Ca peut faire mal d'apprendre.
RIP amie de ta Rie.

comme LEE

si ce n'est pas trop tard

(je pense à mes 2 louloutes en bonne santé)

que dire? la maladie est une terrible injustice!!!!!!

Parfois il est trop tard pour bien faire.
Là non.
De toute façon, le mal est déjà fait...

Flo

mais FLO

cette jeune personne a succombé à
sa maladie, c'est triste, c'est fait

mais pour le reste?

nous, les vivants et ceux qui nous
sont chers?

Je sais pas MARTHA.
Je sais pas...

Martha prétentieuse???

FLO , je sais

une à BERLIN, une à MONTREAL

elles se portent bien, elles ont en elles
les forces et le dynamisme qui correspond
à leurs âges (comme pour Vincent et Chloé)

si nos enfants en sont arrivés là
ce n'est pas un hasard

et toi, tu as joué un rôle (direct ou indirect)
dans leur détermination non?

tu peux être fière

Aujourd'hui, j'ai appris....

que l'AG de l'association baclofène c'était bien déroulée

Tiens, à propos, cela fait un an maintenant que date ma dernière cotisation
faut qu'j'y pense, ce qui a de chiant, c'est que y a pas de rappel du genre
Cher adhérent, votre cotisation arrive bientôt à terme

Mais la, j'ai reçu un mail pour le tenir au courant des fonds que je verse chaque année, donc je vais pouvoir me mettre à jour
Et comme vous avez pu le constater, chers adhérents, l'asso n'abuse pas, mais alors pas du tout

Ouais, y a bien 614€ de frais déplacement, ce qui fait moins d'un pass navigo annuel
104€ de location de salle pour l'année ...

Y a même pas une note de flunch
On peut pas dire qu'ils se trimballent en 1ère classe ni qu'ils se tapent de gueuletons sur le dos de l'assoc

Mais ce qui m'a le plus flingué dans l'histoire c'est:
9000 inscrits, 2000 visites jours, pas mal hein?!
Et là, le pompon :
145 adhérents
Teu teu teu

Le coût de l'adhésion est fixée à 35€, mais si t'as que 5 balles, ben c'est bien aussi, ça fait un adhérent de plus,
ADHÉREZ VOUS


et la gentille edith vous rappelle que 5 euros
pour les alcoolos, c'est un jaja à pas cher
pour les TCA, un gros pot de Nutella

Là pour l'assoc, c'est à l'année et sans regrets
ils ont pas besoin de sous mais 145 adhérents, c'est risible

entièrement d'accord avec toi Volute. Je vais bien sûr renouveler ma cotise. Je trouve que c'est une chouette idée de ta part de rappeler que c'est le moment. Pour les dépenses de l'assoc, je ne regarde même pas, ce sont de très chouettes gens qui mènent la barque ils ont toute ma confiance.

Donc, non seulement adhérez mais renouvelez votre adhésion.

L'apéro est le rituel que j'aimerais le plus casser.
Non seulement je n'y parviens pas, mais encore je m'aperçois que je m'entoure de plus en plus de nouveaux rituels.

J'ai toujours été un peu comme ça, mais là, ça atteint des sommets.
Les sommets de la connerie...
Ma "vie" n'est désormais plus faite que de ces rituels en ce moment.
Et j'ai l'impression que si j'y déroge, il va m'arriver malheur.

Je ne comprends pas pourquoi j'ai tant besoin de m'entourer de ces rituels qui sont autant des contraintes qu'un véritable asservissement alors que d'un autre côté, j'ai toujours fui les contraintes comme la peste (notamment les contraintes horaires) et que la retraite me permet justement d'y échapper.

Longtemps instit en maternelle, j'ai fini par détester ce rituel incontournable, néanmoins exigé par l'éducation nationale, du "Quel jour sommes-nous aujourd'hui ? Quel jour serons-nous demain ?".
J'avais fini par haïr ce moment pendant lequel j'avais l'impression d'être une vraie automate.

