C'est en butinant sur les fils que je trouve des liens et des idées
Butiner, c'est super important pour les abeilles, alors pourquoi pas pour nous !
C'est à cette occasion que j'ai ramené au présent une "vieille" idée qui ne trotte dans la tête depuis longtemps...
Cette idée se matérialise par la phrase : "la bonne distance avec l'autre"
L'autre peut être une personne, une situation, ou même une choses, un produit
Et c'est ce parallèle entre tout ce qui peut être compris derrière le mot chose qui est intéressant.
Au printemps, j'ai rencontré, de manière très éphémère, une personne, qui assez immédiatement a franchi
ce qui pour moi n'était plus de l'ordre de la bonne distance : SMS et sollicitations trop pressants,
à un moment ou je n'étais pas disponible et il me semblais l'avoir clairement signifié (et donc pas entendu)
Evidemment elle a traduit, sans doute vexée ou frustré "mettre de la distance", parce que pour elle,
sa bonne distance était celle qu'elle m'imposait et que je trouvais moi, bien trop envahissante. Non respect de ma frontière !
Il aurait suffit qu'elle recule d'un pas en arrière et tout rentrait dans l'ordre, mais elle a préféré tracer la distance.
Entre ça et continuer à me sentir mal à cause d'une distance trop proche imposée, je préfère encore la première solution, franchement.
Se laisser envahir par l'autre, il y a peu de choses d'aussi désagréables...
C'est là ou un petit mot de deux lettres prend toute sa signification !
Non : mette la bonne distance, ce n'est pas mettre de la distance, c'est mettre la bonne distance.
Quand on joue avec les mots, vaut mieux en connaître les nuances !
J'ai eu ce flash de la bonne distance à l'occasion d'une lecture, mais surtout d'une expérimentation, avec des chevaux (enfin, un cheval !)
C'est un exercice avec un cheval, laissé en liberté dans un enclos, seul avec toi.
Le cheval est un animal sociable, curieux et joueur. Un peu comme un humain, en qq sorte !
Mais avec ses règles à lui, et surtout, une réponse immédiate, intuitive, dont nous les humains avons souvent perdu la capacité,
tant nous fonctionnons avec notre tête, comme nous l'affirme Descartes avec son fameux je pense donc je suis.
Et si on était aussi autrement ?
C'est pourquoi ta présence l'intéresse, le cheval, mais si tu ne respectes pas la bonne distance avec lui, il se carapate et refuse de jouer avec toi.
Alors, il faut que tu t'ajustes rapidement, car sinon, il enregistre assez rapidement que tu ne le respectes pas,
et te présente sa croupe, attention danger, sabots !
Instructif, isn't it ?
C'est d'autant plus intéressant de faire cet exercice en observant les autres, et de ressentir, en fonction des réactions du cheval,
ce que cet autre t'inspire, à toi, en terme de bonne distance. Souvent, il y a un parallèle évident. J'ai été bluffée de cette expérience.
Et avec le produit ? Alcool ou bouffe, la bonne distance est celle qu'on ne calcule pas, ou plus : elle se met en place naturellement.
Entre intérêt, qui déclenche un "aller vers" (faim ou soif, peut être un peu plus complexe que ça avec la soif d'alcool,
qui ne désaltère pas ou peu, en tous cas bien moins que l'eau, et qui comprend un intérêt pour l'effet de l'alcool, l'ivresse ou la désinhibition,
effet psychotrope) et indifférence (aucun intérêt, pas "d'aller vers")
J'y reviendrai...
Bonne journée !
Début TTT 6 nov 2013. Seuil atteint mi janvier 2014 à 120mg.
Janvier 2015 Ã janvier 2016 : 0 baclo
Reprise TTT suite à un retour d'habitudes : 90mg/jour