Ben oui, Manue, que faire d'autre que d'avancer ?
Il m'a fallu quelques jours pour encaisser le fait que les 1ers signes d'indifférence s'étaient fait la malle, quelques jours pour encaisser le fait que le craving avait à nouveau bougé, quelques jours pour encaisser le fait que la conso était redevenue ce qu'elle était, ou presque, avant le baclo (quelques jours à une bouteille et demi quand même), bref quelques jours pour faire le point et repartir à 0, ou presque, plutôt à 300 mg...
Mais tout cela était nécessaire, puisque les maux de tête ne sont plus là . Quelques jours aussi pour m'apercevoir que sans maux de tête, ça allait beaucoup mieux au niveau mental et que ça allait beaucoup mieux pour ressortir à nouveau.
Ce matin, pas de taf, alors j'ai retroussé mes manches et j'ai fait un bon coup de ménage chez moi. Je retrouve un peu cette volonté qui m'a tant fait défaut ces dernières semaines
La bonne décision, je crois, a été d'espacer mes prises de 2h30. Evidemment tout cela serait bien plus efficace avec un espacement de 2h seulement, mais sans ça, je serais incapable d'augmenter de nouveau, en tout cas je crois. Peut-être à réessayer quand même...
Bref, ai augmenté à 110 aujourd'hui sur 9h. Ca a l'air de tenir un peu mieux sur 12h30. Je le sens.
Du coup, même si je ne peux pas faire abstinence, depuis 2 jours, le baclo faisant à nouveau son effet, j'ai retrouvé ma petite dose de confort, 2 verres. C'est mieux que rien.
Je m'aperçois aussi que l'indifférence approchant, j'ai commis la bêtise de ne pas trop me restreindre au niveau conso, en suivant mon principe que faire abstinence à l'indifférence, c'était peut-être masquer son seuil. C'était une erreur. Partager à l'occasion, voire pour se tester, oui. Se servir un verre de pinard seule devant mon écran juste par habitude et pour me tester, non. C'est vraiment trop dangereux.
A voir sur les 3 prochains jours et à voir la bonne décision à prendre par la suite.
Plus sûre de moi, mais j'attends à nouveau
En tous les cas, une fois de plus, merci de votre soutien. Je ne sais pas ce que je ferais sans vous