Alors pourquoi ne puis-je pas m'empêcher de m'entourer maintenant, et de plus en plus, de toutes ces plaies que sont ces rituels totalement débiles ?
Probablement pour me rassurer.
Mais finalement, c'est tout le contraire que ça fait puisque je panique à l'idée de ne pas pouvoir les accomplir.

Encore un exemple de là où me mène ma lucidité.
Je suis parfaitement consciente de tout cela, mais cette conscience ne me permet pas de redresser la barre.
Elle n'aboutit qu'à me faire me détester encore un peu plus.

Flo

légende: famille nombreuse

un peu comme nous ici


ce post se voudrait écho de celui de VOLUTE


de ce pas je m'occupe de ma cotisation.....

J' ai appris aujourd'hui que le cri de Munsch revenait chaque soir et que ce tableau émouvait lee Vair

Que le butternut n' est pas bon bouilli( lol)

Amities

Joelle

J'ai appris que l'émotion partagée est un des plus beau moyen de communiquer.
Dis Joëlle, quand le vilain revient le soir, as tu pensé à le faire bouillir? Ce serait peut être plus satisfaisant que le butternut .

sensuel

onelessdrink
j'm






j'ai appris aujourd'hui bien sûr
.

J ai appris aujourdhui, que le cri avait disparu, envolé , bouilli avec la butternut

J' ai appris aujourdhui, que le temps se savoure par morceaux de bonheur

Joelle

J’ai appris aujourd’hui que les anciens disent que l’hiver sera rude parce qu’il y a beaucoup de glands dans les zarbres pour nourrir les zanimaux, donc à voir.. y’en a même qui comptent les pelures d’oignon pour savoir,

J’ai appris aussi que quand il y avait beaucoup de pissenlits au printemps ça voulait dire qu’il y aura la canicule l’été suivant, c’est ce qui s’est produit cette année,

Et aussi que si ça neige alors que les feuilles des arbres ne sont pas encore tombées, ça veut dire hiver très enneigé, parait que c’est ce qui se serait passé quand on a eu plus d'1 mètre de neige,

Je confirme pour l’épaisseur des épluchures d'oignons , si elles sont epaissent , l'hivers sera rude .

proverbe SIOUX:






quand homme blanc couper bois, hiver rude

quand homme blanc couper beaucoup bois, hiver beaucoup rude


quand pissenlits gelés....???? demander à Karine

J'ai appris aujourd'hui Ma HIETTE, que s'il y a beaucoup de pissenlits gelés pendant l'hiver, c'est qu'il y en avait pas mal au printemps précédent et qu'il y a eu une canicule durant l'été.

KARINE,

et voilà: la machine à comprenette est lancée

certains blasés, diraient: il n'y a pas de blème,
il n'y a que des solutions

ma variante: plus il y a de questions de posées
plus il y a de réponses à mettre en face

sans aller dans la dérive de dire:
à "chaque question sa réponse"

bises

Aujourd'hui j'ai décidé de partir vivre dans ma cave avec le bois entassé hier, de me couvrir de pelures d'oignons avec un stock de pissenlits à manger, de façon à éviter tous les glands.
J'ai bon?

LEE LEE, la pionnière

si tu n'as pas de meilleur défi à relever

mais reviens nous vite de la cave

Tu as raison pas de vivre dans ta cave, Non mais d'y aller pour l'hiver avec tes pelures d'oigon au cas où il neige sur les zarbres encore feuillus tu seras protégée du gros enneigement et de tous les glands entassés, tant que tu ne manges pas les pissenlits par la racine.
.

non mais....NANMEO en langage plus actuel,

qu'avez vous à reprocher aux glands ???

des fruits, inertes, inoffensifs, si toutefois
je ne confonds pas tout dans mon déclin

Là d'où je viens il existe un proverbe qui dit:

"il est communément admis que même un
sanglier aveugle peut trouver un gland"

je suis de la S.P.S.A.
société protectrice des sangliers aveugles

NA

Je me suis bien marrée en vous lisant, sauf que je n'ai rien compris

Ce que j'ai appris aujourd'hui, c'est que le baclo est magique, il me permet de crever l'abcès, de ne pas ruminer et me rendre malade, de soulager l'interlocuteur en prenant les devants, et tout va bien ensuite

Neige en novembre, Noël en Décembre.

