Doit on passer par l'abstinence pour trouver l'indifférence ?
kirt
Bonjour Kirt
D'après mon expérience et d'autres nouveaux sur ce forum (gilles91, zib30 etc...): OUI, cela peut aider grandement.
Perso, j'étais bloqué à 160 mg depuis un mois avec de forts EI et en continuant ma conso.
Avec mon médecin, on a décidé d'un sevrage complet médicalisé (valium).
Il s'est très bien passé, sans inconfort aucun, sans doute lié à la bonne dose de baclo atteinte en 7 semaines de ttt.
Très rapidement, la tolérance du baclo s'est spectaculairement améliorée. J'ai pu reprendre ma montée en dosage et en une semaine j'atteignais mon seuil d'indifférence à 170 mg.
Je suis donc maintenant en phase de consolidation depuis un mois, et pour 6 mois minimum, et en abstinence complète et confortable: aucun craving, aucune pensée d'alcool, aucun rêve d'alcoolisation, aucune envie de conso en présence de gens qui boivent.
Bref l'indifférence totale, sans effort.
Je compte bien rester abstinent minimum 6 mois pour laisser toute la place au baclo. Je suis persuadé que c'est la bonne méthode pour asseoir mon abstinence sur de solides bases.
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Beaucoup de membres de ce forum veulent se débarrasser de leur addiction à l'alcool mais pas dire adieu totalement à l'alcool.
Ce n'est pas mon cas: je me projette très bien dans une vie alcool-free.
Donc, a priori, je ne vois pas la nécessité de "
tester" mon indifférence par la conso. Je crois que c'est un faux débat, il y a plein d'autres critères pour juger le maintien de l'indifférence.
Et si je le fais un jour, ce sera de manière très prudente: comme on fait une dégustation de vin, en recrachant...
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Pour toi qui es à 450 mg de baclo, je crois sincèrement que tu devrais essayer cette abstinence test de quelques mois.
A discuter avec ton médecin pour voir les conditions du sevrage (médicalisé -
valium- ou pas).
Bonne réflexion.
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