment avez ou faites vous ?

C est cette trouille qui me coupe l appétit

Claude, mauvaise nouvelle : RDB s'en fout comme d'une guigne de ton livre...

NAN JE DECONNE !!!

Quand je lui ai transmis ton bonjour il a sourit jusqu'aux oreilles. Après, en lui annonçant que tu avais commencé ton 2eme livre, il a dit d'un ton enthousiaste : "Ah ça y est ? Elle s'est remis à écrire ?".
Et bien entendu il est ravi à l'idée d'écrire une préface !

Voili voilou. La classe....

Believe, tu crois que tu peu qualifier cette trouille d'angoisse ? d'anxiété ? Trouille de quoi ? de qq chose d'indéfinissable ?
Franchement, je ne sais pas quoi te répondre, c'est trop laconique, là... Oui, j'ai du gérer mon anxiété, mais ce qi est bon pour moi l'est-il pour toi ?


Jéhannie, t'es une sacrée farceuse
Pour le 1/4 de seconde où j'y ai cru, j'ourdis ma vengeance qui sans doute sera terrible (au moins une seconde 3/4)
Il est courant que j'ai à présent un "nègre" ? Toi, ma cocotte ! Tu vas bosser avec moi et ça va moins rigoler (un peu quand même)

un sentiment d'insécurité intérieure, comme un trou dans le ventre, une tension

Est-ce que c'est le traitement baclo ou la période nouvelle (et forcément insécure,
puisque nouvelle, perte des anciens repères, en trouver de nouveaux...) que tu traverses ?

Si tu faisais l'expérience de prendre un xanax, et cela disparaissait, tu serais fixée sur le fait que c'est bien de l'anxiété
Mais c'est accepter une béquille chimique, momentanément

Tu fais toujours bcp de sport, Est-ce que ça disparaît après une bonne séance ?

Claude, Jehannie
Excellent pour ton livre, avec rdb pour la préface, waouh quand même

Believe, si tu en parlais sur ton fil, ce serait plus facile pour le suivi

Manue

Ah tu veux rigoler ? Désolée, je sais pas faire... On bosse, point barre. Et ta négresse elle te dit : "vas donc, sale blanche ! Black Power !!!"

Sinon j'ai aussi énuméré tes questions, comme il écrivait, j'ai cru qu'il les notait, donc j'arrête de lire pour lui laisser le temps, je le regarde, il s'arrête d'écrire et dit : "continuez je vous écoute". Du coup je ne sais pas ce qu'il écrivait.

Les psy des fois...une drôle d'espèce...

peut -être, ce serait sûrement plus efficace qu'une crise sans craving.

mais purée je passe ma vie à pleurer tellement j'ai mal ! mais mal !

Faut pas rester comme ça Believe, va voir ton super doc de Genève, parles lui-en
La vie sans son symptôme, c'est quand même un grand sujet, c'est sûr qu'il saura t'écouter

ça me coûte un bras en trajet :/

Pour clore ma réflexion avec Bowie (délolée, j'aime aller jusqu'au bout), je me disais en revenant de monrdv avec RDB qu'il y a toujours des moments dans la vie où les problèmes de santé nous obligent à stopper notre créativité pendant un temps plus ou moins long.

Bowie a eu des problèmes cardiaques en 2004, il n'a rien produit pendant 9 ans, ce qui est énorme pour lui.
Moi, avec ma satanée dépression, je n'ai pas peint pendant 6 ans, ce qui est aussi énorme quand je pense qu'avant j'étais capable de peindre 3 toiles en une semaine....

Le tout est de savoir rebondir.

Voilà, le sujet est clos.

Ah oui, mais non !

Dès fois, il faut ce qu'il faut !
Là, tu es en train de sombrer dans la déprime toute seule dans ton coin
Si tu as besoin d'un soutien médical, c'est lui qu'il faut aller voir, l'informer, c'est le mieux placé pour comprendre et te soutenir
Le forum, c'est bien, mais la distance impose ses limites
Alors tu mets ton bras en gage, tu le récupéreras quand tu auras eu ta consultation

Je ne rigoles as Believe, tu as besoin d'un bon moral pour continuer à avancer, sinon tu sabotes tes projets, et ça me ferai mal
Prends ton billet de train, ou fait du co-voiturage, tu le vaux bien
Ou appelle-le avant, qu'il puisse t'entendre, je suppose qu'il te connais bien, et que tu lui importes

Allez, Poulette, comme dirait Tchoupi, fais ça !

Bonjour


Un petit lien pour Believe comme pour tout voyageur.

J'ai toujours fait bon voyage !

Là, je réponds à Jehannie : on appelle ça du vide fertile, car dans le vide, contrairement à ce que l'on pense, il n'y a pas rien !

Beieve, tiens nous au courant, vois le lien que te donne Corinne pour voyager pas cher, et prends ton RV

Bonne journée, je file !

Dans ces grands moments de déserts non ce n'est pas du vide fertile. C'est un changement de priorités, on pense à sauver sa peau ou on privilégie sa vie de famille par exemple.

Le vide fertile est plus court, c'est quand on s'ennuie, quand on n'a plus envie pendant un temps plus court, qu'on regarde la télé, qu'on fait d'autres activités, mais ça dure moins longtemps et oui, pendant ce temps là, inconsciemment souvent l'esprit continue à travailler. Et alors la créativité repart de plus belle.

Oui, nuance... Si ce n'est que la mélancolie inspire aussi les grands poètes...

Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé
Le prince d'Aquitaine à la tour abolie
Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé
Porte de soleil noir de la Mélancolie

Gérard de Nerval

oh bein je ne sais pas si c'est le manque de bol, mais à chaque fois que je contacte qqn sur les sites de co voiturage la personne ne me répond pas

Coucou Claude! Juste pour te dire que j'ai laissé un message sur mon fil. J'aimerais bien que tu le lises!
Bises

Salut Marie, ça me fait plaisir de te revoir, je file sur ton fil ventre à terre !

La mélancolie, c'est autre chose, c'est un état d'esprit. On peut tout à fait créer avec ça.
Perso, je trouve ça gnangnan à force, mais chacun ses goûts...

Ca caractérise une époque...

Pas que, regarde Sagan, c'est pas si vieux. Mais quel ennui... ronron...non c'est pas Raoul, c'est Bob qui s'endort...

Oui, c'est vrai, commencer sa vie littéraire si tôt avec Bonjour tristesse, quel ennui...

..et quelles dépendances !?

Aussi...