MANUE,


alors là, faudra que tu m'expliques


perso, je me marre après avoir compris,

et des fois la détente ... ce n'est pas

de l'immédiat

Martha

Si si j'ai rigolé, les proverbes sortis d'on ne sait où et puis les constructions avec chaque mot repris, oui oui, c'est marrant

Mais sincèrement, je n'y ai rien compris

C'est marrant ces proverbes des anciens sur les saisons qui souvent se confirment, j'ai rajouté, tant que tu ne manges pas les pissenlits par la racine

T'inquiète pas ma HIETTE on a rien a reprocher au glands, ils peuvent être utiles, va..

Hop, je nettoie les quelques toiles d'araignées qui ont poussé sur le fil.
Rien de vital à mettre à la place
mais un sentiment terrible d'impuissance.
Ici, alors que nous choisissons de nous traiter les parcours ne sont pas simples mais dans le réel...

Au quotidien, je ne baclofénise pas vraiment, je parle de cette solution qui a changé la vie en insistant peu pour ne pas braquer, en laissant la porte ouverte.

Sabrina à 33 ans, une conso de fou et l'inertie qui va avec. Elle sait qu'elle boit trop, c'est ainsi pour elle.
Kévin 23 ans, gros fumeur de shit et alcoolo à ses heures, faudrait que ça change, oui mais....

Pas de futur en vue hormis le calcul des heures qui restent avant de dormir dictant l'achat du carburant nécessaire pour tenir jusque là.
Ils ne sont pas bêtes, ils sont cuits dans cette misère qui pousse comme le moisi sur leurs murs humides.
Pas la force de nettoyer, pas les outils, un vide mental inhérent aux degrés ingurgités.
On laisse tomber les démarches de soin, trop loin, trop tôt.

Envie de pleurer, de vomir et de fuir aussi, pour beaucoup d'entre nous le baclofène n'est qu'une partie de la solution, le reste est si vaste à appréhender et certains si fatigués, si habitués qu'aucun levier à tirer ne parait exister, tout est noyé dans le roulis rouillé de la vie a minima.

Rien de nouveau sous le soleil, mais ça fait mal.

Je te suis du début jusqu'à la fin LEE.
Actuellement pas l'énergie pour retrousser mes manches.
Mais un jour peut-être qui sait, on les retroussera ensemble...

Flo

Moi aussi, te suis Lee Vair.
La démarche de soins, elle s'est imposée à moi, aprés une crise alcoolo où j'ai bien failli y passer, où j'ai bien failli tuer quelqu'un. Des gens sont venus à moi, et j'ai accepté leur aide. Aucune démarche de ma part. S'il n'y avait pas eu ça, je ne serai peut-être plus là, car je n'aurai jamais eu l'énergie pour quoi que ce soit.
Et malgré tt ça, je bois encore, malgré les drames passés et ceux potentiellement à venir.
Oui, la fatigue, les habitudes... Depuis octobre, une autre habitude : celle de prendre le baclo au quotidien. C'est juste ça pour l'instant : une habitude, pas une guérison, pas la sensation de maîtriser quoique ce soit, juste une habitude, dictée par toutes les bonnes fois qui s'expriment ici. Accepter aussi les somnolences dues au traitement, et ça, ça donne encore moins d'énergie.
La fin du tunnel, je ne la vois pas. Je l'espère juste, dans une attente inactive, car trop de fatigue, trop de verres.
Souvent un trou noir.

Pour apporter une touche de gaieté et faire suite à vos proverbes du mois d'octobre, voilà du Desproges :
Noël au scanner, Pâques au cimetière !

Voilà de quoi vous réchauffer un peu !
Bonne soirée, Lee.
Rose

Vous savez les filles, ce fil je l'ai seulement initié, libre à tous de le tortiller.

