Suis allée passer un petit week-end à l'extérieur. Bu quelques verres, pas beaucoup. Ca a tiré un peu, mais tant que ça... Cauchemars hyperréalistes. Normal...
Et puis, viens de visionner "Les effets indésirables du Baclofène" :
https://www.youtube.com/watch?v=gRHsuJGG7Fk
On s'y retrouve tous.
Partie la plus intéressante pour moi "Comment gère-t-on les effets indésirables ?". La réponse plus qu'éclairante de RDB quand les EI sont trop gênants : "On arrête l'augmentation des doses. On attend. On augmente plus lentement les doses. On augmente par demi-comprimé. On fait des longues périodes sans augmentation en attendant que les EI s'estompent. Il y a toutes sortes de stratégies pour continuer le traitement".
Toutes les clés sont dans ce discours.
Alors, on essaie ceci et cela, les 10 mg avant de se coucher, les 10 mg en sublingual, et on voit.
Perso, en dehors de ce discours de bon sens qui nous rend acteur de notre propre traitement, j'ajouterai une chose qui m'aide comme aucun autre discours : les conseils de Sylvie, sa connaissance du traitement, son intuition, sa bienveillance pour trouver un équilibre entre efficacité et confort.
C'est bien souvent ce qui m'aide à ne pas sombrer. Ca n'est pas dit dans le reportage, et pourtant, quelle aide précieuse.
Et aussi, pour finir, parce que c'est in fine ce qu'on vise tous : "Une capacité à reprendre sa vie en main, pour la 1re fois".
"Les 80% qui continuent pourront être guéris. C'est comme ça, le Baclofène". RDB
Comment ne pas y croire alors, qu'on soit à 120 ou à 320 comme moi ?
Moi, je continue à y croire.
Je ne veux pas être dans le peu de pourcentage d'échec. Et je n'y serai certainement pas
Demain, toujours à 320, je continue ma migration : 50 à 10h, 130 à 12h et 140 à 14h, pour un craving largement indéterminé entre 15 et 16h.
La migration se poursuit, contre vents et marées.
Bon début de semaine à tous.
Bizbiz