Tu vois, Karine, c'est tout de suite l'accalmie chez moi... Espérons que cela dure jusqu'aux fêtes de fin d'année, avant d'attaquer les choses sérieuses après.
Pour les pensées, elles ne sont pas faciles à gérer quand l'indifférence est toute neuve. Je les crains parce que j'ai toujours peur qu'elles soient le signe d'un début de craving.
À chaque verre, tu culpabilises et tu crains de rechuter
En fait non, c'est l'inverse, Colibris !
Ce sont les pensées qui me font craindre une rechute. Le fait de passer à l'acte et de ne pas finir un verre ou de ne pas avoir envie de m'en resservir un me rassure sur mon indifférence.
Il faudrait donc que je boive dès que j'ai une pensée histoire de me rassurer...
Ca doit bien faire... euh... 3 semaines que je n'ai pas bu quoi que ce soit, et encore, c'était dans le partage, sans excès, 1 verre et demi.
Et pourquoi pas, tu cherches encore ton seuil, non ?
Puisque tu n'avais pas ces pensées à 320 mg, remontes-y

En fait, non, Carabus, mon seuil était à 340, voire 330 à mon indifférence, le 20/09, avec certitude. Je ne le cherche plus.
Ma perspective n'est pas forcément la descente, mais cette dernière est un peu dictée par les EI:
330 un mois plus tard près l'indifférence à cause des EI, 320 un mois plus tard, soit le 19/11 pour la même raison et le 24/11, soit il y a 6 jours, descente à 310, car non seulement insomnies +++ et transit au point plus que mort (passage aux urgences...)
A 310, le sommeil est enfin revenu. Le transit, c'est un peu mieux... Ce n'est pas fantastique, tout ça, mais remonter à 320 pour retrouver un max d'inconfort à tous les niveaux...
Quand je suis passée à 320, un peu le même souci des pensées qui sont revenues. Elles sont passées avoir m'être testée chez moi, toute seule, de façon à ce que ça ne devienne pas une obsession.
A 310, rebelotte. Des pensées un peu plus présentes, mais il faut quand même digérer, ne serait-ce que psychologiquement, une baisse de 20 mg d'un coup. Ca ne fait que 6 jours... même si c'est variable d'un jour à l'autre. Hier, occupée toute l'aprèm à l'extérieur. C'est en me couchant que je me suis dit qu'il n'y avait pas eu de pensées. Aujourd'hui, dans des conditions "normales", boulot chez moi, pause café/clopes (enfin ricorée/clopes... Merci Manue !), le réflexe et l'envie de se servir un verre de pinard en fin d'aprèm, une fois le boulot terminé, une envie/pensée bien forte quand même, mais pas de là à passer à l'acte. Juste une pensée qui est là .
Je ne sais pas ce que c'est, au final, ces pensées. Peut-être pas une envie d'ivresse, Colibris, mais la mémoire du shoot agréable, du lâcher-prise de fin de journée. La mémoire de la récompense...
C'est pénible de ne pas arriver à cerner ça... pénible et fatigant de toujours douter...
Bref, je vais bien me retester, peut-être demain, pour avoir les idées claires, comme tu le fais, Manue, quand le papillon ne passe pas.
Se faire confiance, oui, Karine

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Bizbiz à vous tous.