RoseD, je lis que ce n'est pas facile pour toi.

Vrai que pendant un moment on a le sentiment de ne rien diriger, baclo, conso et rien qui se profile, mais tu es dans une démarche active même si elle te semble au point mort.

Ok des gens t'ont aidé mais là, c'est toi et toi seule qui avale les cachets en temps et en heure, qui supporte comme tu peux les effets pour l'instant non désirables, qui a la tête dans le guidon et les jambes molles et qui continu cependant.
A mon sens, le pire moment du traitement est ce moment ou le baclo assomme et ou l'alcool est toujours bien présent, le genre double peine.
Il ne faut pas édulcorer le traitement, ce n'est pas rien, accouchement sans péridurale, il y a de quoi gueuler.
Mais quand l'enfant l’indifférence parait...

edit: Desproges encore "Noël au balcon, paco rabanne"

Je rebondis sur ce que t'a répondu Lee, Rose, c'est la partie la plus difficile du traitement, on se soigne, pis on tombe, on se relève et on tombe encore, tout ça dans une sorte de brouillard
Mais tu l'as dit, tu es portée par les réussites que l'on partage aussi, sans jamais taire les moments difficiles

Manue

J'ai appris aujourd'hui que l'Autre pompait toujours en nous ce qui lui faisait le plus cruellement défaut.
Quelque part c'est logique.
Pourquoi voler ce dont on est déjà pourvu ?
Pas de bol pour la victime, on lui dérobe ce qu'elle a de plus cher.
Heureusement pour elle, si on lui vole ses fleurs, elle en possède toujours des graines qu'elle pourra ressemer.
Pas de bol non plus pour l'Autre, le pompeur (ou le vampire) mais bien fait pour sa gueule !
L'Autre ne peut pas utiliser ce qu'il a dérobé parce qu'il n'en connaît pas le mode d'emploi.
Ce mode d'emploi n'est d'ailleurs écrit nulle part.
Il s'inscrit en encre sympathique dans le cœur de qui sait se donner la peine de le chercher.
Alors l'or dont vous a dépouillé l'Autre se transforme dans ses doigts en lave incandescente et collante.

Ces propos paraîtront sûrement abscons à certains, quand il parleront à d'autres, j'en suis certaine...

Flo

Merci pour ce post Flo, je le trouve extrêmement éclairant concernant les rapports de manipulation.

La personnalité "perverse" a besoin de ce qu'elle n'a pas et n'imagine pas l'acquérir autrement qu'en se l'appropriant (Dans les rapports "normaux" l’échange, la communication nourrissent, équilibrent chacun) et pire, je crois que le manipulateur se doute qu'il n'a pas le mode d'emploi et que puisqu'il ne peut posséder ce qui lui manque, il va tout faire pour en priver l'autre.
Le but est d'affaiblir les fondations de "l'ennemi" par une dévalorisation en règle de ses valeurs, semer le doute, gratter ou la faille existe en se donnant une âme d'ange.

C'est moche à apprendre mais salvateur sans doute.

J'ai appris que faire des démarches c'est bien mais que si l'assistante sociale ne fait rien on ce retrouve encore plus vite que prévu dans la merde. Mais comme dirait quelqu'un, je ne dois rejeter la faute sur les autres.

J'ai appris aujourd'hui que faire marche-arrière signifiait parfois avancer.
Que les lois de la vie n'avaient parfois rien à foutre des lois qui nous semblaient être incontournables.
J'ai appris aujourd'hui qu'aucune loi n'est incontournable.
J'ai appris aujourd'hui que je ne saurai jamais tout ce que j'ai eu la prétention d'apprendre.
J'ai appris aujourd'hui que plutôt que d'attendre, il vaut mieux se résigner à ne pas tout pouvoir comprendre.

J'ai appris aujourd'hui à me résigner, même si certains élémemts de mon coeur et de mon corps se débattent encore.

Qu'il faut que j'apprenne aujourd'hui à faire taire cette part d'humanité qui vit encore en moi.

