Et quand on a 39/40 de fièvre, symptôme d'une lutte du système immunitaire du corps contre un intru, que fait-on ?
On comate, on dort, on rêvasse, on fait des projets pour l'après guérison
On donne des ressources au corps, on apprend la lenteur...
On relis un vieux bouquin, on médite, on se relaxe.
Le corps à dit stop ? On stoppe. On passe sur ce vide...
Tiens, je cite Loup Blanc, ma complice et binôme de traitement, ma copine d'outre Atlantique :
"Tout dire en peu de mots est un art dont la maîtrise est accordée aux audacieux qui ne craignent pas le vide!

"
Et nous, que fait-on en l'absence de ce craving-béquille, notre symptôme réconfortant ?
On apprend à affronter la réalité autrement.
On apprend à utiliser cette marge de manœuvre qui nous est propre par rapport aux agressions, en disant non, tout simplement...
On fait face, on assume, on prend notre part de responsabilité (cette marge de manœuvre, pour nous respecter sans agresser)
On arrête de revendiquer une place qui nous est donnée, on la prend, tout simplement, en fluidité et sans excès revendicatif
On apprend notre bonne distance avec l'autre, en la faisant comprendre, sans attendre que l'autre la comprenne, implicitement.
On apprend à se porter.
Ca m'est sorti d'un trait, à développer, sans doute...
Début TTT 6 nov 2013. Seuil atteint mi janvier 2014 à 120mg.
Janvier 2015 à janvier 2016 : 0 baclo
Reprise TTT suite à un retour d'habitudes : 90mg/jour