Merci Elijo de ton passage. Amitiézossi tiens !
Les nouvelles du front...
J'ai vu le cardiologue. Qui m'a grondée pour deux raisons :
- l'eliquis a une demi-vie de 12h. Donc, diviser les prises par 2, oui. Supprimer celle du soir comme je l'ai fait pour arrêter mes saignements, non.
Je suis à 5 mg matin et soir. Il aurait fallu prendre 2,5 le matin et 2,5 le soir, le temps que les hémorragies se calment.
Je saurai pour la prochaine fois.
- il faut arrêter de boire madame, surtout dans votre cas. S'ensuit le speech du médecin qui s'y sent obligé mais qui n'aime visiblement pas ça. Au moins, il était ouvert à mes explications sur le baclofène : je connais pas, ça m'intéresse (un peu). Attitude plus saine que beaucoup de "médecins" que nous connaissons. Hein les gens
Ensuite je suis allée voir ma doc baclo. Tout ça c'était lundi dernier.
Convaincue que je faisais des apnées du sommeil. Impossible de dormir plus de 2h par nuit, réveils en sursaut, douleurs articulaires, obésité plus qu'avancée et... baclofène.
Elle a pas cru à mon histoire mais m'a fait un courrier pour le pneumologue : RV le 7 juillet.
Faut pas être pressée hein. Entre ça et la gynéco que je vois un mois seulement après mon appel (et ce, seulement parce qu'il y a eu un désistement !)
A côté de ça, j'ai refusé la baisse de baclofène proposée par ma doc (vu tous les ES que je me tape). Je lui ai dit que j'envisageais un sevrage total mais qu'il fallait que je dorme d'abord. Sinon, je tiendrai pas 2 jours, je me connais. Mais je pense que je ne dois pas être très loin de mon seuil (220 depuis hier).
Pour les effets secondaires actuels :
- suées pas possibles. De nuit comme de jour (pour ça, mon obésité n'aide pas)
- insomnies. J'ai dormi 3h la nuit dernière : de 22h à 00h et de 5h à 6h. Impression que le temps est ralenti à certains moments d'insomnies : les pensées figées sur le revécu d'épisodes diurnes désagréables, à toute vitesse, à répétition... et quand je regarde l'horloge, seulement une minute ou deux sont passées. Normalement, quand je rêve éveillée comme ça, le temps se dilate et ce sont plutôt 30 min - 1h qui passent. Pas en ce moment.
- le cerveau qui marche à 2 à l'heure. Entre le baclo qui me shoote et le manque de sommeil... je vous raconte pas la galère. Le problème c'est que l'expert c'est moi. Un expert qui expertise pas et qui lutte pour comprendre ce qu'on lui dit... ça fait tâche. J'évite les réunions en ce moment.
J'ai la chance de pouvoir télétravailler pas mal. J'en profite. Le problème c'est qu'en télé-travail, l'alcoolisation c'est facile. Et les siestes aussi.
Pour l'efficacité, on repassera

- toujours ma douleur au sein gauche. C'est pas le coeur, c'est déjà ça.
Je sais pas si c'est parce que je regrossis en ce moment. Parce que les muscles et le baclo ça fait des trucs bizarres et c'est peut-être juste le pectoral qui bosse. Parce que j'ai un début de tumeur.
- le transit catastrophique. Avec les ravages antibiotiques de ma flore intestinale. Les ravages de l'alcool. Mon manque de sommeil. Pourtant j'ai pris des probiotiques hein.
Va falloir recommencer on dirait.
Bref. Prête à prendre le taureau par les cornes (sevrage total) mais... avec juste une garantie de pouvoir dormir le soir après please please.
Là, j'attends un coup de fil de ma psy. Je compte lui réclamer une ordonnance de somnifère costaud (doc baclo travaille pas le vendredi).