Bonjour,
J'ai une consommation d'alcool régulière depuis l'âge de 14 ans.
J'ai trente ans aujourd'hui et je viens de passer près de deux ans et demi à enchaîner des cures et autres sevrages poste cures dans divers structures pour mon problème d'alcool. Ces séjours ne m'ont apporté qu'une plus grande dépression entre les demences de certains patients des structures Psychiatriques que j'ai pu côtoyer, les personnes alcoolo dépendantes me parlant de leur désarroi, de leur mort imminente et le reste de ma famille qui ne sait plus quoi faire. doit elle m'aider ou me rejeter.
Je n'ai pas encore trouvé une solution adéquate enfin presque pour aller mieux.
Depuis novembre 2015 je n'avais touché à rien enfin je n'avais pas le choix ma famille refusant de me loger j'ai vécu plusieurs mois dans un foyer pour malades Psychiatriques. Au mois de mai on m'a oté un morceau de poumon suite à une tumeur.
Mes parents ont donc accepté de m'accueillir.
Depuis j'ai fait quelques faux pas mais j'ai toujours voulu prendre le dessus. J'ai réussi à m'inscrire dans une très bonne fac et ça me paraît être un bon premier pas pour retrouver une vie normale.
J'ai des rendez-vous médicaux avec une panoplie de spécialistes pour mon suivi mais ça ne me paraît pas suffisant.
J'ai tendance à faire des rechutes de 4 jours tout les 3-4 semaines qui sont souvents liées à des angoisses parfois rationnelles comme celles liées à mon problème pulmonaire ou bien irrationnelles comme si mon esprit cherchait des idées noires pour me pousser vers la bouteille.
À force d'avoir fait de multiples sevrages, je préfère faire ça maison car dans les structures "adaptées" ils maintiennent les traitements aux benzos sur des durées qui me paraissent exagérées ce qui me zombifie pendant des semaines alors quand on cherche à aller vers un projet positif qui nous demande d'avoir un minimum la tête sur les épaules ce n'est pas top.
Le seul inconvénient de ce type de sevrages maison est de bien gérer le début du traitement si on le prend trop tôt cela peut être dangereux, si on ne le prend pas assez tard on est encore plus inconscient qu'avec une simple consommation d'alcool. C'est ce qui m'est arrivé il y a deux jours.
Bref mes parents ne veulent plus vraiment de moi chez eux aujourd'hui, j'ai la sale tendance à m'humilier et à chercher que l'on me déteste quand je perds tout contrôle.
Enfin par rapport à la thématique de ce sujet, j'ai besoin d'une psychothérapie tout le monde me le dit mais je n'ai pas vraiment les moyens de me payer ça. Par contre dans un premier temps ça fait 2 mois que je pense à essayer le baclophène le souci est que j'ai réussi à intégrer une Fac de physique et j'ai un peu peur des effets secondaires du médicament. J'aimerais reussir, je crois que la réussite ne peut que m'apporter du positif suite à une longue série d'échecs.
Ainsi j'ai relancé mon débat tout à l'heure en relisant une plaquette sur le baclophène pour connaître les statistiques sur les effets indésirables.
Les plus gênant à mes yeux pour la poursuite d'études sont les troubles de la concentration, de la mémoire et les somnolences.
Après j'ai lu qu'il existe des petits trucs pour réduire certains effets indésirables mais j'ai quand même des doutes pour commencer un traitement parce qu'on ne peut arrêter ce traitement brutalement et que le début de la posologie consiste à augmenter les doses assez rapidement.
Enfin si il m'est possible de limiter les cravings et de suivre mes études à peu près normalement ça ne peut être que bénéfique.
Vaut il mieux être amoindri au quotidien au risque d'être encore déçu par un échec scolaire mais maintenir une vie familiale stable ou avoir des chutes chroniques qui m' amoindrissent 25% du temps.
Je crois avoir choisi en écrivant ce message.
Mais j'aimerais tout de même avoir des avis sur les effets secondaires et les petits trucs pour les amoindrir comme j'ai pu lire que prendre du piracetam pouvait aider contre les problèmes de concentration et de mémoire.
Merci pour vos infos.
