"
Ah ! je ne pensais pas que tu voulais te "débarrasser de ce satané rituel systématique de l'apéro, midi et soir".
Je pensais que tu avais trouvé un certain équilibre avec cette habitude, mais j'étais dans le faux visiblement."
Ben si
Carabus ! C'est justement là que réside mon problème depuis environ 2 ans maintenant.
Grâce au Baclo, je suis assez facilement arrivée à une consommation presque raisonnable.
Mais ce rituel a continué à me bouffer la vie en m'empêchant de sortir par peur de ne pas pouvoir le satisfaire.
Pendant l'été 2015 où j'étais vraiment très très mal après mon passage sur le billard, alors que je déménageais et que je tenais à peine debout (en vrai hein ! Ce n'est même pas une image), j'avais dans ma trousse de toilette une fiole de pastis pour être certaine de ne pas manquer.
J'avais aussi cette fiole lorsque je me suis retrouvée aux urgences fin juillet.
Il n'y a qu'une seule personne qui soit au courant de ça, c'est
Moussette.
Bref, question quantité, ma conso n'était pas énorme du tout, mais l'esclavage que je subissais depuis des années demeurait intact.
La perspective de ne pas pouvoir boire ne serait-ce qu'un peu m'obsédait au point de m'empêcher de dormir, de me rendre nerveuse, de ne pas pouvoir écouter ce qu'on me disait.
Très sincèrement, ça fait deux ans et demi que j'arpente le forum et je n'ai pas encore trouvé cela chez d'autres.
Si je savais que j'allais pouvoir boire un peu, je pouvais très bien patienter une heure (ce qui n'était pas le cas avant le Baclo) mais un repas sans apéro me semblait insurmontable.
Du coup, j'avais commencé des séances d'hypnose avec mon psy pour régler ce problème de rituel.
C'était très prometteur.
D'ailleurs, Carabus, tu t'étais intéressé à ces séances et je t'avais dit que je t'en reparlerais. C'était du temps où tu avais un masque vénitien comme avatar.
Malheureusement j'ai dû arrêter ces séances car tout s'est mis à s'effondrer autour de moi (problèmes gynéco et autres soucis aussi en dehors de ma santé) et j'avais tellement de trucs à raconter à mon psy qu'on n'avait jamais le temps de faire la séance d'hypnose après que j'aie vidé mon sac.
Donc c'est resté en plan.
Depuis, je n'ai jamais vraiment réussi à sortir la tête de l'eau, à reprendre mon souffle et du coup ma conso a eu tendance parfois à repartir à la hausse, mais seulement ponctuellement heureusement.
Mon objectif a toujours été de ne plus boire seule, de ne plus avoir qu'une conso conviviale.
Je n'ai pas du tout de mal à être raisonnable lors des partages, je n'ai même pas besoin de faire des efforts pour boire modérément dans ces cas-là, mais me passer de ce rituel lorsque je suis seule m'est toujours difficile, même si c'est de moins en moins.
C'est épuisant à la longue de toujours devoir être dans la retenue.
J'en ai ma claque et j'aspire tout simplement à souffler...
Concernant mes petits travaux de déco...
Non, aucun problème quant au vernis colle sur mon radiateur.
Après je ne sais pas ce que ça donnerait si mon radiateur était vraiment très très chaud.
Pour ce qui est d'enlever le papier (ce que je vais peut-être essayer de faire parce que je ne suis pas satisfaite d'avoir laissé les serviettes en entier), je pense que ça ne devrait pas trop poser de problèmes.
J'avais aussi "vernicollé" ma poubelle et comme là non plus je n'étais pas satisfaite du résultat (on voyait trop la couleur de la poubelle à travers le papier) j'ai tout redécollé.
J'ai utilisé un peu de white spirit pour décoller un bord et ensuite tout est venu d'un seul morceau.
Mais je pense que ça dépend du matériau de la surface sur laquelle on colle le truc.
De la douceur
MM ?
Ouais, peut-être.
Mais plutôt de celle qui me fait défaut alors car je ne pense pas être quelqu'un de doux hélas.
Y en a pourtant qui l'ont dit parfois, mais on ne peut pas leur reprocher de mentir.
Être aveugle n'est pas un crime...
Et pour finir, une petite photo qui illustre bien ma nouvelle addiction au vernicollage :

Etui de portable, pilulier, briquets et boîtaclope.
Comme j'ai la ferme intention d'arrêter de fumer, j'ai voulu offrir un beau cercueil à mes cigarettes.
Mais là aussi j'ai foiré parce que j'aurais dû peindre ma boîte en métal avant pour éviter qu'on en voie les dessins en transparence.
Ah oui et puis aussi, mon addiction a causé des dommages collatéraux.
Après avoir nettoyé mes pinceaux, j'ai laissé mon gobelet de white spirit dans mes marches à l'extérieur pour éviter l'odeur dans la maison.
Le vent a dû le renverser et je l'ai redressé mais laissé dehors.
Un crapaud qui passait par là y a trouvé refuge (Y a beaucoup de crapauds ici).
J'ai trouvé ça rigolo et je lui ai laissé sa petite niche.
Ce matin, quand je suis allée voir s'il y était encore, je l'ai trouvé à côté sur le paillasson mais... mort.

C'est bizarre parce que lorsque j'ai vu qu'il avait élu domicile dans ce gobelet, j'ai senti le gobelet pour vérifier qu'il n'y restait pas de trace de white spirit.
Ça ne sentait rien.
Mais peut-être qu'il en restait quand même et que ça lui a été fatal.
Dommage, j'aime bien les crapauds...