J'ai appris aujourd'hui qu'il ne fait pas toujours bon apprendre.
Que l'ignorance peut être un savoureux état...

J'aimerais tant parfois retomber dans cet état d'ignorance.

Plus facile d'apprendre que d'oublier ce qu'on a appris...

Flo

Et bien moi, qui suis plutôt dans une phase up !!!

J'ai appris aujourd'hui, que tout ce que "cette part d'humanité" qui est toujours

en moi, va, maintenant me permettre de partager mon expérience.

Flo, tu ne peux plus oublier ce que tu as appris...

Mais, au contraire, utilise ton savoir !

Capelas

D'accord a 100% avec Capelas.
Sans ta part d'humanité Flo, tu deviens quoi? La même chose que ce/ceux qui te brisent?

C'est quand tu dois te faire opérer Jeudi matin
T'as juste pas envie d'y aller !!!

Qu'il est triste d'entendre Renaud chanter "Toujours debout" alors que son texte est péniblement couché sur le papier.

De vrai poète, il revient laborieux de la rime.
A part le coup de la première bière, franchement, il reste quoi?

J'ai trouvé cette chanson qui exprime la tristesse d'un vrai amoureux de Renaud, parodie? J'entends surtout une déception:
Pourquoi revenir pour chanter cela?

Toujours vivant?

je suis un peu d'accord avec toi Lee , cette chanson n'est pas sa meilleurs ...

Je ne sais pas quand il l'a écrite, mais après 160 jours d'abstinence, c'est sans doute prématuré d'acclamer ces paroles
d'ac avec vous

J'avais appris hier que si l'expérience des autres nous permettait d'éviter quelques écueils, rien ne valait notre propre expérience.

J'apprends aujourd'hui que notre propre expérience ne nous met à l'abri de rien.

Que faire alors ?
Rester toujours sur nos gardes ?
C'est épuisant.
En tout cas trop pour moi.
Continuer à faire confiance en la vie, mais plus en les mêmes personnes bien entendu, quittes à prendre à nouveau le risque de nous casser la gueule et malgré nos mauvaises expériences ?
C'est l'option que je choisirais si je pouvais retrouver un minimum de confiance, mais je n'en suis pas là.
"À vivre sans péril, on triomphe sans gloire".
La gloire, je m'en fous.
Je ne la recherche pas du tout.
Mais sur le même modèle je dirais plutôt : à vivre sans cesse dans la méfiance, on finit par ne plus vivre et par ne plus profiter de rien.

Ça me fait un peu penser à ce qui m'arrive avec mes chats.
Certaines personnes les enferment ou les attachent pour leur éviter qu'il ne leur arrive malheur.
Je ne suis pas partisane de cette méthode.
D'autant que le chat lui, n'a pas la même conscience de ce qui peut lui arriver.
Je ne pense pas qu'il se tracasse pour son avenir.
Ça, ce calcul, c'est un truc typiquement humain me semble-t-il et c'est donc très égoïste de priver son chat de la liberté qui lui est inhérente.
Malgré toute la douleur que m'occasionne à chaque fois la perte d'un chat, je préfère lui laisser vivre sa vie de chat.
Tant pis pour lui, tant pis pour moi, on aura vécu de belles tranches de vie non aseptisées ensemble.

Même chose avec les enfants que l'on surprotège.

Même chose quant à mon alimentation.
Je préfère profiter des bonnes choses, en limitant cependant les excès (comme je ne l'ai pas fait avec l'alcool) que de devoir surveiller sans cesse ce que j'ingère.
Pour gagner quoi en fait ?
Quelques années de plus avant le cimetière avec le regret en bouche d'une ascèse qui ne m'aura apporté que ces quelques années supplémentaires mais en fin de vie alors que j'aurais pu vivre moins longtemps mais plus intensément ?

Mon choix est tout de suite fait, quitte à le regretter au seuil de ma mort.
Ce sera quoi en fait ?
Juste un regret qui se manifestera le temps d'un pas, de mon dernier pas.
Tandis qu'en vivant au jour le jour, j'aurai profité de moins de jours mais j'aurai vécu plus intensément.
La médiocrité ne m'intéresse pas !
La perfection non plus !
Je cherche l'équilibre...