Valou
J'ai une consommation d'alcool régulière depuis l'âge de 14 ans.
J'ai trente ans aujourd'hui et je viens de passer près de deux ans et demi à enchaîner des cures et autres sevrages poste cures dans divers structures pour mon problème d'alcool. Ces séjours ne m'ont apporté qu'une plus grande dépression entre les demences de certains patients des structures Psychiatriques que j'ai pu côtoyer, les personnes alcoolo dépendantes me parlant de leur désarroi, de leur mort imminente et le reste de ma famille qui ne sait plus quoi faire. doit elle m'aider ou me rejeter.
Je n'ai pas encore trouvé une solution adéquate enfin presque pour aller mieux.
Depuis novembre 2015 je n'avais touché à rien enfin je n'avais pas le choix ma famille refusant de me loger j'ai vécu plusieurs mois dans un foyer pour malades Psychiatriques. Au mois de mai on m'a oté un morceau de poumon suite à une tumeur.
Mes parents ont donc accepté de m'accueillir.
Depuis j'ai fait quelques faux pas mais j'ai toujours voulu prendre le dessus. J'ai réussi à m'inscrire dans une très bonne fac et ça me paraît être un bon premier pas pour retrouver une vie normale.
J'ai des rendez-vous médicaux avec une panoplie de spécialistes pour mon suivi mais ça ne me paraît pas suffisant.
J'ai tendance à faire des rechutes de 4 jours tout les 3-4 semaines qui sont souvents liées à des angoisses parfois rationnelles comme celles liées à mon problème pulmonaire ou bien irrationnelles comme si mon esprit cherchait des idées noires pour me pousser vers la bouteille.
À force d'avoir fait de multiples sevrages, je préfère faire ça maison car dans les structures "adaptées" ils maintiennent les traitements aux benzos sur des durées qui me paraissent exagérées ce qui me zombifie pendant des semaines alors quand on cherche à aller vers un projet positif qui nous demande d'avoir un minimum la tête sur les épaules ce n'est pas top.
Le seul inconvénient de ce type de sevrages maison est de bien gérer le début du traitement si on le prend trop tôt cela peut être dangereux, si on ne le prend pas assez tard on est encore plus inconscient qu'avec une simple consommation d'alcool. C'est ce qui m'est arrivé il y a deux jours.
Bref mes parents ne veulent plus vraiment de moi chez eux aujourd'hui, j'ai la sale tendance à m'humilier et à chercher que l'on me déteste quand je perds tout contrôle.
Enfin par rapport à la thématique de ce sujet, j'ai besoin d'une psychothérapie tout le monde me le dit mais je n'ai pas vraiment les moyens de me payer ça. Par contre dans un premier temps ça fait 2 mois que je pense à essayer le baclophène le souci est que j'ai réussi à intégrer une Fac de physique et j'ai un peu peur des effets secondaires du médicament. J'aimerais reussir, je crois que la réussite ne peut que m'apporter du positif suite à une longue série d'échecs.
Ainsi j'ai relancé mon débat tout à l'heure en relisant une plaquette sur le baclophène pour connaître les statistiques sur les effets indésirables.
Les plus gênant à mes yeux pour la poursuite d'études sont les troubles de la concentration, de la mémoire et les somnolences.
Après j'ai lu qu'il existe des petits trucs pour réduire certains effets indésirables mais j'ai quand même des doutes pour commencer un traitement parce qu'on ne peut arrêter ce traitement brutalement et que le début de la posologie consiste à augmenter les doses assez rapidement.
Enfin si il m'est possible de limiter les cravings et de suivre mes études à peu près normalement ça ne peut être que bénéfique.
Vaut il mieux être amoindri au quotidien au risque d'être encore déçu par un échec scolaire mais maintenir une vie familiale stable ou avoir des chutes chroniques qui m' amoindrissent 25% du temps.
Je crois avoir choisi en écrivant ce message.
Mais j'aimerais tout de même avoir des avis sur les effets secondaires et les petits trucs pour les amoindrir comme j'ai pu lire que prendre du piracetam pouvait aider contre les problèmes de concentration et de mémoire.
Merci pour vos infos.
Valou