Flo

C'est bien là le problème à mon sens.

On cherche à rajouter des années à la vie sans se préoccuper de rajouter de la vie aux années.

J'ai appris que des mots et expressions peuvent faire vaciller, apporter des doutes ou même non pas rabaisser mais ne vraiment aider a avancé

Décidément non, ça ne passe pas!
Aucune animosité pour l'auteur du post mais beaucoup de mal avec le fond de sa pensée.

Bien que tous atteint d'addiction nous sommes uniques dans la façon d'aborder, de comprendre, de fabriquer notre parcours et à chaque étape de celui ci nous changeons.

Je me souviens au départ n'avoir pas compris ce que les autres me racontaient en parlant d’indifférence, il a fallu du monde pour que j'en saisisse le concept sans m'effrayer et ce monde là n'était pas composé que d’indifférents.

Ce n'était pas ma priorité d'ailleurs, le plus important au début était d'être entendu, encouragée, entourée.
J'étais perdue sur les ES ou la répartition? J'avais des réponses ou des partages, des pistes.
Des questions existentielles? Chacun y allait de son vécu ou de son angoisse similaire à la mienne, peu importait le stade du traitement.

A force d'être suivie, de suivre les autres, on en apprend sur soi et on avance sans avoir besoin d'une parole d'évangile venue d'un indifférent absolu et monolithique.

Le baclofène est un médicament et le forum, de part son humanité et sa diversité, le moyen de n'être pas seul face au traitement, d'en bien comprendre le fonctionnement, d'en partager l'avancée et d'aider à son tour.

Le forum est aussi là quand ça tourne carré, car oui les choses sont plus complexes que la donnée Baclo=>indifference=> tout est réglé.
Il y a des faux pas, des embuches, des inquiétudes, des choses qui vrillent sans rationalité et là il ne s'agit plus de parole d'indifférent avec une solution bien claire. Comme le dit si bien Édouard à l'auteur du post qui me chagrine:



Il n'y a pas d'intouchables ici, pas de parole définitive, nous savons que le baclofène est le seul traitement de l'alcoolisme et nous faisons notre route au mieux.

Pas de grand frère, personne qui ne s'impose comme détenteur de la bonne parole, à part peut être celui qui en parle plus haut.

J'aime ce forum, je lui dois en partie ma victoire sur la dépendance alcoolique mais je l'aime pour tous les gens qui le composent, pour les partages en vrille et les complicités qui naissent.
Je l'aime parce qu’évidemment quelqu'un répondra à qui débarque et s'il se plante dans sa réponse, un autre atténuera les propos.

Tout n'est pas logique jp2, tout n'est pas que logique.

J'agrée !

Super LEE !

Décidemment ce post chez moi aura fait écrire

Magnifique Lee, merci de savoir mettre les bons mots, j'ai vraiment vécu l'expérience forum dont tu parles et suis arrivée aussi à l'indifférence grâce à la mosaïque de ses membres, leurs expériences et leur écoute

Manue

Julie Maurice a monté un site sur la santé, une de ses rédactrices à écrit un article sur l'alcoolisme qu'elle n'a pas le temps de retravailler. Elle nous propose de commenter cet article ou mieux encore d'ajouter un paragraphe dans comment sortir de l'alcoolisme.

Elle tient à ce que son équipe ne soit pas au courant de sa maladie, aussi il ne faut pas la mentionner.

Vous en pensez quoi?
Article sur l'alcoolisme

Si ça vous parle, dites le.

Lee
Il me semble qu'il manque un élément important, le fait que la personne se rende compte qu'elle a un problème, on peut être dépendant pendant des années sans que l'on y trouve à redire

Dans mon cas, j'ai réalisé que c'était un problème lorsque de festif, l'alcool est devenu dépressogène
Je pouvais encore à l'époque m'en abstenir plusieurs mois, et reboire derrière
Puis un jour, je n'ai plus réussi à m'en passer une seule journée

C'est là que j'ai admis avoir un problème de dépendance et donc de chercher à me soigner

L'entourage m'avait parfois mis en garde, mais avec des pincettes, lorsque j'ai admis que j'avais un problème, j'ai repensé à ce qu'ils m'avaient dit, et cela a renforcé l'idée de la dépendance

Manue

oui Manue, il manque plein de choses dont le baclofène, mais impossible de se connecter et pour le moment Julie n'est pas en ligne.

Je cite: [size=20]"[...] L'entourage m'avait parfois mis en garde, mais avec des pincettes [...]".

Que doit dire l'entourage a une personne qui souffre d'alcoolo dépendance pour la mettre en confiance et l'amener à se soigner? [/size]

Je ne souffre pas d'alcoolisme. Mais, mon compagnon est alcoolo dépendant. Seulement, il occulte complètement le problème. Je ne sais comment lui en parler. Il fuit le dialogue. Quand la question est abordée, il le vit très mal, comme une accusation, il se braque et se met en colère.
Je suis convaincue qu'il souffre. Je pense qu'il doit consulter un médecin, mais j’ai peur de l'échec d'une telle consultation, l'addiction à l'alcool étant une maladie honteuse.

Espoir! J'apprends l'existence d'un traitement de l'alcoolisme qui semble réussir.
Je lis, O. Ameisen, "Le dernier verre", Dr R. de Beaurepaire "Vérités et mensonges sur le baclofène". Je lis les témoignages, de patients, de soignants. J'ai visionne les interventions filmées de "spécialistes"...
Je réalise que ce traitement aide à déculpabiliser le malade.

Pour ma part, le message est que l'alcoolisme est une maladie

Déjà ce n'est pas évident pour tout le monde, être alcoolique c'est avoir une image d'une personne qui n'a pas de volonté

L'alcoolique doit s'en rendre compte ok
Mais l'entourage ce n'est qu'un défaut, il ne comprend pas la maladie , l'addiction , la culpabilité
Je fais passer le message de la maladie et la, il se passe quelque chose ....
Pas facile ok...
Mais les résultats sont à la hauteur
Ça prend du temps mais l'entourage est dérangé ( sans vouloir dire qu'il comprend)
Un jour à la fois ,
un dialogue ,
une rencontre à la fois
Ils ne sont pas compréhensifs tant qu'ils sont dans l'ignorance
A nous de faire suivre l'info
Nous sommes malades'....... Personne n'a envie de boire tout le temps et d'être P'eter à longueur de journée
Après tout le monde n'est pas ouvert d'esprit .....

Aujourd'hui j'ai appris quand voulant bien faire on peut vite en faire trop sans le vouloir et ce prendre une réflexion dans la gueule.

Heureusement qu'il n'y aura pas de prochaine fois.

Émue, très, ce matin de lire que le baclofène est enfin "scientifiquement" reconnu efficace.
Une grosse larme de soulagement et de gratitude pour tous ceux qui ont oeuvrés à ce résultat.

LEE,


et une partie de ce mérite revient

à un "chieuse" autoproclamée

comme quoi...


alors, les douleurs te lâchent un peu, enfin

je m'en réjouis


prochaine étape: le 14 (non ce n'est pas un numéro du

Loto à jouer)


bises

J'ai appris aujourd'hui


Que Claude était décédée le O6/09/2016

(jour de mon anniversaire
jour de mes 45 ans, où je me sentais tellement bien )


Je suis passée de tant d'occasions de la rencontrer
de tant d'invitations que cette femme généreuse
me proposaient....



J'ai appris aujourd'hui

que je devrais dire OFFICIELLEMENT
aux personnes qui me marquent , me touchent
que quand leurs mots me bouleversent,
je devrais m'exprimer...

plutôt que de lire en silence,
plutôt que d'approuver sans mots.

Je dis, je devrais faire,
je vais essayer....


en attendant cette chanson

https://www.youtube.com/watch?v=dhqiRGFt-9M